Cela fait trois ans que l'UPADS attend ce congrès dit « de la réunification ». La date a déjà été fixée à plusieurs reprises, sans cesse repoussée. La dernière échéance annoncée est elle-même rejetée par une partie des cadres. Pour Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, l'un des vice-présidents de l'UPADS, cette levée de boucliers n'est cependant liée qu'à une simple question de procédure et un compromis est encore possible : « C’est un des permanents qui a convoqué le congrès, le bureau politique et le Conseil national. Maintenant, la façon dont cette convocation s’est faite a posé problème, c’est sur ce point qu’il y a des débats. Mais nous pensons que nous allons pouvoir mettre les choses d’aplomb pour que cela se fasse normalement ».
Christophe Moukouéké, un autre responsable du parti, estime de son côté que cette question de procédure cache des désaccords politiques plus profonds : « Nous avons constaté l’émergence de deux lignes politiques. Une ligne, celle que nous incarnons et qu’incarne la majorité des vice-présidents de l’UPADS, qui veut que nous nous présentions comme un parti véritablement de l’opposition. Et il y a une autre ligne qui a tendance à accepter la volonté du pouvoir ».
Pour Christophe Moukouéké ce congrès risque de marquer un « passage en force » de la tendance UPADS plus conciliante vis-à-vis du pouvoir. Le cadre appelle donc au boycott du congrès prévu du 7 au 9 juin.
Source : Rfi.fr
Christophe Moukouéké, un autre responsable du parti, estime de son côté que cette question de procédure cache des désaccords politiques plus profonds : « Nous avons constaté l’émergence de deux lignes politiques. Une ligne, celle que nous incarnons et qu’incarne la majorité des vice-présidents de l’UPADS, qui veut que nous nous présentions comme un parti véritablement de l’opposition. Et il y a une autre ligne qui a tendance à accepter la volonté du pouvoir ».
Pour Christophe Moukouéké ce congrès risque de marquer un « passage en force » de la tendance UPADS plus conciliante vis-à-vis du pouvoir. Le cadre appelle donc au boycott du congrès prévu du 7 au 9 juin.
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