« L’histoire parle à notre faveur. Pour rappel, au départ, nous avons même mis en place notre propre tribunal arbitral dans le domaine de la lutte contre le dopage, avec une première suspension établie à 4 ans et en cas de récidive, un bannissement à vie… », a souligné Lamine Diack. Avant d’ajouter : «De même, c’est nous qui avons été précurseurs en matière de contrôle hors-compétition. Nous avons bâti tout cela, comme le passeport biologique également, et nous nous sommes battus pour avoir à nos côtés les gouvernements car sans la loi avec nous, nous ne pouvions rien faire. Il n’y a qu’un appareil législatif qui pouvait contraindre un sportif à se soumettre à des contrôles inopinés, à nous ouvrir sa porte tout simplement. Donc que l’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que nous n’avons rien fait, où que nous avons couvert un système de dopage institutionnalisé car c’est totalement faux». C'était à la suite d’une enquête de la chaîne allemande, Ard, et du Sunday times qui révélaient que les Jeux olympiques et les Championnats du monde ont été remportés de 2011 à 2012 par des athlètes kenyans et russes contrôlés positifs. Pire, l’enquête évoquait un rapport en date de 2011 émanant de l’université Tubingen que l’Iaaf a mis dans les tiroirs alors qu’il mettait en cause plusieurs athlètes pour des faits de dopage.
Selon le journal « Libération », Lamine Diack qui devait revenir bientôt à Dakar pour parrainer le grand marathon de Eiffage a été placé en garde à vue puis inculpé pour corruption passive et blanchiment aggravé. Au même moment, son conseiller juridique Habib Cissé était lui mis en examen pour corruption passive.
Laissés pour libres, ils sont néanmoins placés sous contrôle judiciaire. En clair, ils ne peuvent pas quitter le territoire français sans autorisation du juge. Du côté des proches de Diack, on jure que toute cette affaire n’est qu’une cabale. N’empêche, la justice française soupçonne Diack et d’autres officiels de l’Iaaf d’avoir reçu des pots de vin de la Fédération russe pour couvrir ses athlètes soupçonnés de dopage.
Pour le moment, on parle au moins de trois cas avérés. Preuve que l’affaire est partie pour faire des vagues, le siège de l’Iaaf sis à Monaco a été perquisitionné mardi dernier alors que l’ancien administrateur anti dopage de l’Iaaf, Gabriel Dollé, était encore en- tendu sous le régime de la garde à vue à Nice.
C’est le 4 août dernier que le parquet financier de France a été saisi d’une dénonciation de l’Agence mondiale antidopage (Ama) sur des faits de corruption et de blanchiment mettant en cause plusieurs membres de la Fédération internationale d’athlétisme. Le 1er octobre 2015, le parquet financier a ouvert une information judiciaire pour corruption, recel, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs, confiée à trois juges d’instruction financiers du tribunal de grande instance de Paris.
Selon le journal « Libération », Lamine Diack qui devait revenir bientôt à Dakar pour parrainer le grand marathon de Eiffage a été placé en garde à vue puis inculpé pour corruption passive et blanchiment aggravé. Au même moment, son conseiller juridique Habib Cissé était lui mis en examen pour corruption passive.
Laissés pour libres, ils sont néanmoins placés sous contrôle judiciaire. En clair, ils ne peuvent pas quitter le territoire français sans autorisation du juge. Du côté des proches de Diack, on jure que toute cette affaire n’est qu’une cabale. N’empêche, la justice française soupçonne Diack et d’autres officiels de l’Iaaf d’avoir reçu des pots de vin de la Fédération russe pour couvrir ses athlètes soupçonnés de dopage.
Pour le moment, on parle au moins de trois cas avérés. Preuve que l’affaire est partie pour faire des vagues, le siège de l’Iaaf sis à Monaco a été perquisitionné mardi dernier alors que l’ancien administrateur anti dopage de l’Iaaf, Gabriel Dollé, était encore en- tendu sous le régime de la garde à vue à Nice.
C’est le 4 août dernier que le parquet financier de France a été saisi d’une dénonciation de l’Agence mondiale antidopage (Ama) sur des faits de corruption et de blanchiment mettant en cause plusieurs membres de la Fédération internationale d’athlétisme. Le 1er octobre 2015, le parquet financier a ouvert une information judiciaire pour corruption, recel, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs, confiée à trois juges d’instruction financiers du tribunal de grande instance de Paris.
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