
Le mois béni de ramadan a coïncidé avec les difficultés à couvrir les besoins alimentaires du jeûne à Sédhiou. Les récoltes ne sont pas encore au stade lucratif pour les paysans, et même les agents de l’Etat, en majorité dans les corps émergents de l’éducation, affirment n’avoir pas encore reçu leur salaire. Une difficulté qui impose à ces populations du sud à troquer leur unique bien, le bétail contre les frais alimentaires du ramadan, afin de mettre leur famille dans les conditions adéquates pour jeûner. «On vit des difficultés terribles en ce moment, et c’est pire encore avec l’arrivée du ramadan. On ne possède ni riz, ni huile et moins encore de sucre pour vivre normalement, c’est pourquoi on est dans l’obligation de vendre notre bétail pour assurer l’alimentation pour le ramadan», se désole Souleymane Baldé, habitant de Guiré Yoro Bâ, au micro de la RFM.
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