Le président autoproclamé Michel Djotodia. REUTERS/Alain Amontchi
Le premier objectif est atteint. La Centrafrique est bel et bien inscrite ce jeudi 26 septembre sur l'agenda international. Le Premier ministre centrafricain s'en est félicité à l'issue de la réunion. Nicolas Tyangaye a trouvé des raisons d'espérer. Nous voyons, a t-il dit, que la communauté internationale se mobilise pour aider un pays en détresse.
Tous les participants ont pris conscience de la gravité de la situation humanitaire et sécuritaire en RCA, même les plus réticents à s'impliquer. Les Américains ont visiblement changé de posture. L'attentat terroriste qui vient de se produire dans la capitale kényane y est sans doute pour quelque chose. Il a en tous cas renforcé les arguments de ceux qui pensent comme la France qu'un Etat centrafricain plongé dans l'arnarchie fait courir des risques à toute la région.
Reste maintenant à concrétiser les engagements pris. Il faut que les Nations unies apportent leur soutien à la Misca, la force panafricaine qui prévoit d'envoyer 3 600 soldats. Seuls 1 500 ont pu aujourd'hui être déployés, ce qui est insuffisant pour tenter de ramener l'ordre dans la capitale et le reste du pays.
D'ici la fin du mois prochain, la France espère faire voter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution en faveur d'un soutien financier et logistique à la Misca. Une deuxième résolution pourrait, d'ici six mois, proposer cette fois une opération de maintien de la paix des Nations unies.
Source : Rfi.fr
Tous les participants ont pris conscience de la gravité de la situation humanitaire et sécuritaire en RCA, même les plus réticents à s'impliquer. Les Américains ont visiblement changé de posture. L'attentat terroriste qui vient de se produire dans la capitale kényane y est sans doute pour quelque chose. Il a en tous cas renforcé les arguments de ceux qui pensent comme la France qu'un Etat centrafricain plongé dans l'arnarchie fait courir des risques à toute la région.
Reste maintenant à concrétiser les engagements pris. Il faut que les Nations unies apportent leur soutien à la Misca, la force panafricaine qui prévoit d'envoyer 3 600 soldats. Seuls 1 500 ont pu aujourd'hui être déployés, ce qui est insuffisant pour tenter de ramener l'ordre dans la capitale et le reste du pays.
D'ici la fin du mois prochain, la France espère faire voter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution en faveur d'un soutien financier et logistique à la Misca. Une deuxième résolution pourrait, d'ici six mois, proposer cette fois une opération de maintien de la paix des Nations unies.
Source : Rfi.fr
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