Selon Malick Ndiaye, l’objectif de cette chaîne est clair : rendre visible le travail de l’Assemblée nationale et renforcer le lien de confiance entre les citoyens et leurs représentants. « La chaîne parlementaire aura pour vocation de rendre visible le travail parlementaire dans toute sa diversité et en toute transparence », a-t-il déclaré. Il la conçoit comme « un outil de vérité, de pédagogie et de pluralisme ».
Le projet s’inscrit dans une volonté de rapprochement entre les élus et la population, en mettant en avant les actions sur le terrain et l’ancrage local des députés. Pour le président de l’Assemblée, cette initiative vise à montrer une institution à l’œuvre, dans sa réalité quotidienne, loin des seuls grands discours politiques.
Mais cette chaîne ne se limitera pas à une portée nationale. Malick Ndiaye a également souligné sa dimension panafricaine, affirmant que le média sera ouvert aux débats et échanges interparlementaires à l’échelle du continent. « La chaîne parlementaire que nous voulons n’aura pas seulement une dimension nationale ; elle sera aussi ouverte sur le continent. Elle fera la promotion des échanges interparlementaires, des débats sur l’intégration africaine et, surtout, des grandes causes continentales », a-t-il expliqué.
Au cours du séminaire, les participants ont également abordé le fonctionnement, le mode de financement et le statut éditorial de la future chaîne. Autant de chantiers encore en réflexion, mais jugés essentiels à la concrétisation de ce projet jugé stratégique pour la transparence et la vitalité démocratique du Sénégal.
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