Jeudi 28 juin 2017, Place de de la Nation. Il est 17 heures et les milliers de Sénégalais qui étaient venus dans cette fan zone dans l'espoir de fêter la qualification de leur équipe au deuxième tour de la Coupe du monde, refusent de quitter les lieux après l'élimination des "Lions" par la Colombie (défaite 1 à 0). Ils sont abattus, désarçonnés, déboussolés. Certains en ont même perdu l'usage de leurs jambes. Ils sont là, étendus sur l'asphalte. La pilule sera dure, très dure à avaler et la nuit qui s'apprête à tomber sur Dakar va durer une éternité. Le disque qui contient les images de liesse de 2002 est apparement si dur qu'il est impossible de l'actualiser.
Et pourtant, selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), les Sénégalais n'ont aucune raison de souffrir de cette élimination au premier tour. Le sieur Abdoulaye Sow fait le tour des plateaux télés et radios pour défendre mordicus que le Sénégal a atteint son objectif dans cette compétition. En termes plus clairs, Aliou Cissé et sa bande étaient en Russie juste pour participer et ils avaient déjà réservé leur billet retour pour le lendemain de leur troisième match contre la Colombie.
Sur l'échelle du manque de respect, difficile de toiser ce théoricien de l'échec.
Pourquoi l'élimination en quart de finale de la CAN 2017 est un scandale
Les observateurs étaient tous unanimes avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations 2017. Le niveau des équipes qui participaient à cette édition donnait largement favori le Sénégal, au vu de la qualité de l'effectif qu'il présentait. Le Nigéria absent, la Côte d'Ivoire, championne en titre n'était que l'ombre d'elle même. L'Egypte, absente de la compétition depuis 2010, était dans une phase de reconstruction. Le Maroc également. Le Cameroun qui était toujours à la recherche d'une génération à même d'assurer la relève de Eto'o et Cie ne faisait pas office de favori sur le papier. C'était enfin l'heure des "Lions" de la Téranga qui pouvaient asseoir une domination sans conteste sur le football africain.
Mais vous avez beau avoir tous les ingrédients réunis pour préparer un bon et succulent "Thiébou djeune", si vous ne les mettez pas entre les mains d'un cordon bleu, vous finissez toujours autour du bol du voisin à midi, dans l'espoir de calmer votre faim. Le Cameroun qui a terminé 2éme du groupe A, derrière le Burkina Faso sait qu'il n'a pas mille chances devant l'armada sénégalaise. Et la déclaration, après le quart de finale, du technicien belge à la tête des "Lions indomptables" montre à quel point un grand coach est essentiel dans une compétition internationale comme la CAN : "C’est un grand jour pour mon équipe. Peu de gens pensaient que nous franchirions ce cap et que nous serions en demi-finale. Nous avons joué contre une très forte équipe du Sénégal. Nous nous sommes battus comme jamais et nous avons contrecarré leurs multiples attaques. (...) Quatorze de mes joueurs disputent pour la première fois une Coupe d’Afrique des Nations et notre ambition a toujours été d’aller loin. L’élément le plus important était de jouer en équipe sur le terrain. En ce sens, vous ne pouvez pas dire qu’un joueur en particulier a été meilleur".
Un coup de maître que la presse camerounaise qualifiera comme un génial coup de bluff de la part de Bross.
Incapable de trouver une réponse tactique au schéma de son compère belge, Aliou Cissé se laisse berner comme le débutant qu'il est. Neutralisés et forcés à disputer les tirs au but, Sadio Mané et ses coéquipiers butent sur un jeune et superbe gardien de but. Dur retour sur terre. Le Sénégal avait les joueurs, mais pas le coach pour gagner la compétition qui s'offrait à lui.
Mais, pour l'éternel perdant, ce n'était pas un échec puisque le Sénégal avait fait un énorme pas vu ses résultats catastrophiques des précédentes campagnes africaines. La presse sportive sénégalaise et les observateurs, apparemment complices de cette culture de la défaite, omettent de rappeler à Augustin Senghor et sa clique de quel trou profond viennent les Egyptiens pour se qualifier en finale.
Et pourtant, selon le vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), les Sénégalais n'ont aucune raison de souffrir de cette élimination au premier tour. Le sieur Abdoulaye Sow fait le tour des plateaux télés et radios pour défendre mordicus que le Sénégal a atteint son objectif dans cette compétition. En termes plus clairs, Aliou Cissé et sa bande étaient en Russie juste pour participer et ils avaient déjà réservé leur billet retour pour le lendemain de leur troisième match contre la Colombie.
Sur l'échelle du manque de respect, difficile de toiser ce théoricien de l'échec.
