Le Gouvernement voudrait rappeler à l’opinion, les différentes initiatives qu’il a eu à entreprendre, compte tenu du rôle central qu’occupe le secteur de l'éducation dans la vie de la Nation, pour assurer la reprise normale des enseignements sur l'ensemble du territoire national.
Pour rappel, l’atteinte des objectifs stratégiques assignés à l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent repose sur des ressources humaines de qualité. Ainsi, l’Etat a consacré des efforts importants au secteur de l’Education et de la Formation, en termes de réformes et de mobilisation de ressources budgétaires, en vue de promouvoir une école de l’équité et de la réussite des élèves, mais aussi une école viable, stable et pacifiée.
Pour réussir ce pari, le Gouvernement s'est résolument engagé dans une dynamique de promotion du dialogue social et de prise en charge des préoccupations des enseignants.
Différentes actions ont déjà été réalisées dans cette perspective, en particulier :
• l’extinction progressive des corps émergents par le reclassement et la mise en solde des enseignants contractuels qui a coûté au Gouvernement 43 milliards de 2015 à 2017, avec un quota des mises en solde relevé au niveau de 10.000 enseignants par an ;
• la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour un montant de rappels de 18 milliards FCFA ;
• l’institutionnalisation de la Journée mondiale de l'Enseignant dans le calendrier républicain et du Grand Prix du Chef de l'Etat pour l'Enseignant ;
• et plus récemment, sur décision du Chef de l’Etat, l'augmentation de l’indemnité de logement pour la porter de 60.000 FCFA à 85.000 FCFA par mois et par enseignant fonctionnaire ainsi que la revalorisation du traitement de tous les enseignants contractuels pour un montant forfaitaire de 10.000 FCFA.
Différentes rencontres ont également été organisées entre le Gouvernement et les partenaires sociaux du secteur de l'éducation.
Ainsi, dans le cadre des rencontres sectorielles que le Ministre de l’Education nationale organise régulièrement avec les partenaires sociaux, celui-ci a rencontré à cinq reprises les syndicats représentatifs entre février et mars 2018.
Le Premier ministre a eu quatre rencontres avec les syndicats d’enseignants, en présence des ministres concernés, du Haut Conseil du Dialogue Social, des associations de parents d'élèves et d’organisations de de la société civile.
Enfin, Monsieur le Président de la République a bien voulu accorder une audience aux syndicats pour leur annoncer d’importantes mesures concernant la question nodale de l'indemnité de logement et la résorption des lenteurs administratives constatées dans la gestion de la carrière des enseignants depuis plus d’une décennie. A sa suite, les autorités religieuses ont appelé à la reprise effective des enseignements.
Au total, le Gouvernement voudrait lancer un ultime appel aux enseignants pour une reprise immédiate des cours car le mouvement social risque de mettre en péril, non pas seulement l’année scolaire, mais aussi l’avenir des élèves et du système éducatif de notre pays, nonobstant les immenses efforts déjà réalisés par l’Etat.
Le Gouvernement voudrait aussi rappeler à l’opinion et aux enseignants, sa responsabilité d’assurer le Droit à l'éducation à tous les enfants de notre pays. Aussi, prendra-t-il toutes mesures de sauvegarde nécessaires à la continuité du service public de l’Education. Le Gouvernement a déjà pris toutes les dispositions utiles pour un réaménagement du calendrier scolaire et en appelle au sursaut de tous, pour une reprise effective des enseignements dans tous les établissements publics.
Fait à Dakar, le 24 avril 2018
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Porte-parole,
Seydou GUEYE
Pour rappel, l’atteinte des objectifs stratégiques assignés à l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent repose sur des ressources humaines de qualité. Ainsi, l’Etat a consacré des efforts importants au secteur de l’Education et de la Formation, en termes de réformes et de mobilisation de ressources budgétaires, en vue de promouvoir une école de l’équité et de la réussite des élèves, mais aussi une école viable, stable et pacifiée.
Pour réussir ce pari, le Gouvernement s'est résolument engagé dans une dynamique de promotion du dialogue social et de prise en charge des préoccupations des enseignants.
Différentes actions ont déjà été réalisées dans cette perspective, en particulier :
• l’extinction progressive des corps émergents par le reclassement et la mise en solde des enseignants contractuels qui a coûté au Gouvernement 43 milliards de 2015 à 2017, avec un quota des mises en solde relevé au niveau de 10.000 enseignants par an ;
• la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour un montant de rappels de 18 milliards FCFA ;
• l’institutionnalisation de la Journée mondiale de l'Enseignant dans le calendrier républicain et du Grand Prix du Chef de l'Etat pour l'Enseignant ;
• et plus récemment, sur décision du Chef de l’Etat, l'augmentation de l’indemnité de logement pour la porter de 60.000 FCFA à 85.000 FCFA par mois et par enseignant fonctionnaire ainsi que la revalorisation du traitement de tous les enseignants contractuels pour un montant forfaitaire de 10.000 FCFA.
Différentes rencontres ont également été organisées entre le Gouvernement et les partenaires sociaux du secteur de l'éducation.
Ainsi, dans le cadre des rencontres sectorielles que le Ministre de l’Education nationale organise régulièrement avec les partenaires sociaux, celui-ci a rencontré à cinq reprises les syndicats représentatifs entre février et mars 2018.
Le Premier ministre a eu quatre rencontres avec les syndicats d’enseignants, en présence des ministres concernés, du Haut Conseil du Dialogue Social, des associations de parents d'élèves et d’organisations de de la société civile.
Enfin, Monsieur le Président de la République a bien voulu accorder une audience aux syndicats pour leur annoncer d’importantes mesures concernant la question nodale de l'indemnité de logement et la résorption des lenteurs administratives constatées dans la gestion de la carrière des enseignants depuis plus d’une décennie. A sa suite, les autorités religieuses ont appelé à la reprise effective des enseignements.
Au total, le Gouvernement voudrait lancer un ultime appel aux enseignants pour une reprise immédiate des cours car le mouvement social risque de mettre en péril, non pas seulement l’année scolaire, mais aussi l’avenir des élèves et du système éducatif de notre pays, nonobstant les immenses efforts déjà réalisés par l’Etat.
Le Gouvernement voudrait aussi rappeler à l’opinion et aux enseignants, sa responsabilité d’assurer le Droit à l'éducation à tous les enfants de notre pays. Aussi, prendra-t-il toutes mesures de sauvegarde nécessaires à la continuité du service public de l’Education. Le Gouvernement a déjà pris toutes les dispositions utiles pour un réaménagement du calendrier scolaire et en appelle au sursaut de tous, pour une reprise effective des enseignements dans tous les établissements publics.
Fait à Dakar, le 24 avril 2018
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Porte-parole,
Seydou GUEYE
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