C'est une dispute à propos de soldes non payés qui a mis le feu aux poudres au propre comme au figuré, puisqu'après quelques heures d'affrontements au sein de la plus grande caserne de Juba, un dépôt de munitions a explosé provoquant un énorme panache de fumée dans le ciel.
Cette caserne abrite les forces spéciales. Elle est déjà celle où a éclaté la guerre civile le 15 décembre dernier, lorsque des unités favorables à Riek Machar et d'autres loyales au président Salva Kiir se sont affrontées.
Des autorités soucieuses d'éradiquer les soldes fantômes
Cette fois-ci, des soldats excédés de n'avoir pas reçu leur paie s'en sont pris à la commission chargée de distribuer les soldes.
Manifestement soucieuse d'éradiquer les soldes fantômes, les autorités avaient imposé une présence physique aux soldats pour percevoir leur solde. Elles avaient aussi dressé des listes, provoquant la colère de ceux qui n'y figuraient pas.
Comment en est-on arrivé à sortir les fusils ? Cela reste un mystère. Toujours est-il que les affrontements ont agité la ville durant plusieurs heures, faisant craindre à la population une réédition des combats meurtriers de décembre. Les habitants de Juba sont restés terrés chez eux et les marchés ont gardé portes closes.
Cet incident révèle l'état de déliquescence des institutions mais aussi l'indiscipline et l'anarchie qui semblent régner au sein de la frange de l'armée restée fidèle au président Salva Kiir.
Source : Rfi.fr
Cette caserne abrite les forces spéciales. Elle est déjà celle où a éclaté la guerre civile le 15 décembre dernier, lorsque des unités favorables à Riek Machar et d'autres loyales au président Salva Kiir se sont affrontées.
Des autorités soucieuses d'éradiquer les soldes fantômes
Cette fois-ci, des soldats excédés de n'avoir pas reçu leur paie s'en sont pris à la commission chargée de distribuer les soldes.
Manifestement soucieuse d'éradiquer les soldes fantômes, les autorités avaient imposé une présence physique aux soldats pour percevoir leur solde. Elles avaient aussi dressé des listes, provoquant la colère de ceux qui n'y figuraient pas.
Comment en est-on arrivé à sortir les fusils ? Cela reste un mystère. Toujours est-il que les affrontements ont agité la ville durant plusieurs heures, faisant craindre à la population une réédition des combats meurtriers de décembre. Les habitants de Juba sont restés terrés chez eux et les marchés ont gardé portes closes.
Cet incident révèle l'état de déliquescence des institutions mais aussi l'indiscipline et l'anarchie qui semblent régner au sein de la frange de l'armée restée fidèle au président Salva Kiir.
Source : Rfi.fr
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