Pourquoi l'élimination en quart de finale de la CAN 2017 est un scandale
Les observateurs étaient tous unanimes avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations 2017. Le niveau des équipes qui participaient à cette édition donnait largement favori le Sénégal, au vu de la qualité de l'effectif qu'il présentait. Le Nigéria absent, la Côte d'Ivoire, championne en titre n'était que l'ombre d'elle même. L'Egypte, absente de la compétition depuis 2010, était dans une phase de reconstruction. Le Maroc également. Le Cameroun qui était toujours à la recherche d'une génération à même d'assurer la relève de Eto'o et Cie ne faisait pas office de favori sur le papier. C'était enfin l'heure des "Lions" de la Téranga qui pouvaient asseoir une domination sans conteste sur le football africain.
Mais vous avez beau avoir tous les ingrédients réunis pour préparer un bon et succulent "Thiébou djeune", si vous ne les mettez pas entre les mains d'un cordon bleu, vous finissez toujours autour du bol du voisin à midi, dans l'espoir de calmer votre faim. Le Cameroun qui a terminé 2éme du groupe A, derrière le Burkina Faso sait qu'il n'a pas mille chances devant l'armada sénégalaise. Et la déclaration, après le quart de finale, du technicien belge à la tête des "Lions indomptables" montre à quel point un grand coach est essentiel dans une compétition internationale comme la CAN : "C’est un grand jour pour mon équipe. Peu de gens pensaient que nous franchirions ce cap et que nous serions en demi-finale. Nous avons joué contre une très forte équipe du Sénégal. Nous nous sommes battus comme jamais et nous avons contrecarré leurs multiples attaques. (...) Quatorze de mes joueurs disputent pour la première fois une Coupe d’Afrique des Nations et notre ambition a toujours été d’aller loin. L’élément le plus important était de jouer en équipe sur le terrain. En ce sens, vous ne pouvez pas dire qu’un joueur en particulier a été meilleur".
Un coup de maître que la presse camerounaise qualifiera comme un génial coup de bluff de la part de Bross.
Incapable de trouver une réponse tactique au schéma de son compère belge, Aliou Cissé se laisse berner comme le débutant qu'il est. Neutralisés et forcés à disputer les tirs au but, Sadio Mané et ses coéquipiers butent sur un jeune et superbe gardien de but. Dur retour sur terre. Le Sénégal avait les joueurs, mais pas le coach pour gagner la compétition qui s'offrait à lui.
Mais, pour l'éternel perdant, ce n'était pas un échec puisque le Sénégal avait fait un énorme pas vu ses résultats catastrophiques des précédentes campagnes africaines. La presse sportive sénégalaise et les observateurs, apparemment complices de cette culture de la défaite, omettent de rappeler à Augustin Senghor et sa clique de quel trou profond viennent les Egyptiens pour se qualifier en finale.
Les limites d'un sélectionneur qui apprend sur le banc d'une équipe nationale A
Cissé reste malgré la déception du peuple. Comme seule excuse, il n'a pas encore perdu en match officiel, depuis qu'il est à la tête de l'équipe nationale... Et si on faisait la liste des équipes qu'il a eu à affronter, Messieurs, dames ? Allez, l'exploit à mi-parcours du sélectionneur vaut le détour.
En éliminatoires de la CAN Gabon 2017, Cissé, bien aidé encore une fois par la presse sportive sénégalaise, se glorifie d'avoir fait un 6 sur 6. Les plus sensés se demandent jusqu'à présent comment on peut se vanter d'avoir fait un sans faute quand on a dans son groupe, le Burundi, la Namibie et le Niger (avec tout le respect qu'on doit à ces nations). A noter qu'en préliminaire des éliminatoires du Mondial 2018, il a fait match nul (2-2) à Antananarivo contre le Madagascar avant de remporter le match retour (3-0) à Dakar. Sans manquer de respect à ces différents adversaires, les U20 sénégalais se qualifieraient sans grosses difficultés à la CAN 2017 et assureraient également la qualif' pour les éliminatoires du Mondial.
Cissé fait encore étalage de ses carences lors des éliminatoires du Mondial
Dans un groupe plus qu'abordable que le Sénégal partage avec l'Afrique du Sud, le Cap-Vert et le Burkina Faso, Aliou Cissé trouve le moyen de se mettre des bâtons dans les roues. Il est battu en Afrique du Sud lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde. L'arbitre ghanéen, qui siffla un penalty imaginaire pour les "bafana-bafana", réussit à éclipser le coaching archi nul du sélectionneur sénégalais, qui avait choisi d'attendre une équipe largement inférieure en potentiel.
