Les nouvelles autorités vont-elles casser le contrat de gestion de l’hôtel King Fahd Palace, ex Méridien Présidentiel confié à la Société hôtelière Africaine(Sha) de Mamadou Racine Sy ? A entendre le ministre de la culture et du tourisme Youssou Ndour, qui participait hier lundi 23 juillet à un conseil interministériel sur le secteur, l’Etat sénégalais envisage de lancer un appel d’offres international pour la reprise dudit King Fahd Palace. Selon l’actuel patron du département de la culture et du tourisme, des discussions sont en cours entre l’état et l’actuel gérant pour arriver éventuellement à un appel d’offres. « Nous allons examiner, discuter, échanger pour arriver éventuellement à un appel d’offres qui concernera la société actuelle qui va soumissionner le moment venu », a-t-il déclaré.
Le ministre du Tourisme et de la culture a ainsi assuré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités concernant ce dossier qui sera géré dans la plus grande transparence.» Dans ce dossier, les ministères des Transports, de l’Economie et des Finances, le secteur privé et «l’ensemble des acteurs concernés seront consultés avant que nous ne prenions une décision de le laisser public ou de le privatiser », a encore fait savoir le ministre. Réagissant par rapport aux informations parues dans la presse ces derniers jours et faisant état d’un «privilège» accordé aux étrangers dans ce dossier, le ministre soutient qu’ «aucun appel d’offres n’a été lancé à ce jour et la gestion de l’hôtel est toujours assurée par la société de Racine Sy. Il n’ya pas et il n’y aura jamais de favoritisme dans ce dossier. L’Etat n’est pas là pour jouer au favoritisme, mais pour restaurer le droit dans la plus grande clarté », a-t-il déclaré. Selon Youssou Ndour, «Nous n’avons pas de complexe d’infériorité au point de confier la gestion de l’hôtel a un expatrié au lieu d’un Sénégalais même si celui-ci en a les compétences.»
Racine Sy fait de la résistance
Mais l’actuel gérant de l’hôtel en question en l’occurrence Mamadou Racine Sy, PDG de SHA-Soleil d’Afrique, qui a pris part au dit conseil interministériel, ne l’entend pas de cette oreille et semble faire de la « résistance». Il a fait savoir pour sa part que, « la gestion de l’hôtel King Fahd Palace ne sera pas remise en cause par les autorités sénégalaises.» Pour lui, le gouvernement doit inviter le secteur privé «à réfléchir sur comment améliorer le King Fahd Palace et s’il y a des insuffisances, tenter ensemble de les réparer.»
Pour ne pas porter un « grave préjudice » à l’image de l’hôtel et à celle de la destination, le ministre a invité tous les sénégalais à la «responsabilité» car dit-il, « Il faut que l’on garde la crédibilité de l’hôtel. Je voudrais dire donc aux uns et aux autres que l’Etat n’est pas dans une logique de nuire à qui que ce soit », a-t-il déclaré.
Par ailleurs au cours de ce conseil interministériel, les autorités ont laissé entendre que la TVA de 10% appliqué sur le secteur ne bougera pas, du moins pour l’heure. En revanche, si tant est que la volonté politique de promouvoir le secteur est réel, le conseil semble avoir raté l’occasion de donner un signal fort en ne prenant pas de décisions hardies concernant les nombreuses taxes aéroportuaires qui ont tendance à détourner le potentiel de touristes internationaux de la destination Sénégal. Des mesures immédiates voire urgentes dans ce sens et calquées sur les périodes de vacances dans l’hexagone, seraient de nature à encourager le retour des principaux marchés émetteurs.
Avec Sudonline
Le ministre du Tourisme et de la culture a ainsi assuré que «l’Etat prendra toutes ses responsabilités concernant ce dossier qui sera géré dans la plus grande transparence.» Dans ce dossier, les ministères des Transports, de l’Economie et des Finances, le secteur privé et «l’ensemble des acteurs concernés seront consultés avant que nous ne prenions une décision de le laisser public ou de le privatiser », a encore fait savoir le ministre. Réagissant par rapport aux informations parues dans la presse ces derniers jours et faisant état d’un «privilège» accordé aux étrangers dans ce dossier, le ministre soutient qu’ «aucun appel d’offres n’a été lancé à ce jour et la gestion de l’hôtel est toujours assurée par la société de Racine Sy. Il n’ya pas et il n’y aura jamais de favoritisme dans ce dossier. L’Etat n’est pas là pour jouer au favoritisme, mais pour restaurer le droit dans la plus grande clarté », a-t-il déclaré. Selon Youssou Ndour, «Nous n’avons pas de complexe d’infériorité au point de confier la gestion de l’hôtel a un expatrié au lieu d’un Sénégalais même si celui-ci en a les compétences.»
Racine Sy fait de la résistance
Mais l’actuel gérant de l’hôtel en question en l’occurrence Mamadou Racine Sy, PDG de SHA-Soleil d’Afrique, qui a pris part au dit conseil interministériel, ne l’entend pas de cette oreille et semble faire de la « résistance». Il a fait savoir pour sa part que, « la gestion de l’hôtel King Fahd Palace ne sera pas remise en cause par les autorités sénégalaises.» Pour lui, le gouvernement doit inviter le secteur privé «à réfléchir sur comment améliorer le King Fahd Palace et s’il y a des insuffisances, tenter ensemble de les réparer.»
Pour ne pas porter un « grave préjudice » à l’image de l’hôtel et à celle de la destination, le ministre a invité tous les sénégalais à la «responsabilité» car dit-il, « Il faut que l’on garde la crédibilité de l’hôtel. Je voudrais dire donc aux uns et aux autres que l’Etat n’est pas dans une logique de nuire à qui que ce soit », a-t-il déclaré.
Par ailleurs au cours de ce conseil interministériel, les autorités ont laissé entendre que la TVA de 10% appliqué sur le secteur ne bougera pas, du moins pour l’heure. En revanche, si tant est que la volonté politique de promouvoir le secteur est réel, le conseil semble avoir raté l’occasion de donner un signal fort en ne prenant pas de décisions hardies concernant les nombreuses taxes aéroportuaires qui ont tendance à détourner le potentiel de touristes internationaux de la destination Sénégal. Des mesures immédiates voire urgentes dans ce sens et calquées sur les périodes de vacances dans l’hexagone, seraient de nature à encourager le retour des principaux marchés émetteurs.
Avec Sudonline
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