Deux heures de sommeil. Lorsque RFI a contacté la porte-parole de l’entreprise Prisod au téléphone pour organiser cette visite, Susan Hermenau n’avait pas beaucoup dormi, sa société ayant dû à la hâte monter un village de tentes pour abriter 1 700 réfugiés.
A côté de bâtiments d’habitation classiques, l’Allemagne, qui attend 800 000 demandeurs d’asile cette année, doit improviser dans l’urgence. Des compromis sont nécessaires par rapport aux solutions les plus optimales.
« Nous avons transformé cette caserne en foyer de réfugiés avec un village de tentes en quelques heures, explique Susan Hermenau. C’est sûr nous sommes épuisés. Quand un millier de personnes arrivent et doivent être hébergés en une nuit dans un gymnase, personne n’est emballé par cette solution. Tout le monde privilégie des bâtiments en durs. Cela n’est parfois pas possible en quelques jours. Mais mieux vaut recourir à ces solutions provisoires que de laisser les gens dormir à la belle étoile. »
Une aubaine pour certaines entreprises
Certes l’accueil des réfugiés coûte de l’argent - près de 10 milliards cette année. Mais pour les sociétés qui fournissent des repas, vendent des conteneurs ou rénovent dans l’urgence des bâtiments, les carnets de commandes sont bien remplis. Ceux qui hébergent des réfugiés touchent une somme forfaitaire par personne et par jour comme pour les foyers. Et même certains hôtels mal placés se refont une santé.
Source : Rfi.fr
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