La secrétaire générale Adjointe des Nations unis aux affaires Humanitaires et coordonnatrice des secours d'urgence se réjouit du partenariat qui existe entre les autorités locales, les communautés locales et le système des nations unis pour arriver à résoudre cette question d'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Mme Valerie Amos qui a assisté à une cérémonie de distribution de vivres de soudures et d'intrants agricoles destinés à près de 8000 personnes touchées par l'insécurité alimentaire dans la zone de Ndoulo, citée comme zone à risque alimentaire.
Mme Valérie Amos de souligner que «Je suis vraiment impressionnée par le partenariat qu’il y a eu entre les autorités locales, les communautés locales et le système des nations unies pour arriver à résorber cette question d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Je suis très ravie. Ce qui est important, c’est que l’appui qui est donné ne se limite pas seulement aux aliments mais également aux semences pour que les populations puissent faire leurs activités à long terme. » Et de poursuivre : " Le gouvernement lui-même vient de lancer un appel et avec le système des nations unies à travers les fonds d’urgence, on a déjà mis en place un peu plus de 6 millions de dollars US ( 3 milliards de FCfa) pour la réponse urgente.
Facteurs aggravants
La région de Diourbel vit une crise alimentaire. A cela vient s'ajouter une malnutrition aigüe globale qui tourne autour de 10.3 pour cent, selon les enquêtes Smart de 2011. Cette situation alimentaire trop inquiétante est durement ressentie par les populations de la localité de Ndoulo, citée comme une zone à risque alimentaire. Abdou cissé, le président du conseil rural de Ndoulo, affirme que « la situation hivernale a été très difficile. Les réserves de vivres ont été épuisées depuis le mois février. Les populations se trouvaient dans une situation difficile. Pour trouver de la nourriture, il fallait mener des activités comme aller en brousse chercher de la paille pour vendre et acheter quelques kilogramme de riz. Si nous recevons aujourd'hui une assistance en vivres de soudure, cela devrait permettre aux populations de bien démarrer l'hivernage. » Et d'ajouter que « cela va améliorer le panier de la ménagère car nous attendons des légumes. » Les bénéficiaires de ce don du Programme alimentaire mondiale (Pam) et de l'organisme des nations unis pour l'alimentation (Fao) sont estimés à près de 8000 personnes.
A signaler que la mauvaise campagne agricole 2011-12 a cependant affecté environ 51 000 personnes dans cette région, mais de façon modérée, comparée au reste du pays. Le taux de malnutrition sévère a atteint 1.4 au niveau de Diourbel. Deux facteurs ont tendance à aggraver le niveau de malnutrition. Il s'agit, entre autres, de la période de soudure et la faible disponibilité de la nourriture. En effet, une faible disponibilité de nourriture affaiblit la qualité de l’alimentation et exacerbe la malnutrition, notamment dans les zones rurales où les enfants ont un accès limité aux protéines animales, aux vitamines et aux minéraux.
Avec Sudonline
Mme Valérie Amos de souligner que «Je suis vraiment impressionnée par le partenariat qu’il y a eu entre les autorités locales, les communautés locales et le système des nations unies pour arriver à résorber cette question d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Je suis très ravie. Ce qui est important, c’est que l’appui qui est donné ne se limite pas seulement aux aliments mais également aux semences pour que les populations puissent faire leurs activités à long terme. » Et de poursuivre : " Le gouvernement lui-même vient de lancer un appel et avec le système des nations unies à travers les fonds d’urgence, on a déjà mis en place un peu plus de 6 millions de dollars US ( 3 milliards de FCfa) pour la réponse urgente.
Facteurs aggravants
La région de Diourbel vit une crise alimentaire. A cela vient s'ajouter une malnutrition aigüe globale qui tourne autour de 10.3 pour cent, selon les enquêtes Smart de 2011. Cette situation alimentaire trop inquiétante est durement ressentie par les populations de la localité de Ndoulo, citée comme une zone à risque alimentaire. Abdou cissé, le président du conseil rural de Ndoulo, affirme que « la situation hivernale a été très difficile. Les réserves de vivres ont été épuisées depuis le mois février. Les populations se trouvaient dans une situation difficile. Pour trouver de la nourriture, il fallait mener des activités comme aller en brousse chercher de la paille pour vendre et acheter quelques kilogramme de riz. Si nous recevons aujourd'hui une assistance en vivres de soudure, cela devrait permettre aux populations de bien démarrer l'hivernage. » Et d'ajouter que « cela va améliorer le panier de la ménagère car nous attendons des légumes. » Les bénéficiaires de ce don du Programme alimentaire mondiale (Pam) et de l'organisme des nations unis pour l'alimentation (Fao) sont estimés à près de 8000 personnes.
A signaler que la mauvaise campagne agricole 2011-12 a cependant affecté environ 51 000 personnes dans cette région, mais de façon modérée, comparée au reste du pays. Le taux de malnutrition sévère a atteint 1.4 au niveau de Diourbel. Deux facteurs ont tendance à aggraver le niveau de malnutrition. Il s'agit, entre autres, de la période de soudure et la faible disponibilité de la nourriture. En effet, une faible disponibilité de nourriture affaiblit la qualité de l’alimentation et exacerbe la malnutrition, notamment dans les zones rurales où les enfants ont un accès limité aux protéines animales, aux vitamines et aux minéraux.
Avec Sudonline
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