‘’Si nous voulons très rapidement atteindre nos objectifs, il faut que nous puissions reconquérir d’autres espaces, d’autres terres en allant dans l’axe sud-est entre Kédougou, Tambacounda et la région naturelle de la Casamance’’ a-t-il émis dans les colonnes de l’APS.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement s'exprimait dimanche soir à Ziguinchor lors d’un rassemblement populaire d’information(RPI) organisé par la coalition Benno Bokk Yaakaar au quartier Tiléne.
Le gouvernement a l’ambition de reconquérir 100.000 hectares en identifiant les zones de riziculture, a dit Benoit Sambou, soulignant l’importance d’un rééquilibrage des investissements pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz.
Pour ce faire, le ministre de l’Agriculture a proposé la réhabilitation du barrage d’Affignam en Casamance et la mise en place des mesures autour des périmètres rizicoles en s’appuyant sur des techniques d’irrigation locales très élaborée comme celles initiées par la PAPIL.
‘’Si nous mettons en place ces différentes synergies, nous allons arriver à des résultats probants’’ a-t-il prédit.
‘’La Société d’aménagement du Delta (SAED) a réussi à aménager environ 110.000 hectares au niveau de la vallée du fleuve Sénégal. Ces aménagements pourraient atteindre 150.000 hectares dans les trois prochaines années’’, a rappelé le ministre.
Sambou a aussi plaidé pour que l’axe Sud-est soit doté d’un instrument comme la SAED en lui assignant les mêmes objectifs et des étendues larges pour accompagner et pousser les aménagements et la production agricole dans cette zone.
‘’La SODAGRI devrait aujourd’hui pouvoir jouer ce rôle. Il faudrait qu’on puisse entamer une profonde réflexion autour de cet instrument pour en faire un véritable outil pour le développement agricole de la zone Sud-est, en complément de ce qui est entrain d’être fait au niveau de la vallée du fleuve avec la SAED’’ a-t-il proposé.
Le ministre de l’Agriculture a aussi invité à réfléchir, de concert avec les Chambres de commerce et les organisations de producteurs du Bassin arachidier, à ‘’une structure qui sera une plateforme d’échange, de conciliation et d’organisation de la production et de la commercialisation de l’arachide, du mil et d’autres céréales’’.
‘’Le Bassin arachidier est susceptible d’être aujourd’hui, un véritable grenier céréalier. Si nous combinons ces différents facteurs, le Sénégal peut dans les trois à quatre prochaines années atteindre ses objectifs de sécurité alimentaire et d’autosuffisance alimentaire’’, a-t-il soutenu.
Benoît Sambou a plaidé aussi la délocalisation de certaines structures comme la SODAGRI et l’ANCAR pour les rapprocher des zones rurales et de production.
Son département, a-t-il fait savoir, va soumettre ces propositions aux organisations de producteurs, aux bailleurs de fonds pour une démarche participative et inclusive.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement s'exprimait dimanche soir à Ziguinchor lors d’un rassemblement populaire d’information(RPI) organisé par la coalition Benno Bokk Yaakaar au quartier Tiléne.
Le gouvernement a l’ambition de reconquérir 100.000 hectares en identifiant les zones de riziculture, a dit Benoit Sambou, soulignant l’importance d’un rééquilibrage des investissements pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz.
Pour ce faire, le ministre de l’Agriculture a proposé la réhabilitation du barrage d’Affignam en Casamance et la mise en place des mesures autour des périmètres rizicoles en s’appuyant sur des techniques d’irrigation locales très élaborée comme celles initiées par la PAPIL.
‘’Si nous mettons en place ces différentes synergies, nous allons arriver à des résultats probants’’ a-t-il prédit.
‘’La Société d’aménagement du Delta (SAED) a réussi à aménager environ 110.000 hectares au niveau de la vallée du fleuve Sénégal. Ces aménagements pourraient atteindre 150.000 hectares dans les trois prochaines années’’, a rappelé le ministre.
Sambou a aussi plaidé pour que l’axe Sud-est soit doté d’un instrument comme la SAED en lui assignant les mêmes objectifs et des étendues larges pour accompagner et pousser les aménagements et la production agricole dans cette zone.
‘’La SODAGRI devrait aujourd’hui pouvoir jouer ce rôle. Il faudrait qu’on puisse entamer une profonde réflexion autour de cet instrument pour en faire un véritable outil pour le développement agricole de la zone Sud-est, en complément de ce qui est entrain d’être fait au niveau de la vallée du fleuve avec la SAED’’ a-t-il proposé.
Le ministre de l’Agriculture a aussi invité à réfléchir, de concert avec les Chambres de commerce et les organisations de producteurs du Bassin arachidier, à ‘’une structure qui sera une plateforme d’échange, de conciliation et d’organisation de la production et de la commercialisation de l’arachide, du mil et d’autres céréales’’.
‘’Le Bassin arachidier est susceptible d’être aujourd’hui, un véritable grenier céréalier. Si nous combinons ces différents facteurs, le Sénégal peut dans les trois à quatre prochaines années atteindre ses objectifs de sécurité alimentaire et d’autosuffisance alimentaire’’, a-t-il soutenu.
Benoît Sambou a plaidé aussi la délocalisation de certaines structures comme la SODAGRI et l’ANCAR pour les rapprocher des zones rurales et de production.
Son département, a-t-il fait savoir, va soumettre ces propositions aux organisations de producteurs, aux bailleurs de fonds pour une démarche participative et inclusive.
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