Robert Mood est réputé pour son expérience au sein de l’Organisation des Nations unies. À 54 ans, cet homme grand et mince, à la mâchoire carrée, a derrière lui des années de commandements.
Il était à la tête de la Force intérimaire de l’ONU au Liban (Finul), de 2009 jusqu’à l’année dernière. Pendant cette période, il s'est d'ailleurs rendu plusieurs fois à Damas. Il y a trois ans, Robert Mood a même déclaré être tombé amoureux de la capitale syrienne, alors qu'il y était en visite avec sa femme.
Le haut-gradé affirme aussi avoir eu, à cette époque, de très bons contacts avec les militaires syriens. C'est lui qui a négocié avec le régime syrien il y a deux mois le déploiement des 30 premiers observateurs qui devaient surveiller le cessez-le-fez du 12 février.
Mais depuis, le climat s’est évidemment beaucoup détérioré en Syrie. Le cessez-le-feu ne cesse d’être violé depuis son entrée en vigueur, le 12 avril. Robert Mood, à la tête de l’Etat-major norvégien depuis 2005, va devoir faire preuve du flegme et de l’impartialité qui font sa réputation. Une réputation acquise dans les années 90. Le général faisait alors partie des 2 000 observateurs envoyés au Kosovo, sous mandat de l’ONU.
La mission de Robert Mood à Damas
En arrivant à Damas ce dimanche 29 avril, le général Robert Mood a pour mission de donner un coup de fouet au déploiement des observateurs de l’ONU. Ces bérets bleus dont on parle tant ne sont pour l’instant qu’une quinzaine dans toute la Syrie. Une lenteur qui exaspère les membres du Conseil de sécurité. Le général Mood devra donc accélérer la cadence : 100 hommes dans un mois, entre 250 et 300 à terme.
Il devra aussi s’assurer la coopération des autorités syriennes. Là encore, les choses ne sont pas simples. Des observateurs ont déjà été pris à partie la semaine dernière par des militants pro-Assad.
Le climat promet de se tendre encore un peu plus, alors que Damas s’est est pris ouvertement au chef de l’ONU ce samedi dans la presse d’Etat, accusant Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies d’ignorer les violences commises par les insurgés et de concentrer ses critiques uniquement contre le gouvernement syrien.
Une tâche difficile
Il était à la tête de la Force intérimaire de l’ONU au Liban (Finul), de 2009 jusqu’à l’année dernière. Pendant cette période, il s'est d'ailleurs rendu plusieurs fois à Damas. Il y a trois ans, Robert Mood a même déclaré être tombé amoureux de la capitale syrienne, alors qu'il y était en visite avec sa femme.
Le haut-gradé affirme aussi avoir eu, à cette époque, de très bons contacts avec les militaires syriens. C'est lui qui a négocié avec le régime syrien il y a deux mois le déploiement des 30 premiers observateurs qui devaient surveiller le cessez-le-fez du 12 février.
Mais depuis, le climat s’est évidemment beaucoup détérioré en Syrie. Le cessez-le-feu ne cesse d’être violé depuis son entrée en vigueur, le 12 avril. Robert Mood, à la tête de l’Etat-major norvégien depuis 2005, va devoir faire preuve du flegme et de l’impartialité qui font sa réputation. Une réputation acquise dans les années 90. Le général faisait alors partie des 2 000 observateurs envoyés au Kosovo, sous mandat de l’ONU.
La mission de Robert Mood à Damas
En arrivant à Damas ce dimanche 29 avril, le général Robert Mood a pour mission de donner un coup de fouet au déploiement des observateurs de l’ONU. Ces bérets bleus dont on parle tant ne sont pour l’instant qu’une quinzaine dans toute la Syrie. Une lenteur qui exaspère les membres du Conseil de sécurité. Le général Mood devra donc accélérer la cadence : 100 hommes dans un mois, entre 250 et 300 à terme.
Il devra aussi s’assurer la coopération des autorités syriennes. Là encore, les choses ne sont pas simples. Des observateurs ont déjà été pris à partie la semaine dernière par des militants pro-Assad.
Le climat promet de se tendre encore un peu plus, alors que Damas s’est est pris ouvertement au chef de l’ONU ce samedi dans la presse d’Etat, accusant Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies d’ignorer les violences commises par les insurgés et de concentrer ses critiques uniquement contre le gouvernement syrien.
Une tâche difficile
Abdul Omar : «Je pense que Robert Mood hérite d’une tâche très difficile» Opposant syrien, proche de l'Observatoire syrien des droits de l'homme « Il est chargé d’une mission qui, depuis le début, est perçue par beaucoup de gens comme étant un échec. Sa position est très, très compliquée. Pour l’instant, il ne dispose que d’une douzaine d’observateurs pour surveiller un pays de la taille de la Syrie... Même avec 30 … même avec 300 observateurs, je ne crois pas que vous puissiez gérer, efficacement, un pays de la taille de la Syrie... » |
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