Neil Armstrong avait été opéré du cœur au début du mois. Il est mort des complications de ce pontage coronarien, chez lui à Cincinnati, dans l’Ohio. Neil Armstrong était une icône, une légende américaine, mais c’était surtout un homme discret et modeste.
Il accordait très rarement des interviews, faisait très peu d’interventions publiques. Il refusait même les autographes depuis qu’il avait découvert que ceux-ci se vendaient très cher. Neil Armstrong était un « héros américain malgré lui. Il n'a fait que son travail » a dit sa famille dans un communiqué.
Fasciné par les avions dès son plus jeune âge, Neil Armstrong était devenu pilote d'essai en 1955 avant de rejoindre le programme de la Nasa en 1962.
En tant que commandant de la mission Apollo 11, il était devenu le premier homme à fouler le sol lunaire, le 20 juillet 1969. « C'est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l'humanité», déclarait-il alors.
La mission lunaire avait été son dernier vol dans l’espace. Il était ensuite devenu professeur d’aéronautique à Cincinnati. Neil Armstrong est sorti de son silence en 2010 pour critiquer l’abandon par les Etats-Unis du programme « Constellation » pour renvoyer des hommes sur la Lune et pour regretter que, depuis la fin des missions Apollo en 1972, aucun astronaute n’a jamais dépassé l’orbite terrestre.
C’est presque d’une seule voix que les dirigeants politiques américains rendent hommage à Neil Armstrong.
Pour Barack Obama, « c’est l’un des plus grands héros américains qui vient de disparaître. Pas seulement de l’époque actuelle, mais de tous les temps », souligne le président américain, qui était âgé de huit ans, lorsque Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune.
Sur un ton un peu plus poétique, Mitt Romney affirme ce samedi que la lune pleure son premier fils terrien. « Neil Armstrong a désormais sa place au Panthéon des héros », déclare le candidat républicain, qui souligne le courage de l’astronaute et son amour démesuré pour son pays.
Le patriotisme de Neil Armstrong c’est également ce que retient le secrétaire à la Défense. Léon Panetta rend hommage au pilote militaire que fut Armstrong, avant de devenir astronaute à la Nasa. « Nous voyons partir l’un des nôtres », souligne Léon Panetta.
Enfin, Buzz Aldrin se souvient de son compagnon d’aventure, à bord d’Apollo 11. « Nous nous étions entraînés ensemble et c’était un bon ami », déclare l’astronaute. Buzz Aldrin qui affirme qu’il restera toujours lié à Neil Armstrong.
Il accordait très rarement des interviews, faisait très peu d’interventions publiques. Il refusait même les autographes depuis qu’il avait découvert que ceux-ci se vendaient très cher. Neil Armstrong était un « héros américain malgré lui. Il n'a fait que son travail » a dit sa famille dans un communiqué.
Fasciné par les avions dès son plus jeune âge, Neil Armstrong était devenu pilote d'essai en 1955 avant de rejoindre le programme de la Nasa en 1962.
En tant que commandant de la mission Apollo 11, il était devenu le premier homme à fouler le sol lunaire, le 20 juillet 1969. « C'est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l'humanité», déclarait-il alors.
La mission lunaire avait été son dernier vol dans l’espace. Il était ensuite devenu professeur d’aéronautique à Cincinnati. Neil Armstrong est sorti de son silence en 2010 pour critiquer l’abandon par les Etats-Unis du programme « Constellation » pour renvoyer des hommes sur la Lune et pour regretter que, depuis la fin des missions Apollo en 1972, aucun astronaute n’a jamais dépassé l’orbite terrestre.
C’est presque d’une seule voix que les dirigeants politiques américains rendent hommage à Neil Armstrong.
Pour Barack Obama, « c’est l’un des plus grands héros américains qui vient de disparaître. Pas seulement de l’époque actuelle, mais de tous les temps », souligne le président américain, qui était âgé de huit ans, lorsque Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune.
Sur un ton un peu plus poétique, Mitt Romney affirme ce samedi que la lune pleure son premier fils terrien. « Neil Armstrong a désormais sa place au Panthéon des héros », déclare le candidat républicain, qui souligne le courage de l’astronaute et son amour démesuré pour son pays.
Le patriotisme de Neil Armstrong c’est également ce que retient le secrétaire à la Défense. Léon Panetta rend hommage au pilote militaire que fut Armstrong, avant de devenir astronaute à la Nasa. « Nous voyons partir l’un des nôtres », souligne Léon Panetta.
Enfin, Buzz Aldrin se souvient de son compagnon d’aventure, à bord d’Apollo 11. « Nous nous étions entraînés ensemble et c’était un bon ami », déclare l’astronaute. Buzz Aldrin qui affirme qu’il restera toujours lié à Neil Armstrong.
«Un petit pas pour l’homme mais un bond de géant pour l’humanité» |
C’était le 21 juillet 1969, à 2h56 TU (temps universel). Plus de 500 millions de téléspectateurs dans le monde suivent l’exploit retransmis en direct – c’est en fait le premier mondiovision radio-télévision. Les habitants de la planète Terre l’écoutent prononcer cette phrase inscrite aujourd’hui dans les livres d’Histoire : « C’est un petit pas pour l’homme mais un bond de géant pour l’humanité ». Buzz Aldrin, son coéquipier, le rejoint quelques minutes plus tard, et ensemble ils plantent le drapeau américain sur le sol lunaire. Le président des Etats-Unis, Richard Nixon, les félicite au téléphone. La nation américaine est tout entière derrière ses nouveaux héros, le monde entier est ébahi. En URSS, le coup est rude. Nous sommes en pleine guerre froide, et les Américains ont damé le pion aux Soviétiques. Les Soviétiques avaient pris l’avantage, avec notamment l’envoi du premier homme dans l’espace, Youri Gagarine, en avril 1961. Un mois plus tard, le président Kennedy veut lancer l’Amérique dans un défi de taille : « faire atterrir un homme sur la Lune et le ramener sain et sauf sur la Terre avant la fin de la décennie ». Ce sera donc chose faite, huit ans plus tard, et l’Amérique veut le fait savoir en retransmettant en direct l’événement. Pour Neil Armstrong, ce sera la dernière mission dans l’espace. Il quitte la Nasa en 1971, et devient professeur de technologie aérospatiale à l’université de Cincinnati. Homme discret, il reste à l’écart des médias et des cérémonies officielles. Alors pour honorer sa mémoire sa famille suggère ceci : « la prochaine fois que vous verrez la Lune vous sourire, par une nuit dégagée, pensez à Neil Armstrong et faites lui un clin d’œil ». Une lune dénuée d’atmosphère et qui conserve à tout jamais les traces de ses pas. RFI |
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