Selon des médias locaux, l’attaque a débuté à l’heure de la prière du matin, aux alentours de 5h30, ce jeudi. Le nombre d’assaillants n’est pas encore connu - selon le journal kényan The Standard, des étudiants qui se sont échappés ont évoqué au moins cinq individus armés.
Selon la police kényane, ces derniers ont tiré dès leur entrée dans le campus. « Deux gardes postés à l'entrée de l'université ont été tués. On peut entendre les tirs retentir à l'intérieur, mais, à ce stade, on ne peut pas dire qui tire sur qui », a déclaré une représentante de la police sur place, ajoutant que les assaillants retenaient sans doute des étudiants en otages. Dès qu'ils ont entendu les premiers tirs, les gardes en faction dans les logements étudiants ont répondu par les armes.
Outre les deux morts signalés, il y aurait aussi quatre blessés, selon un bilan provisoire officiel. Mais selon les chiffres rapportés par la Croix-Rouge kényane, une trentaine de personnes auraient été admises dans les hôpitaux, dont quatre dans un état grave. La plupart pour des blessures par balle.
Rapidement, les forces de sécurité - police et armée - ont pénétré dans l'université. Une télévision kényane faisait état de tirs intenses en cours. Des explosions ont été également entendues.
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