Lors de la troisième journée, le Sénégal reçoit le Burkina au stade Léopold Sédar Senghor. Devant un Paulo Duarte, mille fois plus fin, Cissé n'arrive à rien dans ce match. Il enferme ses joueurs dans un système de jeu sterile. Les "Etalons" repartent à Ouagadougou avec le point du nul (0-0). Lors du match retour dans la capitale burkinabé, le scénario de la première mi-temps offre des faveurs inespérées à Aliou Cissé. Le Burkina est contraint de jouer à 10 depuis la 33e minute de jeu après l'expulsion d'un de ses défenseurs. Là encore, il décide de jouer bas malgré la supériorité numérique et se fait berner par Duarte (2-2).
Cissé désigne le jeune gardien du Jaraaf Pape Seydou Ndiaye, coupable d'une faute de main sur l'égalisation de Traoré, comme responsable de cette contre-performance. Le pauvre sera privé de sélection dans les suivantes sorties de l'équipe nationale.
Menacé par les autorités, il pousse ses poulains au sursaut d'orgueil lors de la cinquième journée au Cap-Vert et assure l'essentiel contre un adversaire largement à sa portée. Entre temps, la FIFA avait déjà décidé de faire rejouer le match aller contre l'Afrique du Sud. La qualification est acquise, non sans doute, devant des adversaires qui ne comptaient pas dans leurs différents effectifs cinq (5) joueurs qui évoluent dans les cinq grands championnats européens. Et comme si le peuple avait tout compris, pas une once d'engouement ne suit cette qualification pour le rendez-vous de Russie.
En éliminatoires de la CAN Gabon 2017, Cissé, bien aidé encore une fois par la presse sportive sénégalaise, se glorifie d'avoir fait un 6 sur 6. Les plus sensés se demandent jusqu'à présent comment on peut se vanter d'avoir fait un sans faute quand on a dans son groupe, le Burundi, la Namibie et le Niger (avec tout le respect qu'on doit à ces nations). A noter qu'en préliminaire des éliminatoires du Mondial 2018, il a fait match nul (2-2) à Antananarivo contre le Madagascar avant de remporter le match retour (3-0) à Dakar. Sans manquer de respect à ces différents adversaires, les U20 sénégalais se qualifieraient sans grosses difficultés à la CAN 2017 et assureraient également la qualif' pour les éliminatoires du Mondial.
Cissé fait encore étalage de ses carences lors des éliminatoires du Mondial
Dans un groupe plus qu'abordable que le Sénégal partage avec l'Afrique du Sud, le Cap-Vert et le Burkina Faso, Aliou Cissé trouve le moyen de se mettre des bâtons dans les roues. Il est battu en Afrique du Sud lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde. L'arbitre ghanéen, qui siffla un penalty imaginaire pour les "bafana-bafana", réussit à éclipser le coaching archi nul du sélectionneur sénégalais, qui avait choisi d'attendre une équipe largement inférieure en potentiel.
Lors de la troisième journée, le Sénégal reçoit le Burkina au stade Léopold Sédar Senghor. Devant un Paulo Duarte, mille fois plus fin, Cissé n'arrive à rien dans ce match. Il enferme ses joueurs dans un système de jeu sterile. Les "Etalons" repartent à Ouagadougou avec le point du nul (0-0). Lors du match retour dans la capitale burkinabé, le scénario de la première mi-temps offre des faveurs inespérées à Aliou Cissé. Le Burkina est contraint de jouer à 10 depuis la 33e minute de jeu après l'expulsion d'un de ses défenseurs. Là encore, il décide de jouer bas malgré la supériorité numérique et se fait berner par Duarte (2-2).
Cissé désigne le jeune gardien du Jaraaf Pape Seydou Ndiaye, coupable d'une faute de main sur l'égalisation de Traoré, comme responsable de cette contre-performance. Le pauvre sera privé de sélection dans les suivantes sorties de l'équipe nationale.
Menacé par les autorités, il pousse ses poulains au sursaut d'orgueil lors de la cinquième journée au Cap-Vert et assure l'essentiel contre un adversaire largement à sa portée. Entre temps, la FIFA avait déjà décidé de faire rejouer le match aller contre l'Afrique du Sud. La qualification est acquise, non sans doute, devant des adversaires qui ne comptaient pas dans leurs différents effectifs cinq (5) joueurs qui évoluent dans les cinq grands championnats européens. Et comme si le peuple avait tout compris, pas une once d'engouement ne suit cette qualification pour le rendez-vous de Russie.
Non, Abdoulaye Sow, vos objectifs en Russie n'ont pas été atteints par Cissé
Le président de la Fédération Augustin Senghor et son vice-président ne sont jamais ébranlés par les échecs. Non, c'est tout le contraire. Ils sont à l'aise dans leurs costumes de loosers, avec des explications qui frisent souvent le ridicule.
