C'est l'avocat de Karim Wade et non membre du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais, Me El Haj Amadou Sall, qui vient de publier l'information, via sa page Facebook. L'arrêt de la Cour de répression de l'enrichissement illicite, qui avait condamné le fils de l'ancien Président sénégalais, a été tout bonnement annulé par le Comité des droits de l'Homme des Nations Unies ce mercredi 14 novembre 2018.
« …. une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit …. La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques », peut-on voir dans la décision de l'Onu, parcourue par Me Sall
L'avocat de Karim d'ajouter : "Cela signifie en clair que La décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée". Après la déclaration du chef de l'Etat sur France 24 à propos de l'affaire Karim Wade, le Pds vient contre-attaquer avec force et argument...
Le 23 mars 2015, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Henri Grégoire Diop, dévoilait le jugement rendu contre Karim Wade, 46 ans, et ses neuf co-prévenus. Le fils de l’ancien président écopait d’une peine de six ans de prison ferme, et d’une amende de 138 milliards de francs CFA. Sur les 117 milliards de Francs CFA de patrimoine, 69,119 milliards ont été retenus comme illicites. Les charges portant sur le compte à Singapour ont été abandonnées.
Le 24 juin 2016, Karim Wade a été gracié par un décret du président de la République Macky Sall avant de s'envoler mystérieusement vers le Qatar.
« …. une procédure permettant une révision effective et substantielle de la déclaration de culpabilité (de Karim Wade) est exigée et doit permettre d’évaluer les éléments de preuve et de faits et non se borner à une révision limitée aux aspects de droit …. La déclaration de culpabilité et de condamnation (de Karim Wade) …doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques », peut-on voir dans la décision de l'Onu, parcourue par Me Sall
L'avocat de Karim d'ajouter : "Cela signifie en clair que La décision du Comité ôte toute sa valeur et toute sa portée à l’arrêt de la CREI. Cet arrêt n’a plus le caractère définitif invoqué par les autorités sénégalaises. Il impose un réexamen des faits reprochés à Karim Wade et des preuves fournies par lui. La base de la tentative de sa radiation des listes électorales s’est effondrée". Après la déclaration du chef de l'Etat sur France 24 à propos de l'affaire Karim Wade, le Pds vient contre-attaquer avec force et argument...
Le 23 mars 2015, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Henri Grégoire Diop, dévoilait le jugement rendu contre Karim Wade, 46 ans, et ses neuf co-prévenus. Le fils de l’ancien président écopait d’une peine de six ans de prison ferme, et d’une amende de 138 milliards de francs CFA. Sur les 117 milliards de Francs CFA de patrimoine, 69,119 milliards ont été retenus comme illicites. Les charges portant sur le compte à Singapour ont été abandonnées.
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