Hier au palais, dans les discussions, il était inscrit à l’ordre du jour : les « manquements graves lors du contrôle des parrainages, la libération de tous les prisonniers politiques, les cas Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye et même l'affaire Karim Wade. Sur tous les sujets évoqués, président Sall est resté ambiguë, s’accrochant à des principes. Sur Les manquements graves des parrainages, Macky Sall a évoqué la Constitution, notamment en son article 92. Celui-ci dispose que « les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ». Egalement, les cas Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye et des prisonniers politiques, il oppose à ses hôtes du jour le principe de séparation des pouvoirs. Du reste, le président Sall s’est gardé de toute promesse. Seulement il se dit ouvert pour des solutions faisables. Une précision qui est de taille. Sur ces faits, quel peut-être l’intérêt d'une telle rencontre ? Puisque les membres de cette mission s’attendaient tous et de façon probable, à des réponses fondées sur des principes.
Alors, il fallait voir les visages des membres de la délégation, devant les caméras de la RTS, à leur sortie d’audience. Aliou Sarr ancien ministre des transports aériens, d’un air décidé s’est livré à un exercice pas du tout facile : convaincre de la pertinence de cette rencontre inopportune et à la limite insipide. Le maître des céans était, sans conteste en train de rire sous cap.
En se penchant sur le fond et la forme de la rencontre d’hier, l’on serait tenté de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cette entrevue. Car les griefs exposés au Prince sont les mêmes que d’autres ont soulevés dans la rue ou dans les médias. Peut-être qu’il est beaucoup plus sensible aux « chuchotements » qu’aux manifestations et marches.
Bref, l’audience d’après Aliou Sarr n’est teintée d’aucune faveur. Et c’est lui-même qui le dit, « Je rappelle que le collectif ne demande aucune faveur ce qu’il demande. C’est le respect des droits des Sénégalaises et des Sénégalais ».
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Alors, il fallait voir les visages des membres de la délégation, devant les caméras de la RTS, à leur sortie d’audience. Aliou Sarr ancien ministre des transports aériens, d’un air décidé s’est livré à un exercice pas du tout facile : convaincre de la pertinence de cette rencontre inopportune et à la limite insipide. Le maître des céans était, sans conteste en train de rire sous cap.
En se penchant sur le fond et la forme de la rencontre d’hier, l’on serait tenté de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cette entrevue. Car les griefs exposés au Prince sont les mêmes que d’autres ont soulevés dans la rue ou dans les médias. Peut-être qu’il est beaucoup plus sensible aux « chuchotements » qu’aux manifestations et marches.
Bref, l’audience d’après Aliou Sarr n’est teintée d’aucune faveur. Et c’est lui-même qui le dit, « Je rappelle que le collectif ne demande aucune faveur ce qu’il demande. C’est le respect des droits des Sénégalaises et des Sénégalais ».
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