Les autorités administratives ont, formellement, démenti la gendarmerie qui a noté avoir agi au nom d’une réquisition le jour de la bavure qui a conduit à la mort du jeune Malick Bâ qui faisait partie des manifestants de Sangalkam contre l’installation de la délégation spéciale.
Selon la Rfm (privée), les autorités administratives locales ont annoncé qu’il n’y a jamais eu une quelconque réquisition autorisant l’usage des armes à la gendarmerie le vendredi 30 mai dernier.
«La seule réquisition particulière a été délivrée pour le vendredi 27 mai 2011, jour de la passation de témoin entre l’ancien président de la communauté rurale de Sangalkam, Oumar Guèye et le chef de la délégation spéciale, Aly Khoudia Diaw», ont-elles renseigné.
Cette autorisation, selon elles, visait à libérer les locaux de l’hôtel communautaire occupée alors par les populations de Sangalkam. «Cela s’est fait sans heurt ni bavure», confie ces autorités administratives. «Le jour de l’assassinat de Malick Bâ, Sangalkam était devenue administrativement commune, donc, ne relevant plus de l’autorité du sous-préfet ; même le préfet n’avait signé aucune réquisition», poursuivent les autorités locales contactées par nos confrères.
Selon la Rfm (privée), les autorités administratives locales ont annoncé qu’il n’y a jamais eu une quelconque réquisition autorisant l’usage des armes à la gendarmerie le vendredi 30 mai dernier.
«La seule réquisition particulière a été délivrée pour le vendredi 27 mai 2011, jour de la passation de témoin entre l’ancien président de la communauté rurale de Sangalkam, Oumar Guèye et le chef de la délégation spéciale, Aly Khoudia Diaw», ont-elles renseigné.
Cette autorisation, selon elles, visait à libérer les locaux de l’hôtel communautaire occupée alors par les populations de Sangalkam. «Cela s’est fait sans heurt ni bavure», confie ces autorités administratives. «Le jour de l’assassinat de Malick Bâ, Sangalkam était devenue administrativement commune, donc, ne relevant plus de l’autorité du sous-préfet ; même le préfet n’avait signé aucune réquisition», poursuivent les autorités locales contactées par nos confrères.
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