Le Rénovateur Diégane Sène, membre de la majorité présidentielle a déclaré ce dimanche 21 novembre que la sortie (il a écrit une lettre à Me Wade dans laquelle il lui disait que sa candidature est irrecevable) d’Idrissa Seck sur la candidature de Me Wade a créé un désordre au sein du Pouvoir.
«(…) ce que je remarque, c’est que, c’est vrai, cette situation venant d’Idrissa Seck, a créé, je ne dirai même pas le trouble mais une atmosphère désastreuse dans le camp de la majorité», a confié le camarade de Djibo Leyti ce dimanche lors de l’émission «Remue-ménage» de la Rfm non sans demander à l’ancien Premier ministre, qui est dans une logique «de succession», de faire son choix.
«Je crois qu’Idrissa Seck est dans une logique de succession alors que nous, nous avons investi Abdoulaye Wade pour le faire réélire. Donc, il n’a qu’à choisir entre l’opposition et le Pouvoir», a demandé l’ancien ministre qui pense que son camp respectera le verdict du conseil constitutionnel. «Si le conseil constitutionnel invalide la candidature de Me Wade, nous nous plierons. Nous sommes des démocrates», a-t-il fait savoir même s’il est convaincu que ce scénario n’aura pas lieu parce que «c’est une facilité et un choix personnel ; cela veut dire qu’il (Wade) est conscient que la Constitution qui était en vigueur jusqu’en 2002, en ce qui concerne la durée du mandat ne s’appliquait pas à lui».
«(…) cela m’étonnerait que le Conseil constitutionnel l’invalide (la candidature de Wade)», soutient le Professeur au Centre d’études des sciences de l’information qui se fonde sur des exemples de la république français.
«Lorsque Lionel Jospin est arrivé en 1997 par suite de la dissolution du Gouvernement Juppé, il s’est tout de suite engagé même durant la campagne électorale à deux choses : premièrement, ramener le mandat présidentiel de 7 à 5 ans en disant qu’il s’appliquera cette réforme lui-même, après avoir renforcé le principe de la limitation des mandats à deux. Parce qu’il est nommé Premier ministre de cohabitation de 97 à 20020», a raconté Diégane. «Donc, s’il était élu en 2002, il se l’appliquerait, cela veut dire qu’il n’aura qu’un quinquennat en tant que Président de la République, considérant qu’il est au Pouvoir depuis 1997», a-t-il enseigné.
«Ensuite, Jacques Chirac lui-même, lorsqu’il a été réélu en 2002, il avait un quinquennat mais ce qui s’est passé par la suite, c’est que tout le monde savait que Chirac pouvait se représenter s’il le voulait. Et jusqu’au dernier moment, il a laissé planer le doute sur sa candidature.
En 2005, j’entends encore Bernadette Chirac, son épouse, dire qu’il n’est pas exclu que son mari se représente», a poursuivi l’ancien ministre qui se demande où se trouvaient les juristes français.
«Je me demande où étaient les constitutionnalistes français qui ont été consultés à l’époque», se questionne Diégane sène qui n’a pas hésite à se procurer une tentative de réponse. «En tout cas, ils n’en ont dit mot pour la raison bien simple, peut-être, qu’il n’y avait pas un homme trop pressé voire arrogant qui leur a posé la question», a-t-il insinué.
«(…) ce que je remarque, c’est que, c’est vrai, cette situation venant d’Idrissa Seck, a créé, je ne dirai même pas le trouble mais une atmosphère désastreuse dans le camp de la majorité», a confié le camarade de Djibo Leyti ce dimanche lors de l’émission «Remue-ménage» de la Rfm non sans demander à l’ancien Premier ministre, qui est dans une logique «de succession», de faire son choix.
«Je crois qu’Idrissa Seck est dans une logique de succession alors que nous, nous avons investi Abdoulaye Wade pour le faire réélire. Donc, il n’a qu’à choisir entre l’opposition et le Pouvoir», a demandé l’ancien ministre qui pense que son camp respectera le verdict du conseil constitutionnel. «Si le conseil constitutionnel invalide la candidature de Me Wade, nous nous plierons. Nous sommes des démocrates», a-t-il fait savoir même s’il est convaincu que ce scénario n’aura pas lieu parce que «c’est une facilité et un choix personnel ; cela veut dire qu’il (Wade) est conscient que la Constitution qui était en vigueur jusqu’en 2002, en ce qui concerne la durée du mandat ne s’appliquait pas à lui».
«(…) cela m’étonnerait que le Conseil constitutionnel l’invalide (la candidature de Wade)», soutient le Professeur au Centre d’études des sciences de l’information qui se fonde sur des exemples de la république français.
«Lorsque Lionel Jospin est arrivé en 1997 par suite de la dissolution du Gouvernement Juppé, il s’est tout de suite engagé même durant la campagne électorale à deux choses : premièrement, ramener le mandat présidentiel de 7 à 5 ans en disant qu’il s’appliquera cette réforme lui-même, après avoir renforcé le principe de la limitation des mandats à deux. Parce qu’il est nommé Premier ministre de cohabitation de 97 à 20020», a raconté Diégane. «Donc, s’il était élu en 2002, il se l’appliquerait, cela veut dire qu’il n’aura qu’un quinquennat en tant que Président de la République, considérant qu’il est au Pouvoir depuis 1997», a-t-il enseigné.
«Ensuite, Jacques Chirac lui-même, lorsqu’il a été réélu en 2002, il avait un quinquennat mais ce qui s’est passé par la suite, c’est que tout le monde savait que Chirac pouvait se représenter s’il le voulait. Et jusqu’au dernier moment, il a laissé planer le doute sur sa candidature.
En 2005, j’entends encore Bernadette Chirac, son épouse, dire qu’il n’est pas exclu que son mari se représente», a poursuivi l’ancien ministre qui se demande où se trouvaient les juristes français.
«Je me demande où étaient les constitutionnalistes français qui ont été consultés à l’époque», se questionne Diégane sène qui n’a pas hésite à se procurer une tentative de réponse. «En tout cas, ils n’en ont dit mot pour la raison bien simple, peut-être, qu’il n’y avait pas un homme trop pressé voire arrogant qui leur a posé la question», a-t-il insinué.
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