Le 11 juin 2018, Me Augustin Senghor accorde un entretien au journal français Le Monde et décline les objectifs du Sénégal à la Coupe du monde 2018. "Nous sommes dans un groupe homogène. Notre objectif est clair et officiel : occuper l’une des deux premières places du groupe et passer le premier tour. Ensuite, à ce niveau, tout peut arriver. J’ai déclaré, lors d’une réception donnée par le maire de Vittel où nous étions en stage, que je souhaiterais affronter la France. On m’a dit que ce serait possible, mais seulement en finale…", confiait-il.
Et bizarrement, cet objectif a été nettement revu à la baisse par son vice-président Abdoulaye Sow, qui fait office de chargé de communication de la Fédération. Selon ce dernier, Cissé a atteint les objectifs que lui avait fixés par l'instance faîtière.
Alors, soit le vice-président et le président de la Fédé ne parlent pas le même langage, soit le premier cité prend tous les Sénégalais pour des demeurés.
Et que dire de l'inégalante attitude de Sow à toujours rejeter la faute sur d'inconnus coupables. "Il y a des Sénégalais qui souhaitaient l’échec du Sénégal en Coupe du monde. Que l’on prenne par exemple des scores fleuves, que l’on soit humilié. Mais heureusement leurs vœux n’ont pas été exaucés", dit-il dans les colonnes du quotidien Record. Magique façon d'insulter ceux-là même qui vous ont confié les rênes de leur football.
Prochaine étape, la CAN 2019, encore avec l'éternel perdant, son nullard de sélectionneur et leur pitoyable théoricien de l'échec. Mais aucun risque, ce peuple semble être déjà vacciné au manque de respect de ses dirigeants dont le manque de caractère s"est notamment manifesté par la validation du culot de Aliou Cissé à postuler pour le banc de la sélection A, si l"on sait son inexpérience criarde dans ce nouveau métier. La France dont nous nous sommes beaucoup inspirés, a fait les frais de cette transition joueur-capitaine-sélectionneur avec Platini pour constater l"ampleur du désastre auquel cela peut déboucher. Plus tard Maradona a payé de sa légende son passage à la tête de l'Albiceleste. A coté de ces icônes, le nom de notre coach sonne quand même creux. Un peu plus de cran aurait renvoyé le candidat Cissé à ses études.
Le 11 juin 2018, Me Augustin Senghor accorde un entretien au journal français Le Monde et décline les objectifs du Sénégal à la Coupe du monde 2018. "Nous sommes dans un groupe homogène. Notre objectif est clair et officiel : occuper l’une des deux premières places du groupe et passer le premier tour. Ensuite, à ce niveau, tout peut arriver. J’ai déclaré, lors d’une réception donnée par le maire de Vittel où nous étions en stage, que je souhaiterais affronter la France. On m’a dit que ce serait possible, mais seulement en finale…", confiait-il.
Et bizarrement, cet objectif a été nettement revu à la baisse par son vice-président Abdoulaye Sow, qui fait office de chargé de communication de la Fédération. Selon ce dernier, Cissé a atteint les objectifs que lui avait fixés par l'instance faîtière.
Alors, soit le vice-président et le président de la Fédé ne parlent pas le même langage, soit le premier cité prend tous les Sénégalais pour des demeurés.
Et que dire de l'inégalante attitude de Sow à toujours rejeter la faute sur d'inconnus coupables. "Il y a des Sénégalais qui souhaitaient l’échec du Sénégal en Coupe du monde. Que l’on prenne par exemple des scores fleuves, que l’on soit humilié. Mais heureusement leurs vœux n’ont pas été exaucés", dit-il dans les colonnes du quotidien Record. Magique façon d'insulter ceux-là même qui vous ont confié les rênes de leur football.
Prochaine étape, la CAN 2019, encore avec l'éternel perdant, son nullard de sélectionneur et leur pitoyable théoricien de l'échec. Mais aucun risque, ce peuple semble être déjà vacciné au manque de respect de ses dirigeants dont le manque de caractère s"est notamment manifesté par la validation du culot de Aliou Cissé à postuler pour le banc de la sélection A, si l"on sait son inexpérience criarde dans ce nouveau métier. La France dont nous nous sommes beaucoup inspirés, a fait les frais de cette transition joueur-capitaine-sélectionneur avec Platini pour constater l"ampleur du désastre auquel cela peut déboucher. Plus tard Maradona a payé de sa légende son passage à la tête de l'Albiceleste. A coté de ces icônes, le nom de notre coach sonne quand même creux. Un peu plus de cran aurait renvoyé le candidat Cissé à ses études.
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