Imams, prêtres et représentants familles religieuses écoutant une nutritionniste de Nestle qui explique la composition des bouillons Maggi
Au Sénégal, il y a une réelle polémique qui entoure l'utilisation des bouillons culinaires produits par des firmes présentes sur place, ou importés de l'étranger. D'aucuns pensent que certains ingrédients contenus dans ces bouillons sont nocifs à la santé des consommateurs. Des pathologies comme le cancer, l'hypertension artérielle et certaines maladies des reins, sont même avancées. Dans le souci d'avoir plus d'informations sur un sujet aussi complexe, des imams, prêtres et représentants de familles religieuses du Sénégal ont pris part à visite dans les locaux de l'une des sociétés productrices de bouillon: la filiale Nestlé de Sénégal
Des experts nutritionnistes et techniciens qui agissent dans la chaîne de production des bouillons ont répondu aux interrogations de ces régulateurs sociaux, qui peuvent également constituer des relais spéciaux entre certaines composantes de la société. Les visiteurs du jour se sont essentiellement préoccupés de deux choses: la composante chimique Monosodium de Glamata (plus connu sous le nom de Adjinomoto) qui alimente souvent les débats sur les réseaux sociaux et autres sites internet et le taux de sel contenu dans les différents bouillons mis en vente.
Tout est dans le respect des dosages
D'après les différents nutritionnistes interrogés et le chef de l'équipe production, Mbaye Yade, les préjugés et autres intox diffusées dans les médias sociaux ne sont pas scientifiquement vérifiés. Toutefois, les habitudes culinaires des Sénégalais peuvent parfois emmener à une utilisation dangereuse des bouillons. "Pour chaque repas de six (6) personnes, il est recommander de ne mettre que 2 cubes de Maggi. Ce qui équivaudra à moins de 1,5 gramme de sel dans le ventre du consommateur. Et quand on sait que le corps humain n'a besoin que de 5 à 9 grammes de sel par jour, les bouillons produits par Nestlé, laisse carrément de la place à leurs utilisateurs pour aller consommer du sel dans d'autres produits", , a expliqué une experte en nutrition, qui participait aux échanges avec les religieux dans les locaux de Nestlé.
Elle ajoute que "de 60% de taux de sel dans leurs bouillons, Maggi est passé à 53% voire 48% pour se conformer à la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui est de 55%".
Le chef de l'équipe production, Mbaye Yade est revenu lui, sur les vertus thérapeutiques du Monosodium de Glamata, particulièrement pointé du doigt par les pourfendeurs des bouillons. Il assure que ce ingrédient participe à la bonne communication du cerveau avec les autres parties du corps humain. S'il est utilisé en parfait respect des dosages. Yade d'assurer que l'information selon laquelle, les bouillons sont fabriqués à base de restes de poissons et autres produits impropres à la consommation, est fausse. "L'oignon, l'ail, le sucre, le sel, gingembre, poivre, céleri, piment, monosodium de glamata, entre autres ingrédients, sont à la base des bouillons de Maggi", explique-t-il.
Des experts nutritionnistes et techniciens qui agissent dans la chaîne de production des bouillons ont répondu aux interrogations de ces régulateurs sociaux, qui peuvent également constituer des relais spéciaux entre certaines composantes de la société. Les visiteurs du jour se sont essentiellement préoccupés de deux choses: la composante chimique Monosodium de Glamata (plus connu sous le nom de Adjinomoto) qui alimente souvent les débats sur les réseaux sociaux et autres sites internet et le taux de sel contenu dans les différents bouillons mis en vente.
Tout est dans le respect des dosages
D'après les différents nutritionnistes interrogés et le chef de l'équipe production, Mbaye Yade, les préjugés et autres intox diffusées dans les médias sociaux ne sont pas scientifiquement vérifiés. Toutefois, les habitudes culinaires des Sénégalais peuvent parfois emmener à une utilisation dangereuse des bouillons. "Pour chaque repas de six (6) personnes, il est recommander de ne mettre que 2 cubes de Maggi. Ce qui équivaudra à moins de 1,5 gramme de sel dans le ventre du consommateur. Et quand on sait que le corps humain n'a besoin que de 5 à 9 grammes de sel par jour, les bouillons produits par Nestlé, laisse carrément de la place à leurs utilisateurs pour aller consommer du sel dans d'autres produits", , a expliqué une experte en nutrition, qui participait aux échanges avec les religieux dans les locaux de Nestlé.
Elle ajoute que "de 60% de taux de sel dans leurs bouillons, Maggi est passé à 53% voire 48% pour se conformer à la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui est de 55%".
Le chef de l'équipe production, Mbaye Yade est revenu lui, sur les vertus thérapeutiques du Monosodium de Glamata, particulièrement pointé du doigt par les pourfendeurs des bouillons. Il assure que ce ingrédient participe à la bonne communication du cerveau avec les autres parties du corps humain. S'il est utilisé en parfait respect des dosages. Yade d'assurer que l'information selon laquelle, les bouillons sont fabriqués à base de restes de poissons et autres produits impropres à la consommation, est fausse. "L'oignon, l'ail, le sucre, le sel, gingembre, poivre, céleri, piment, monosodium de glamata, entre autres ingrédients, sont à la base des bouillons de Maggi", explique-t-il.
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