C’est l’avertissement qui a été donné hier mardi à Dakar par les responsables du Comité scientifique médical. C’était à l’occasion d’une rencontre organisée sur le thème « Café et santé » visant à éclairer l’opinion sur ce sujet d’actualité majeure.
Sur la question, les spécialistes sont formels. Pour éviter des ennuis de santé il faut juste prendre deux ou trois tasses de café par jour, soit une consommation modérée de moins de 200 mg adaptée à l’organisme. Jusqu’à cinq tasses par jour la consommation peut être tolérée pour une personne. Mais, au-delà on parle de surconsommation de caféine qui peut provoquer des troubles de santé chez les consommateurs.
En s’exprimant hier, mardi 12 juin à l’occasion d’une rencontre sur la problématique « café et santé », le Comité scientifique chargé de faire la prévention liée à la consommation du produit a haussé le ton pour éclairer l’opinion sur les effets de la surconsommation de cet excitant qui est susceptible de déclencher des maladies comme l’anxiété, les tremblements, les céphalées, les palpitations, les troubles digestives, voire une certaine nervosité... Autrement dit, être confronté à des effets délétères, que l’on peut retrouver dans le café quand on dépasse la quantité de consommation recommandée, selon Amadou Makhtar Dièye, Professeur de Pharmacologie à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et par ailleurs membre du Comité scientifique.
C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il a invité les consommateurs à ne pas exagérer afin d’éviter les effets non désirés du café. Raison de plus, a laissé entendre le professeur, pour que la Campagne intitulée ignite (style de présentation où les participants disposent de cinq minutes pour la faire une présentation orale d'un sujet illustrée par un diaporama (présentation) de 20 diapos) «café et santé » milite en faveur de la clarification à l’opinion et surtout les professionnels de santé sur la relation entre le café et la santé. Une manière de lever les équivoques pour mettre un terme à certaines controverses. Pour étayer leurs arguments, les professionnels de la santé soutiennent que leurs sources proviennent de la littérature scientifique et des études visant à expliquer les différentes composants du café, ses effets sur les performances intellectuelles et physiques, et ses effets psychostimulants.
La campagne lancée depuis deux ans au Sénégal est menée par un groupe de spécialistes composé de diabétologues, des endocrinologues, des cardiologues et des pharmacologues.
A quel café se fier ?
La campagne de promotion sur le café continue de susciter des interrogations au niveau du secteur de la Santé. Si des professeurs de renommée internationale continuent de confirmer les bienfaits du café depuis fort longtemps, d’autres scientifiques sénégalais pour leur part, dénoncent par contre la campagne intensifiée et très agressive menée depuis deux ans en vue de promouvoir son utilisation dans notre pays. Selon ces sources médicales, les dérapages ont été constatés depuis l’année dernière quand des élèves de différentes écoles publiques et du privé du Sénégal ont été pris comme cibles pour des dons de gobelets gratuits de café.
Une situation qui a provoqué l’ire de certains scientifiques sénégalais qui soutiennent qu’ils ne vont pas rester muets face à cette campagne dont l’objectif vise à créer des situations de dépendances chez ces enfants. Ce que nos sources jugent « scandaleux » surtout quand il s’agit d’enfants qui sont en âge scolaire et qui sont réellement exposés. Les mêmes sources jugent très « anormal » de parler du café sans parfois rappeler ses méfaits.
Les mêmes sources soutiennent que le café est nocif à terme et interpellent d’ailleurs le ministère de la Santé et de l’Action sociale, les associations, les parents d’élèves, ainsi que les universités, sur ces messages à forte doses publicitaires sur le café et d’autres produits que consomment de plus en plus les sénégalais et dont ils jugent leur publicité très scandaleuse. Elles ont invité les différents acteurs à réagir afin de contrecarrer l’entrée non contrôlée de ces produits déversés au Sénégal et qui seraient à l’origine de plusieurs maladies et affections dont souffrent les populations.
Avec Sudonline
Sur la question, les spécialistes sont formels. Pour éviter des ennuis de santé il faut juste prendre deux ou trois tasses de café par jour, soit une consommation modérée de moins de 200 mg adaptée à l’organisme. Jusqu’à cinq tasses par jour la consommation peut être tolérée pour une personne. Mais, au-delà on parle de surconsommation de caféine qui peut provoquer des troubles de santé chez les consommateurs.
En s’exprimant hier, mardi 12 juin à l’occasion d’une rencontre sur la problématique « café et santé », le Comité scientifique chargé de faire la prévention liée à la consommation du produit a haussé le ton pour éclairer l’opinion sur les effets de la surconsommation de cet excitant qui est susceptible de déclencher des maladies comme l’anxiété, les tremblements, les céphalées, les palpitations, les troubles digestives, voire une certaine nervosité... Autrement dit, être confronté à des effets délétères, que l’on peut retrouver dans le café quand on dépasse la quantité de consommation recommandée, selon Amadou Makhtar Dièye, Professeur de Pharmacologie à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et par ailleurs membre du Comité scientifique.
C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il a invité les consommateurs à ne pas exagérer afin d’éviter les effets non désirés du café. Raison de plus, a laissé entendre le professeur, pour que la Campagne intitulée ignite (style de présentation où les participants disposent de cinq minutes pour la faire une présentation orale d'un sujet illustrée par un diaporama (présentation) de 20 diapos) «café et santé » milite en faveur de la clarification à l’opinion et surtout les professionnels de santé sur la relation entre le café et la santé. Une manière de lever les équivoques pour mettre un terme à certaines controverses. Pour étayer leurs arguments, les professionnels de la santé soutiennent que leurs sources proviennent de la littérature scientifique et des études visant à expliquer les différentes composants du café, ses effets sur les performances intellectuelles et physiques, et ses effets psychostimulants.
La campagne lancée depuis deux ans au Sénégal est menée par un groupe de spécialistes composé de diabétologues, des endocrinologues, des cardiologues et des pharmacologues.
A quel café se fier ?
La campagne de promotion sur le café continue de susciter des interrogations au niveau du secteur de la Santé. Si des professeurs de renommée internationale continuent de confirmer les bienfaits du café depuis fort longtemps, d’autres scientifiques sénégalais pour leur part, dénoncent par contre la campagne intensifiée et très agressive menée depuis deux ans en vue de promouvoir son utilisation dans notre pays. Selon ces sources médicales, les dérapages ont été constatés depuis l’année dernière quand des élèves de différentes écoles publiques et du privé du Sénégal ont été pris comme cibles pour des dons de gobelets gratuits de café.
Une situation qui a provoqué l’ire de certains scientifiques sénégalais qui soutiennent qu’ils ne vont pas rester muets face à cette campagne dont l’objectif vise à créer des situations de dépendances chez ces enfants. Ce que nos sources jugent « scandaleux » surtout quand il s’agit d’enfants qui sont en âge scolaire et qui sont réellement exposés. Les mêmes sources jugent très « anormal » de parler du café sans parfois rappeler ses méfaits.
Les mêmes sources soutiennent que le café est nocif à terme et interpellent d’ailleurs le ministère de la Santé et de l’Action sociale, les associations, les parents d’élèves, ainsi que les universités, sur ces messages à forte doses publicitaires sur le café et d’autres produits que consomment de plus en plus les sénégalais et dont ils jugent leur publicité très scandaleuse. Elles ont invité les différents acteurs à réagir afin de contrecarrer l’entrée non contrôlée de ces produits déversés au Sénégal et qui seraient à l’origine de plusieurs maladies et affections dont souffrent les populations.
Avec Sudonline
Autres articles
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"
-
Kaolack : un violent incendie ravage le marché Guédj