On les attendait sur le trône de l’Afrique 20 ans après leur premier sacre. Hélas ! Le sort a plutôt préféré les Chipopolos de la Zambie. Mais comme on le dit, découragement n’est pas ivoirien. Et cet adage local a été une fois encore matérialisé avec l’accueil triomphal réservé à Didier Drogba et ses partenaires par un peuple ivoirien prostré toute la nuit du dimanche 12 février au lundi 13 du même mois. Plusieurs milliers de personnes se sont réunies à l’aéroport d’Abidjan pour apporter leur soutien aux vice-champions d’Afrique. Après un décollage mouvementé à Libreville à cause de fortes pluies, l’avion affrété par l’Etat ivoirien a atterri sur le tarmac de l’aéroport abidjanais à 17h 01 mn. Sept minutes après, le couple présidentiel s’est rendu au bas de l’avion pour embrasser les valeureux ambassadeurs du football ivoirien. C’est Sidy Diallo, le président de la FIF, qui a été le premier à descendre de l’engin volant. Il a été suivi par François Zahoui. Ensuite, ont défilé les joueurs. Héroïque tout au long du parcours continental, Jean-Jacques Gosso Gosso a été le plus applaudi. Après les civilités avec les personnalités venues les accueillir, les Eléphants ont été reçus au salon d’honneur où le chef de l’Etat leur a témoigné son admiration et ses encouragements. « Vos compatriotes sont fiers de vous. Bravo à vous. Vous avez eu un parcours sans faute. Vous avez fait honneur à notre chère patrie. Vous n’avez pas ramené la Coupe, mais vous n’avez pas perdu le match. Mais, ce n’est que partie remise. Je suis sûr que vous allez nous ramener la Coupe l’année prochaine. Sachez que découragement n’est pas Ivoirien. Bravo à vous tous ! », a ainsi félicité le premier capitaine des Eléphants. Le visage fermé, les joueurs ont ensuite pris un bain de foule dans une ambiance folle.
L’émotion au rendez-vous
Après cet hommage au plus haut sommet, le Président Ouattara et la Séléfanto se dirigent vers l’esplanade du pavillon d’honneur qui est noir de monde. C’est l’explosion de joie. La foule, qui a entre-temps grossit, exulte et acclame les Eléphants. Certains supporteurs sont intenables, comme cette jeune fille qui se jette dans les bras de Drogba et fond littéralement en larmes. Les Eléphants s’offrent un chaleureux bain de foule. Autographes par-ci, séances photos par-là. Le service de service de sécurité est obligé de jouer des coudes, pour protéger les Eléphants. Ils regagnent le salon présidentiel. Le temps de souffler, quelques minutes, avant de prendre place à bord de leur bus. Direction, l’hôtel du Golf, leur tanière. L’engin peine à se frayer un chemin. Il est pris en chasse par une horde de supporters en délire, qui ovationne Didier Drogba et ses amis. Le cortège est même immobilisé, sur la voie express de l’aéroport, au niveau du monument Attoungblan. Puis, il reprend sa route, pour aborder le boulevard Giscard d’Estaing, où une impressionnante haie humaine, composée de plusieurs milliers d’âmes, est dressée des deux côtés de la voie. Des cris de joie fusent de partout. Les Eléphants sont applaudis et félicités. Cette procession joyeuse durera près de deux heures, avant de s’ébranler au Golf hôtel.
Ainsi, tous ceux qui s’attendaient à voir le peuple ivoirien brûler cette génération dorée, ont tout simplement été pris au dépourvu. C’est cela l’exception ivoirienne !
L’émotion au rendez-vous
Après cet hommage au plus haut sommet, le Président Ouattara et la Séléfanto se dirigent vers l’esplanade du pavillon d’honneur qui est noir de monde. C’est l’explosion de joie. La foule, qui a entre-temps grossit, exulte et acclame les Eléphants. Certains supporteurs sont intenables, comme cette jeune fille qui se jette dans les bras de Drogba et fond littéralement en larmes. Les Eléphants s’offrent un chaleureux bain de foule. Autographes par-ci, séances photos par-là. Le service de service de sécurité est obligé de jouer des coudes, pour protéger les Eléphants. Ils regagnent le salon présidentiel. Le temps de souffler, quelques minutes, avant de prendre place à bord de leur bus. Direction, l’hôtel du Golf, leur tanière. L’engin peine à se frayer un chemin. Il est pris en chasse par une horde de supporters en délire, qui ovationne Didier Drogba et ses amis. Le cortège est même immobilisé, sur la voie express de l’aéroport, au niveau du monument Attoungblan. Puis, il reprend sa route, pour aborder le boulevard Giscard d’Estaing, où une impressionnante haie humaine, composée de plusieurs milliers d’âmes, est dressée des deux côtés de la voie. Des cris de joie fusent de partout. Les Eléphants sont applaudis et félicités. Cette procession joyeuse durera près de deux heures, avant de s’ébranler au Golf hôtel.
Ainsi, tous ceux qui s’attendaient à voir le peuple ivoirien brûler cette génération dorée, ont tout simplement été pris au dépourvu. C’est cela l’exception ivoirienne !
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