Une fois de plus, Didier Raoult réaffirme que l’épidémie de coronavirus en France est en train de disparaître. Comme chaque semaine sur sa chaîne YouTube, le professeur marseillais a publié une vidéo dans laquelle il fait le bilan de la maladie. Et d’après lui, il ne devrait pas y avoir de deuxième vague redoutée. «Nulle part il n'y a de deuxième vague, il y aura quelques cas sporadiques ici ou là mais il n'y a plus de dynamique épidémique», assure-t-il. «Il y a eu un seul nouveau cas hier (à Marseille ndlr), on voit bien que l’épidémie disparaît», poursuit-il avant de rappeler les bons résultats de la ville. «A Marseille, le fait d'avoir systématiquement diagnostiqué et traité les gens, le fait qu'on sait que le traitement diminue la durée du portage viral, la cloche a duré moitié moins de temps que dans la plupart des pays. Un peu partout les choses sont en train de s'arrêter».
Il en profite pour rappeler à nouveau l’efficacité de son traitement à l'hydroxychloroquine, «le seul médicament pour lequel il y a des évidences publiées dans des journaux avec des études que tout le monde semble privilégier». «Elle permet de diminuer la charge virale et d'augmenter l'espérance de vie» des patients, dit-il. «C'est une maladie différente, une épidémie avec un virus qu'on ne connaît pas. La plupart des spéculations qu'on avait pu faire étaient fausses», ajoute-t-il. Lui-même avait d’ailleurs au début de la pandémie assuré qu’elle ne ferait pas plus de 10 000 morts. La France en compte aujourd’hui près de 27 000. «On a été incapable en France de développer les stratégies de tests systématiques mises en place dans la plupart des autres pays. Pourtant, c'est banal. Je regrette que mes conseils n'aient pas été suivis d'effets», déplore-t-il encore dans sa vidéo. Auprès de Paris Match, il avait déjà dénoncé le Conseil scientifique, qu’il a quitté brutalement : «On ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels. Le consensus, c’est Pétain. Insupportable. On ne peut pas décider de cette manière.»
"Tu t’es planté la première fois"
Interrogé la semaine dernière sur Konbini, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a expliqué avoir mis en garde le professeur marseillais. «J’en ai parlé avec lui. Je lui ai dit : "Didier, tu es un bon médecin, un bon chercheur, un grand virologue reconnu… Quelle est l’utilité d’aller dire aux Français qu’il n’y aura pas de deuxième vague?"», a-t-il confié auprès du site Internet. Et d’ajouter : «Je lui ai dit : "Un, tu n’en sais rien. Deux, tu t’es planté la première fois, tu pensais qu’il n’y aurait pas de première vague…" Donc ça, il faut faire très gaffe.» Olivier Véran a également expliqué ne pas croire aux «prévisionnistes» mais aux «modélisateurs» et aux épidémiologistes, parce que là «c’est déjà plus solide».
Il en profite pour rappeler à nouveau l’efficacité de son traitement à l'hydroxychloroquine, «le seul médicament pour lequel il y a des évidences publiées dans des journaux avec des études que tout le monde semble privilégier». «Elle permet de diminuer la charge virale et d'augmenter l'espérance de vie» des patients, dit-il. «C'est une maladie différente, une épidémie avec un virus qu'on ne connaît pas. La plupart des spéculations qu'on avait pu faire étaient fausses», ajoute-t-il. Lui-même avait d’ailleurs au début de la pandémie assuré qu’elle ne ferait pas plus de 10 000 morts. La France en compte aujourd’hui près de 27 000. «On a été incapable en France de développer les stratégies de tests systématiques mises en place dans la plupart des autres pays. Pourtant, c'est banal. Je regrette que mes conseils n'aient pas été suivis d'effets», déplore-t-il encore dans sa vidéo. Auprès de Paris Match, il avait déjà dénoncé le Conseil scientifique, qu’il a quitté brutalement : «On ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels. Le consensus, c’est Pétain. Insupportable. On ne peut pas décider de cette manière.»
"Tu t’es planté la première fois"
Interrogé la semaine dernière sur Konbini, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a expliqué avoir mis en garde le professeur marseillais. «J’en ai parlé avec lui. Je lui ai dit : "Didier, tu es un bon médecin, un bon chercheur, un grand virologue reconnu… Quelle est l’utilité d’aller dire aux Français qu’il n’y aura pas de deuxième vague?"», a-t-il confié auprès du site Internet. Et d’ajouter : «Je lui ai dit : "Un, tu n’en sais rien. Deux, tu t’es planté la première fois, tu pensais qu’il n’y aurait pas de première vague…" Donc ça, il faut faire très gaffe.» Olivier Véran a également expliqué ne pas croire aux «prévisionnistes» mais aux «modélisateurs» et aux épidémiologistes, parce que là «c’est déjà plus solide».
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