Toute la journée, dimanche, Marc Ravalomanana est resté étroitement surveillé par les forces de l’ordre. Il a effectué ses trajets en hélicoptères ou en pick-up de la gendarmerie. Dans l’après-midi, il a pu se recueillir auprès de ses proches sans faire de déclaration à la presse.
Son porte parole, Guy Randrianarisoa se montre soulagé : « C’est la solidarité malgache qui a primé et nous adressons nos sincères remerciements qu’il y ait eu un dialogue et qu’on ait pu faire le maximum pour qu’il vienne assister à cet enterrement de sa sœur, a-t-il déclaré. Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Nous allons continuer le dialogue. Nous avons fait beaucoup de pas en avant et on continuera à lutter pour sa libération et qu’il puisse rejoindre son domicile ».
Preuve de sa bonne volonté, le clan Ravalomanana garde profil bas, appelle ses partisans au calme et soutient le gouvernement, actuellement en difficulté à l’Assemblée nationale. « En ce moment ce n’est pas nous qui détenons sa vie, c’est la présidence, souligne le porte-parole de Marc Ravalomanana. C’est normal qu’on doive faire une concession, mais une concession ne veut pas dire s’agenouiller ».
Pour lui, la libération définitive de Marc Ravalomanana est indispensable à la grande réconciliation politique. Et il se montre optimiste car même si l’ancien président reste en détention les discussions sont engagées.
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