«Je suis pour que ce qui a été commencé continue et on doit rendre cette démarche banale et normale. Cela doit être un processus normal et la justice doit continuer à faire son travail. La traque des biens mal acquis est une expression journalistique alors qu’il s’agit d’une simple opération de reddition des comptes. Il faut qu’on dépassionne tout cela», déclare l’ancienne Premier ministre de Macky Sall.
Interpellée sur la situation de la traque des biens mal acquis qui semble être à l’arrêt depuis la condamnation de Karim Wade et de ses complices, Mimi Touré est d’avis que «C’est une opération judiciaire assez complexe. Lorsqu’on pille des milliards, il y a des techniques très sophistiquées comme les sociétés-écran, les comptes à l’étranger. Si on veut une bonne justice, cela va prendre du temps pour délier tous les fils. Or si on veut respecter les standards, on ne peut condamner les gens sur des on a dit. C’est vrai qu’on a vu des signes de vie ostentatoires, des gens avec des jets privés. Mais il faut une expertise très pointue et donner des preuves».
Elle poursuit « On reproche souvent à la justice de marcher à un rythme lent et indolent. Sans commentaires, elle constate «comme tous les Sénégalais que le rythme de la justice est relativement lent», explique l’ex-Premier ministre devenue Envoyée spéciale du chef de l’Etat.
Se prononçant sur le du mode de fonctionnement de la CREI, très décrié par des praticiens du droit notamment, Aminata Touré de son vrai nom, est d’accord « Qu’il faut faire évoluer la Crei vers des normes beaucoup plus conformes à la démocratie. La Crei est en parfaite harmonie avec les textes et règlements parce qu’elle est conforme à la loi qui l’a créée et le Code pénal. Il y a une réflexion qui est en cours.» Malgré cette suggestion, Aminata Touré soutient qu’on ne peut pas «changer l’institution quand vous avez des dossiers en cours. La réflexion va se faire ultérieurement».
Mimi Touré a fait ces déclarations sur le plateau de l’émission « Sans détour » dont elle était la première invitée, une émission coproduite par le journal Le Quotidien, le site SenePlus et le studio Sup’Imax.
Interpellée sur la situation de la traque des biens mal acquis qui semble être à l’arrêt depuis la condamnation de Karim Wade et de ses complices, Mimi Touré est d’avis que «C’est une opération judiciaire assez complexe. Lorsqu’on pille des milliards, il y a des techniques très sophistiquées comme les sociétés-écran, les comptes à l’étranger. Si on veut une bonne justice, cela va prendre du temps pour délier tous les fils. Or si on veut respecter les standards, on ne peut condamner les gens sur des on a dit. C’est vrai qu’on a vu des signes de vie ostentatoires, des gens avec des jets privés. Mais il faut une expertise très pointue et donner des preuves».
Elle poursuit « On reproche souvent à la justice de marcher à un rythme lent et indolent. Sans commentaires, elle constate «comme tous les Sénégalais que le rythme de la justice est relativement lent», explique l’ex-Premier ministre devenue Envoyée spéciale du chef de l’Etat.
Se prononçant sur le du mode de fonctionnement de la CREI, très décrié par des praticiens du droit notamment, Aminata Touré de son vrai nom, est d’accord « Qu’il faut faire évoluer la Crei vers des normes beaucoup plus conformes à la démocratie. La Crei est en parfaite harmonie avec les textes et règlements parce qu’elle est conforme à la loi qui l’a créée et le Code pénal. Il y a une réflexion qui est en cours.» Malgré cette suggestion, Aminata Touré soutient qu’on ne peut pas «changer l’institution quand vous avez des dossiers en cours. La réflexion va se faire ultérieurement».
Mimi Touré a fait ces déclarations sur le plateau de l’émission « Sans détour » dont elle était la première invitée, une émission coproduite par le journal Le Quotidien, le site SenePlus et le studio Sup’Imax.
Autres articles
-
Contraintes de transport, accès à l’internet, restauration pas à leur saveur : les travailleurs du secteur primaire crient leur ras-le-bol
-
Inondations, anniversaire naufrage le Diola : les instructions du Président Diomaye au Gouvernement
-
Elections anticipées : la DGE informe que les dispositions des législatives de 2022 seront reconduites exceptés les parrainages
-
Législatives 2024 : le ministre de l’Intérieur invité à engager des concertations avec la CENA et les acteurs politiques
-
Urgent : juge Téliko nommé directeur général du centre de formation judiciaire