Le 28 mars 2017, le jury de la Cour d'Assises prononçait l'acquittement de Simone Gbagbo dans une affaire de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Infractions pour lesquelles la Cour pénale internationale (CPI) poursuit également l’ancienne première dame.
En effet, ce procès avait connu de multiples rebondissements avec le boycott de la défense de l'ancienne première dame. Les avocats commis d'office avaient également soulevé des exceptions de procédure qui avaient bloqué le procès par moment.
Me Rodrigue Dadjé, l'avocat principale de Mme Gbagbo, avait alors exigé la comparution de certaines hautes personnalités de la République, notamment le Président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, l'actuel président du Senat Jeannot Ahoussou-Kouadio et bien d'autres figures emblématiques du régime Ouattara afin de faire éclater toute la vérité sur ce dossier. Mais ces personnalités n'ont finalement pas comparu.
In fine, le verdict de l'innocence de Simone Ehivet Gbagbo avait suscité tant de commentaires sur les rives de la lagune Ébrié, car pour certains observateurs, ce procès avait été bâclé. L'avocat de Mme Gbagbo avait estimé que l'affaire était close. Mais l'affaire avait été portée devant la cour suprême pour se prononcer sur la régularité dudit procès.
La décision du juge suprême ivoirien est tombée, ce jeudi 26 juillet, plus imparable que jamais. La Cour suprême a en effet cassé la décision d'acquittement de l'ex-première dame et renvoyé l'affaire devant la cour d'Assises autrement constituée.
Cette affaire est donc loin d'être close, et la procureure Fatou Bensouda reste toujours aux aguets pour le transfèrement de Simone Gbagbo à la CPI. L'on est visiblement parti pour un autre marathon judiciaire.
Notons que Mme Gbagbo écope déjà d'une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sureté de l'Etat.
Afrique-sur-7
En effet, ce procès avait connu de multiples rebondissements avec le boycott de la défense de l'ancienne première dame. Les avocats commis d'office avaient également soulevé des exceptions de procédure qui avaient bloqué le procès par moment.
Me Rodrigue Dadjé, l'avocat principale de Mme Gbagbo, avait alors exigé la comparution de certaines hautes personnalités de la République, notamment le Président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, l'actuel président du Senat Jeannot Ahoussou-Kouadio et bien d'autres figures emblématiques du régime Ouattara afin de faire éclater toute la vérité sur ce dossier. Mais ces personnalités n'ont finalement pas comparu.
In fine, le verdict de l'innocence de Simone Ehivet Gbagbo avait suscité tant de commentaires sur les rives de la lagune Ébrié, car pour certains observateurs, ce procès avait été bâclé. L'avocat de Mme Gbagbo avait estimé que l'affaire était close. Mais l'affaire avait été portée devant la cour suprême pour se prononcer sur la régularité dudit procès.
La décision du juge suprême ivoirien est tombée, ce jeudi 26 juillet, plus imparable que jamais. La Cour suprême a en effet cassé la décision d'acquittement de l'ex-première dame et renvoyé l'affaire devant la cour d'Assises autrement constituée.
Cette affaire est donc loin d'être close, et la procureure Fatou Bensouda reste toujours aux aguets pour le transfèrement de Simone Gbagbo à la CPI. L'on est visiblement parti pour un autre marathon judiciaire.
Notons que Mme Gbagbo écope déjà d'une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sureté de l'Etat.
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