Fernando Garea, Président de l’Agence Efe, a annoncé mardi 30 novembre 2018, la création du Prix Saliou Traoré à la mémoire du correspondant de l’agence espagnole au Sénégal depuis 1981, décédé le 13 octobre des suites d’une longue maladie.
Lors de l’inauguration de la 2e Rencontre des journalistes Afrique-Espagne, Garea a rappelé la personnalité du correspondant chevronné, considéré comme un modèle de professionnalisme et dont la contribution à la connaissance du continent a fait de lui une « référence ».
Selon Garea, « nous nous intéressons peu à l’Afrique et nous n’en avons pas une perception juste ». Il a par conséquent revendiqué plus de présence de contenu africain dans les médias.
Saliou Traoré « aimait l’agence Efe », a déclaré Garea, qui s’est souvenu de l’exode africain dans les cayucos comme un de ces phénomènes que le correspondant a relatés et a remercié les journalistes qui y ont sacrifié leur vie pour faire ce travail.
Convoqué conjointement avec Casa África, ce prix vise à saluer le travail des professionnels du journalisme qui, selon leurs promoteurs, font des reportages en espagnol sur l’Afrique depuis les pays voisins.
Le « Prix Saliou Traoré du journalisme en espagnol sur l’Afrique », un hommage posthume rendu au correspondant chevronné verra le jour en 2019 et sera remis chaque année à Las Palmas de Gran Canaria, siège de Casa África, symbole des relations entre l’Espagne et le continent.
Le jury prendra en compte, outre la qualité des travaux publiés qui contribuent à la communication et à la connaissance entre les peuples africains, les personnes qui portent leur attention sur le développement inclusif, durable et égalitaire, sans oublier la composante sociale et solidaire.
Selon les explications de Luis Padrón, directeur général de Casa África, l’initiative vise à favoriser la connaissance mutuelle entre les deux continents et à contribuer à diffuser davantage de contenus journalistiques en espagnol, sans préjudice et via de nouveaux espaces narratifs comme alternative pour y parvenir.
Lors de cette deuxième édition de la rencontre des correspondants espagnols travaillant sur le continent, Casa África a réuni des journalistes de différents pays africains et des représentants d’organisations humanitaires et de défenseurs des droits humains, ainsi que des activistes et des professionnels qui facilitent cet échange.
Saliou Traoré, correspondant sénégalais de l’agence de presse espagnole Efe, a été témoin des principaux changements en Afrique de l’Ouest où ses collègues ont toujours apprécié sa rigueur, sa passion et la véracité de ses publications.
Au cours de ses près de quarante ans de service, Saliou, comme on l’appelait affectueusement, a couvert des événements tels que la condamnation à vie du dictateur tchadien Hissène Habré à Dakar ou la visite du président américain Barack Obama lors de sa tournée africaine en 2013.
Né le 8 mai 1952 dans une famille traditionnelle sénégalaise à Fatick, région située à 134 kilomètres au sud de la capitale, c’est à Dakar que le délégué d’Efe au Sénégal, Jesús Fonseca, l’a rencontré et l’a engagé pour le compte de l’Agence comme « un journaliste avisé qui connaissait son pays dans les moindres détails et un homme d’une très grande rigueur professionnelle ».
Lors de l’inauguration de la 2e Rencontre des journalistes Afrique-Espagne, Garea a rappelé la personnalité du correspondant chevronné, considéré comme un modèle de professionnalisme et dont la contribution à la connaissance du continent a fait de lui une « référence ».
Selon Garea, « nous nous intéressons peu à l’Afrique et nous n’en avons pas une perception juste ». Il a par conséquent revendiqué plus de présence de contenu africain dans les médias.
Saliou Traoré « aimait l’agence Efe », a déclaré Garea, qui s’est souvenu de l’exode africain dans les cayucos comme un de ces phénomènes que le correspondant a relatés et a remercié les journalistes qui y ont sacrifié leur vie pour faire ce travail.
Convoqué conjointement avec Casa África, ce prix vise à saluer le travail des professionnels du journalisme qui, selon leurs promoteurs, font des reportages en espagnol sur l’Afrique depuis les pays voisins.
Le « Prix Saliou Traoré du journalisme en espagnol sur l’Afrique », un hommage posthume rendu au correspondant chevronné verra le jour en 2019 et sera remis chaque année à Las Palmas de Gran Canaria, siège de Casa África, symbole des relations entre l’Espagne et le continent.
Le jury prendra en compte, outre la qualité des travaux publiés qui contribuent à la communication et à la connaissance entre les peuples africains, les personnes qui portent leur attention sur le développement inclusif, durable et égalitaire, sans oublier la composante sociale et solidaire.
Selon les explications de Luis Padrón, directeur général de Casa África, l’initiative vise à favoriser la connaissance mutuelle entre les deux continents et à contribuer à diffuser davantage de contenus journalistiques en espagnol, sans préjudice et via de nouveaux espaces narratifs comme alternative pour y parvenir.
Lors de cette deuxième édition de la rencontre des correspondants espagnols travaillant sur le continent, Casa África a réuni des journalistes de différents pays africains et des représentants d’organisations humanitaires et de défenseurs des droits humains, ainsi que des activistes et des professionnels qui facilitent cet échange.
Saliou Traoré, correspondant sénégalais de l’agence de presse espagnole Efe, a été témoin des principaux changements en Afrique de l’Ouest où ses collègues ont toujours apprécié sa rigueur, sa passion et la véracité de ses publications.
Au cours de ses près de quarante ans de service, Saliou, comme on l’appelait affectueusement, a couvert des événements tels que la condamnation à vie du dictateur tchadien Hissène Habré à Dakar ou la visite du président américain Barack Obama lors de sa tournée africaine en 2013.
Né le 8 mai 1952 dans une famille traditionnelle sénégalaise à Fatick, région située à 134 kilomètres au sud de la capitale, c’est à Dakar que le délégué d’Efe au Sénégal, Jesús Fonseca, l’a rencontré et l’a engagé pour le compte de l’Agence comme « un journaliste avisé qui connaissait son pays dans les moindres détails et un homme d’une très grande rigueur professionnelle ».
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