"Aujourd'hui on n'a plus rien à attendre des explications des uns ou des autres. Ce qui devrait être fait a été fait. Tout parait terminé chez le juge. Cela veut dire que probablement d'ici à la fin du mois de juin, l'avis de phase d'instruction doit être notifié à toutes les parties, si personnes ne fait une demande d'acte de mandat supplémentaire ou d'investigation complémentaire, et il y a peu de chance que ça arrive, on va entrer maintenant dans une phase judiciaire". C'est l'avocat des familles des victimes françaises dans l'affaire du naufrage du bateau "MS Le Joola" Me Etienne Rosental qui annonce ainsi l'ouverture imminente d'un procès contre les sept personnalités sénégalaises encore sous le coup du mandat d'arrêt lancé contre eux par un juge français suite une plainte.
L'avocat qui s'exprimait à travers les ondes de Rfi à l'issue de la rencontre d'hier, mercredi 8 juin, entre les familles des victimes françaises et le juge d'instruction en charge de ce dossier au tribunal d'Evry en région Parisienne, a noté que l'enquête est close et le procès doit maintenant pouvoir s'ouvrir. "Il n'y a qu'une personne qui a accepté maintenant de parler, ce n'est qu'après avoir été arrêtée dans le cadre d'un mandat d'arrêt.
Donc on peut supposer que toutes les autres personnes qui ont fait l'objet d'un mandat d'arrêt non encore annulé, encore au nombre de six, ne vont pas venir s'exprimer, sinon elles l'auraient déjà faites".
De l'avis de Me Etienne Rosental "plus personne, les responsabilités ont été bien pointées. Ce qui explique que tout soit jugé, puisqu'elles refusent de s'expliquer, par un tribunal. Quand vous avez un certain nombre de fautes qui sont commises, c'est quand même assez normal d'avoir recours à un juge".
Ainsi, après 8 ans de procédure, si au Sénégal, le dossier a été classé sans suite, en France, on va de rebondissement en rebondissement dans cette affaire. Même si les familles des victimes françaises avaient obtenu l'ouverture d'une enquête en France, mais l'affaire semblait s'enliser depuis dans une véritable guérilla procédurale.
Pour rappel, à Paris, les familles des 22 victimes françaises portent plainte "contre X", et le 12 septembre 2008 un juge français lance un mandat d’arrêt international contre neuf responsables civils et militaires sénégalais. Un an plus tard, à la demande des avocats de ces présumés sénégalais, la Cour d’appel de Paris annule deux mandats qui visaient l’ex-Premier ministre Mame Madior Boye et l’ex-ministre des Forces armées Youba Sambou sur les neufs lancés initialement.
La Cour de cassation confirme l'annulation des deux mandats d'arrêts internationaux contre Mame Madior Boye et Youba Sambou en janvier 2010. En revanche, elle maintient les sept autres mandats contre de hautes personnalités sénégalaises.
En octobre 2010, Gomis Dhiédhiou, fonctionnaire sénégalais, un des sept personnalités visées par le mandat d'arrêt international lancé par un juge français, en transit à l’aéroport Charles de Gaulle de Paris, a été interpellé par la police française alors qu’il se rendait en Allemagne. Au moment du naufrage, il était le chef du bureau de la Sécurité maritime.
Plus de 1 800 personnes avaient péri dans le naufrage du ferry "Ms le Joola" qui assurait la liaison maritime Ziguinchor-Dakar survenu la nuit du 26 septembre 2002.
Source: Ibrahima Diallo (Sudquotidien)
L'avocat qui s'exprimait à travers les ondes de Rfi à l'issue de la rencontre d'hier, mercredi 8 juin, entre les familles des victimes françaises et le juge d'instruction en charge de ce dossier au tribunal d'Evry en région Parisienne, a noté que l'enquête est close et le procès doit maintenant pouvoir s'ouvrir. "Il n'y a qu'une personne qui a accepté maintenant de parler, ce n'est qu'après avoir été arrêtée dans le cadre d'un mandat d'arrêt.
Donc on peut supposer que toutes les autres personnes qui ont fait l'objet d'un mandat d'arrêt non encore annulé, encore au nombre de six, ne vont pas venir s'exprimer, sinon elles l'auraient déjà faites".
De l'avis de Me Etienne Rosental "plus personne, les responsabilités ont été bien pointées. Ce qui explique que tout soit jugé, puisqu'elles refusent de s'expliquer, par un tribunal. Quand vous avez un certain nombre de fautes qui sont commises, c'est quand même assez normal d'avoir recours à un juge".
Ainsi, après 8 ans de procédure, si au Sénégal, le dossier a été classé sans suite, en France, on va de rebondissement en rebondissement dans cette affaire. Même si les familles des victimes françaises avaient obtenu l'ouverture d'une enquête en France, mais l'affaire semblait s'enliser depuis dans une véritable guérilla procédurale.
Pour rappel, à Paris, les familles des 22 victimes françaises portent plainte "contre X", et le 12 septembre 2008 un juge français lance un mandat d’arrêt international contre neuf responsables civils et militaires sénégalais. Un an plus tard, à la demande des avocats de ces présumés sénégalais, la Cour d’appel de Paris annule deux mandats qui visaient l’ex-Premier ministre Mame Madior Boye et l’ex-ministre des Forces armées Youba Sambou sur les neufs lancés initialement.
La Cour de cassation confirme l'annulation des deux mandats d'arrêts internationaux contre Mame Madior Boye et Youba Sambou en janvier 2010. En revanche, elle maintient les sept autres mandats contre de hautes personnalités sénégalaises.
En octobre 2010, Gomis Dhiédhiou, fonctionnaire sénégalais, un des sept personnalités visées par le mandat d'arrêt international lancé par un juge français, en transit à l’aéroport Charles de Gaulle de Paris, a été interpellé par la police française alors qu’il se rendait en Allemagne. Au moment du naufrage, il était le chef du bureau de la Sécurité maritime.
Plus de 1 800 personnes avaient péri dans le naufrage du ferry "Ms le Joola" qui assurait la liaison maritime Ziguinchor-Dakar survenu la nuit du 26 septembre 2002.
Source: Ibrahima Diallo (Sudquotidien)
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