« Si je l’ai fait c’est parce que je me suis sentie dans une situation spéciale », explique-t-il. Pendant deux décennies d’exercice du métier d’avocat, Aissata Tall Sall dit n’avoir jamais vécu une telle situation dans sa carrière. « Quelqu’un qui se lève un matin, il prend son petit déjeuner, il se douche, il est rasé, il est propre, il va se consacrer au service de ses concitoyens, il subit là une agression publique au vu et au su de tout le monde ; au vu et au su des forces de police qui ont fini par décamper le champ de l’attaque, tellement que cette attaque-là était violente et lourde de danger, et qui lui seulement parce qu’il s’est défendu, s’est retrouvé en prison », s’indigne le maire de Matam, dans l’émission « Grand jury » de la RFM ce dimanche dont elle est l’invité.
Le porte-parole du Parti Socialiste (PS) n’a pas manqué de fustiger l’enquête menée dans cette affaire qu’elle voit prendre des allures partisanes. Pour l’avocate, « si cela peut arriver au Sénégal sans que les policiers qui enquêtent, qui sont là sous la disposition d’un ministre de l’intérieur qui est un politique, qui lui-même a commencé par presque juger l’affaire ; lorsque ces policiers disent on va mener une enquête dans un seul sens, dans le sens où la victime doit être coupable, et que tous les autres qui ont agressé on peut les laisser passer, je dis que le Sénégal est en danger », donne-t-elle comme raisons qui l’ont poussée à verser des larmes.
Le porte-parole du Parti Socialiste (PS) n’a pas manqué de fustiger l’enquête menée dans cette affaire qu’elle voit prendre des allures partisanes. Pour l’avocate, « si cela peut arriver au Sénégal sans que les policiers qui enquêtent, qui sont là sous la disposition d’un ministre de l’intérieur qui est un politique, qui lui-même a commencé par presque juger l’affaire ; lorsque ces policiers disent on va mener une enquête dans un seul sens, dans le sens où la victime doit être coupable, et que tous les autres qui ont agressé on peut les laisser passer, je dis que le Sénégal est en danger », donne-t-elle comme raisons qui l’ont poussée à verser des larmes.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24