La Cocora, née fin décembre, face à la percée des rebelles de la Seleka qui se rapprochaient de Bangui, revient sur la scène. Fouiller les voitures, procéder à l’arrestation des personnes jugées suspectes ou en lien avec la rébellion, et mener des actions de vigilance, telles sont ses actions.
Lévy Yakité, son coordonnateur, veut être explicite : « Lorsqu’on active la flamme du nationalisme, c’est une flamme qui brille, qui brûle et qui ne s’éteint pas vite ! Et rien ne nous dit encore aujourd’hui que tout est fini ! Si le danger est loin de nous, ces barrières vont disparaître d’elles-mêmes ! »
Lévy Yakité enfonce le clou. Un ultimatum d’un mois est donné au gouvernement d’union nationale. Il doit veiller au cantonnement des rebelles et passer à leur désarmement. Sinon, la Cocora demandera sa démission à tout prix, selon son chef :
« D’ici la fin du mois de mars, si rien n’est fait pour délivrer nos parents des exactions en tous genres, de la part des éléments du Seleka, nous allons demander la démission, pure et simple de ce gouvernement ! Ce gouvernement aura brillé par son incapacité de sauver les Centrafricains ! »
La Cocora va plus loin. Elle demande que la médiation de la crise centrafricaine soit retirée des mains de la CEEAC, pour être confiée à l’Union africaine, à cause de l’implication de certains Etats dans la crise.
Une manifestation est prévue dans les prochains jours par les jeunes, en soutien aux forces sud-africaines présentes dans le pays. Les jeunes partisans de François Bozizé entendent également interpeller le président Jacob Zuma, pour qu’il renforce la présence de ces troupes en Centrafrique, afin de contrer une possible entrée des rebelles dans la capitale.
Dépêche RFI
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