Le Sénégal, à l’instar d’autres pays a fermé les lieux de culte (mosquées et églises) aux fins d’amoindrir les risques de contaminations de la maladie du Coronavirus. Cependant, il faudra désormais se préparer à un mois de ramadan inédit, sans Nafila (prière surérogatoire) dans les mosquées, en plein état d’urgence. Comment les Imams vont s’organiser avec les Nafilas pendant ce mois de recueillement et de prières, où le quotidien des Sénégalais est infecté par le Covid-19 ? Ces fidèles qui se priveront de la prière collective auront-ils d’autres alternatives pour compenser ce manque ?
Réponse dans cet entretien téléphonique avec l'Imam de Point E, Ahmad Kanté qui estime que « Non seulement c'est pas un péché de ne pas accomplir la prière de Nafila, mais la préservation de la vie prime sur les comportements de risque surtout en cette période marquée par la pandémie du coronavirus»
« Alors, il n'y a pas à organiser les Nafilas. Les prières de Nafilas, ce n'est pas appropriées de les tenir dans les moquées actuellement par rapport à la prévention. Donc la préservation de la vie prime sur les comportements de risque. Si on a pu suspendre les prières obligatoires à fortiori les Nafilas qui sont facultatifs. Donc il y a aucun péché si on ne les accomplit pas, même en temps d’ordinaire», déclare le religieux.
Il poursuit : « autres choses, le fait de les (Nafilas) faire en communauté ça aussi est une option. Car on trouve dans les lieux de droit islamique l’option de faire les Nafilas individuellement chez soi est également une option bien avant le corona (nouveau Coronavirus). Maintenant qu’il y a ce risque là, on conseille aux musulmans de faire leur prière à la maison. Parce que ce n’est pas forcément quand on est en groupe qu’on fait bien la prière », préconise l’imam de Point E au bout du fil .
Quid de la proposition de Ahmed Khalifa Niass, faisant état d’un « Nafila online » en cette période de couvre-feu et d'interdiction de rassemblement en raison de la propagation du virus ? Le religieux se demande comment est-ce possible de faire cette prière, avant de pester qu’il ne faut pas chercher des alternatives ambiguës aux fidèles.
Nafila Online: "Pas la peine de chercher des alternatives ambiguës"
« La prière de groupe doit se faire dans un même lieu avec des rangées qui commencent depuis l’Imam à la fin pour permettre aux fidèles de suivre les mouvements, la récitation des sourates faites par l’Imam. C’est comme cela que l’esthétique de la prière se présente, Parce que c’est tout une esthétique qu’il faut pas déranger. Donc on ne peut pas faire la prière sans cette esthétique dans la mosquée. Donc, c’est pas la peine de chercher forcément des alternatives ambiguës comme ça. Sinon, dés demain les gens vont vouloir prier en suivant certainement ceux qui sont aux Usa ou en Australie. Et cela va faire beaucoup de confusion. Alors que l’Islam a prévu une alternative si on ne peut pas prier dans la mosquée, on prie chez soi ou là où l’heure de la prière nous trouve. Et cela a toujours était comme ça. « Toute la terre est une mosquée sauf les cimetières et les lieux d'aisance », comme le disait le prophète Mahomet PSL »
Réponse dans cet entretien téléphonique avec l'Imam de Point E, Ahmad Kanté qui estime que « Non seulement c'est pas un péché de ne pas accomplir la prière de Nafila, mais la préservation de la vie prime sur les comportements de risque surtout en cette période marquée par la pandémie du coronavirus»
« Alors, il n'y a pas à organiser les Nafilas. Les prières de Nafilas, ce n'est pas appropriées de les tenir dans les moquées actuellement par rapport à la prévention. Donc la préservation de la vie prime sur les comportements de risque. Si on a pu suspendre les prières obligatoires à fortiori les Nafilas qui sont facultatifs. Donc il y a aucun péché si on ne les accomplit pas, même en temps d’ordinaire», déclare le religieux.
Il poursuit : « autres choses, le fait de les (Nafilas) faire en communauté ça aussi est une option. Car on trouve dans les lieux de droit islamique l’option de faire les Nafilas individuellement chez soi est également une option bien avant le corona (nouveau Coronavirus). Maintenant qu’il y a ce risque là, on conseille aux musulmans de faire leur prière à la maison. Parce que ce n’est pas forcément quand on est en groupe qu’on fait bien la prière », préconise l’imam de Point E au bout du fil .
Quid de la proposition de Ahmed Khalifa Niass, faisant état d’un « Nafila online » en cette période de couvre-feu et d'interdiction de rassemblement en raison de la propagation du virus ? Le religieux se demande comment est-ce possible de faire cette prière, avant de pester qu’il ne faut pas chercher des alternatives ambiguës aux fidèles.
Nafila Online: "Pas la peine de chercher des alternatives ambiguës"
« La prière de groupe doit se faire dans un même lieu avec des rangées qui commencent depuis l’Imam à la fin pour permettre aux fidèles de suivre les mouvements, la récitation des sourates faites par l’Imam. C’est comme cela que l’esthétique de la prière se présente, Parce que c’est tout une esthétique qu’il faut pas déranger. Donc on ne peut pas faire la prière sans cette esthétique dans la mosquée. Donc, c’est pas la peine de chercher forcément des alternatives ambiguës comme ça. Sinon, dés demain les gens vont vouloir prier en suivant certainement ceux qui sont aux Usa ou en Australie. Et cela va faire beaucoup de confusion. Alors que l’Islam a prévu une alternative si on ne peut pas prier dans la mosquée, on prie chez soi ou là où l’heure de la prière nous trouve. Et cela a toujours était comme ça. « Toute la terre est une mosquée sauf les cimetières et les lieux d'aisance », comme le disait le prophète Mahomet PSL »
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