Le secrétaire départemental du Saemes Cusems de Diourbel a rencontré la presse locale qualifie de «dilatoire» la récente sortie médiatique du ministre de l'éducation. Nguesso Ka invite le ministre de l'éducation nationale à convoquer les syndicats à la table de négociation. Sans cela avert-il, «Ibrahima Sall sera entièrement responsable d'éventuelles perturbations du système éducatif».
M. Kâ a tenu à rappeler aux tenants du pouvoir leurs promesses faites au moment où ils étaient dans l'opposition. Ainsi il a laissé entendre que "Il y a de cela 3 mois, une année blanche planait sur le système scolaire du Sénégal. Tous les partenaires de l'école, y compris les tenants actuels du pouvoir, nous avaient tendu la main pour nous demander de laisser tomber. Les problèmes allaient être réglés. Ce sont les tenants actuels du pouvoir qui disaient que toutes les questions posées par les enseignants sont légitimes et qu'ils allaient leur trouver une solution lorsqu'ils seraient au pouvoir".
Il se désole du fait que ces promesses ne sont pas jusqu'à présent été tenues. M. Kâ ajoute que "tout le monde a constaté que le ministre a rencontré le lundi les enseignants pour une deuxième fois. Lors de cette rencontre, il a dit qu'il s'agit d'une ouverture des négociations. Nous tenons à préciser que dans l'écrasante majorité des écoles du Sénégal, les conseils des classes du premier et du second semestre ne sont pas tenus parce que tout simplement les élèves n'ont pas encore reçu leurs bulletins de note. Dans ces conditions là, nous demandons pourquoi pouvons nous tenir les délibérations pour le BFEM pour autant avoir les livrets des élèves de troisième ? C'est un problème ». «L'autre problème, ajoute-t-il, nous avons entendu le ministre dire qu'il a un plan B. S'il a un problème B, nous avons un C ou D. Le seul plan qui vaille, c'est le plan-là qui va régler le problème des enseignants. L'heure n'est pas à ce discours qui cherche à mettre de l'huile dans le feu".
Le secrétaire départemental du Saemes Cusems a en outre souligné que "nous savons qu’il est entrain de faire le tour des radios pour faire du bavardage. L'heure n'est pas au bavardage, nous voulons des actes concrets".
Et de poursuivre que «le ministre veut mettre en mal les enseignants avec les populations. C'est une bataille perdue d'avance parce que les élèves, les parents d'élèves savent que si le système ne marche pas, c'est à cause de ces pratiques anciennes, dépassées qui consistent à faire dans le dilatoire, dans le tâtonnement et dans l'hésitation. Il essaie également de diviser les enseignants pour mieux régner. Cela ne passera pas. Nous lui demandons d'arrêter ce bavardage inutile. Posons des actes concrets. Il n'a qu'à convoquer les enseignants autour d'une table et dire ce qu'il peut faire. Les enseignants sont également des parents d'élèves, il n'est pas plus responsable que ces enseignants-là".
Il ajoute : "on ne peut pas, après 5 mois de grève, demander à ces enseignants d'arrêter leur mouvement. Ce que nous avons ont fait. Pourquoi alors servir un discours complètement dépassé ?"
Nguesso Ka prévient le ministre de l'éducation "s'il continue ce discours là, qui n'a pas de sens, si au moment des examens, il n'a pas proposé pas quelque chose de concrètes aux enseignants, s'il y a des perturbations, c'est de son entière responsabilité".
Le secrétaire départemental du Saemes Cusems a en outre souligné que "les enseignants savent ce que le gouvernement peut faire et ce qu'il ne peut pas faire. S'il nous dit des choses sérieuses, les enseignants prendront leur responsabilité. Et nous tous, nous n'avons pas intérêt à ce que cette année finisse mal".
Avec Sudonline
M. Kâ a tenu à rappeler aux tenants du pouvoir leurs promesses faites au moment où ils étaient dans l'opposition. Ainsi il a laissé entendre que "Il y a de cela 3 mois, une année blanche planait sur le système scolaire du Sénégal. Tous les partenaires de l'école, y compris les tenants actuels du pouvoir, nous avaient tendu la main pour nous demander de laisser tomber. Les problèmes allaient être réglés. Ce sont les tenants actuels du pouvoir qui disaient que toutes les questions posées par les enseignants sont légitimes et qu'ils allaient leur trouver une solution lorsqu'ils seraient au pouvoir".
Il se désole du fait que ces promesses ne sont pas jusqu'à présent été tenues. M. Kâ ajoute que "tout le monde a constaté que le ministre a rencontré le lundi les enseignants pour une deuxième fois. Lors de cette rencontre, il a dit qu'il s'agit d'une ouverture des négociations. Nous tenons à préciser que dans l'écrasante majorité des écoles du Sénégal, les conseils des classes du premier et du second semestre ne sont pas tenus parce que tout simplement les élèves n'ont pas encore reçu leurs bulletins de note. Dans ces conditions là, nous demandons pourquoi pouvons nous tenir les délibérations pour le BFEM pour autant avoir les livrets des élèves de troisième ? C'est un problème ». «L'autre problème, ajoute-t-il, nous avons entendu le ministre dire qu'il a un plan B. S'il a un problème B, nous avons un C ou D. Le seul plan qui vaille, c'est le plan-là qui va régler le problème des enseignants. L'heure n'est pas à ce discours qui cherche à mettre de l'huile dans le feu".
Le secrétaire départemental du Saemes Cusems a en outre souligné que "nous savons qu’il est entrain de faire le tour des radios pour faire du bavardage. L'heure n'est pas au bavardage, nous voulons des actes concrets".
Et de poursuivre que «le ministre veut mettre en mal les enseignants avec les populations. C'est une bataille perdue d'avance parce que les élèves, les parents d'élèves savent que si le système ne marche pas, c'est à cause de ces pratiques anciennes, dépassées qui consistent à faire dans le dilatoire, dans le tâtonnement et dans l'hésitation. Il essaie également de diviser les enseignants pour mieux régner. Cela ne passera pas. Nous lui demandons d'arrêter ce bavardage inutile. Posons des actes concrets. Il n'a qu'à convoquer les enseignants autour d'une table et dire ce qu'il peut faire. Les enseignants sont également des parents d'élèves, il n'est pas plus responsable que ces enseignants-là".
Il ajoute : "on ne peut pas, après 5 mois de grève, demander à ces enseignants d'arrêter leur mouvement. Ce que nous avons ont fait. Pourquoi alors servir un discours complètement dépassé ?"
Nguesso Ka prévient le ministre de l'éducation "s'il continue ce discours là, qui n'a pas de sens, si au moment des examens, il n'a pas proposé pas quelque chose de concrètes aux enseignants, s'il y a des perturbations, c'est de son entière responsabilité".
Le secrétaire départemental du Saemes Cusems a en outre souligné que "les enseignants savent ce que le gouvernement peut faire et ce qu'il ne peut pas faire. S'il nous dit des choses sérieuses, les enseignants prendront leur responsabilité. Et nous tous, nous n'avons pas intérêt à ce que cette année finisse mal".
Avec Sudonline
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