Les vagues dévorent déjà la bande de terre et se préparent à s’offrir en dessert les campements touristiques qui y sont érigés. A certains endroits, elles se sont déjà mêlées aux eaux fluviales et menacent les villages de Salguiri, Pilote-Bar, Keur-bernard et Tassinère. Le site prévu pour la future Université des métiers de Saint-Louis est aussi dans l’œil du cyclone. Il fait en effet face à l’une des brèches. Le malheur ne venant jamais seul, le risque de disparition des habitations s’accompagne également d’une salinisation déjà largement entamée des terres cultivables.
Au terme d’une équipée en pirogue qui l’a conduit jeudi 1er novembre, sur les lieux, le ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Aly Haidar, venu partager les préoccupations des populations prévoit de revenir sur le site avec les techniciens de son département. Ils s’appliqueront alors à « voir quelles réponses donner aux préoccupations de ces populations ». Aly Haidar a fait état de tests à réaliser dans l’immédiat, avant d’explorer d’autres pistes de solutions. Il a toutefois fait remarquer que celle relative à « la construction de murs de protection, déjà expérimentée à Rufisque (trois milliards de francs Cfa) et Saly-Portudal (1,2 milliard de francs CFa), est très coûteuse. Souvent, l’Etat met du temps pour mobiliser les moyens.» La solution du relogement des populations sera par ailleurs mise à l’étude avec son collègue de l’Urbanisme.
Il faut rappeler que l’ouverture artificielle d’une brèche, à sept kilomètres au sud de la ville de Saint-Louis, suite à la crue d’octobre 2003, a radicalement changé « l’inondabilité » de la cité. En effet, depuis cette époque, la ville n’a plus été inondée par le fleuve car l’élargissement de la brèche, qui est devenue la nouvelle embouchure, permet aux eaux de s’évacuer rapidement lors des crues. Mais, ce répit pour la ville de Saint-Louis, a constitué un drame pour l’île de Doune Baba Dièye. Ce village, victime de la furie des eaux, est désormais rayé de la carte.
Source : Sud quotidien
Au terme d’une équipée en pirogue qui l’a conduit jeudi 1er novembre, sur les lieux, le ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Aly Haidar, venu partager les préoccupations des populations prévoit de revenir sur le site avec les techniciens de son département. Ils s’appliqueront alors à « voir quelles réponses donner aux préoccupations de ces populations ». Aly Haidar a fait état de tests à réaliser dans l’immédiat, avant d’explorer d’autres pistes de solutions. Il a toutefois fait remarquer que celle relative à « la construction de murs de protection, déjà expérimentée à Rufisque (trois milliards de francs Cfa) et Saly-Portudal (1,2 milliard de francs CFa), est très coûteuse. Souvent, l’Etat met du temps pour mobiliser les moyens.» La solution du relogement des populations sera par ailleurs mise à l’étude avec son collègue de l’Urbanisme.
Il faut rappeler que l’ouverture artificielle d’une brèche, à sept kilomètres au sud de la ville de Saint-Louis, suite à la crue d’octobre 2003, a radicalement changé « l’inondabilité » de la cité. En effet, depuis cette époque, la ville n’a plus été inondée par le fleuve car l’élargissement de la brèche, qui est devenue la nouvelle embouchure, permet aux eaux de s’évacuer rapidement lors des crues. Mais, ce répit pour la ville de Saint-Louis, a constitué un drame pour l’île de Doune Baba Dièye. Ce village, victime de la furie des eaux, est désormais rayé de la carte.
Source : Sud quotidien
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