« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Le problème ce n’est pas la circulaire, qui, du reste, rappelle une partie du protocole de prise en charge d’une urgence (la traçabilité). Ce qui est inquiétant, c’est de voir un ministre intervenir à un niveau opérationnel aussi bas (une note de rappel interne du Directeur général de la santé aux administrateurs hospitaliers aurait suffit) » soutient d’emblée le Dr Serigne Falilou Samb.
Le praticien dans le privé ajoute qu’ « on attendait de la part du ministre la proposition d’un plan stratégique de gestion des urgences au Sénégal qui impliquerait toutes les forces vives. La gestion d’une urgence ne commence pas à la porte de l’hôpital et toutes les urgences militaires, civiles, domestiques, environnementales nécessitent inéluctablement une gestion médicale. »
Poursuivant, notre interlocuteur estime aussi que cette circulaire « entretient une confusion très grave » dans la mesure où, selon lui, « on confond ministère de la Santé publique et le secteur public de la santé ». Et de déplorer le fait que « le secteur privé de la santé n’est associé à rien c’est-à-dire ni aux programmes, ni à l’élaboration des politiques de santé. Et pourtant, il a réussi là où le public a lamentablement échoué. Le ministre oublie que les cliniques privées travaillent sous D.S.P (Délégation de Service Public) et peuvent être d’un apport considérable dans la gestion des urgences. Ce qui, d’ailleurs, fait partie de leur quotidien ».
A en croire toujours Dr Serigne Falilou Samb, un plan stratégique de gestion des urgences au niveau départemental pouvait impliquer dans un système de garde tour- nante les cliniques privées « avec des stratégies de compensation financière». L’essentiel, selon lui, c’est mettre au centre du dispositif le patient et de créer les conditions d’une sécurité sanitaire sans faille. « L’exercice de la médecine est une obligation de moyens. La médecine est un art pratique et non de la philosophie encore moins des voeux pieux » ajoute ce membre de l’Ordre des médecins du Sénégal.
Urgences médicales : Tous les Sénégalais en sursis
A l’en croire, il serait impératif de sortir le SAMU national de l’opérationnel pour en faire un véritable centre stratégique de coordination, d’orientation et d’organisation des secours et urgences du Sénégal. Pis, estime-t-il, « ce SAMU tel qu’il est conçu est juste un outil cosmétique destiné à quelques privilégiés de Dakar et son coût peut ne pas être social du tout (pour certains) ». Le Dr Falilou Samb préconise enfin que dans chaque région une équipe de coordination soit rapidement mobilisable en cas de besoin. Une équipe mixte constituée des acteurs de la santé, des sapeurs-pompiers, des forces de défense et de sécurité, de l’administration territoriale etc.
Le Témoin
Le praticien dans le privé ajoute qu’ « on attendait de la part du ministre la proposition d’un plan stratégique de gestion des urgences au Sénégal qui impliquerait toutes les forces vives. La gestion d’une urgence ne commence pas à la porte de l’hôpital et toutes les urgences militaires, civiles, domestiques, environnementales nécessitent inéluctablement une gestion médicale. »
Poursuivant, notre interlocuteur estime aussi que cette circulaire « entretient une confusion très grave » dans la mesure où, selon lui, « on confond ministère de la Santé publique et le secteur public de la santé ». Et de déplorer le fait que « le secteur privé de la santé n’est associé à rien c’est-à-dire ni aux programmes, ni à l’élaboration des politiques de santé. Et pourtant, il a réussi là où le public a lamentablement échoué. Le ministre oublie que les cliniques privées travaillent sous D.S.P (Délégation de Service Public) et peuvent être d’un apport considérable dans la gestion des urgences. Ce qui, d’ailleurs, fait partie de leur quotidien ».
A en croire toujours Dr Serigne Falilou Samb, un plan stratégique de gestion des urgences au niveau départemental pouvait impliquer dans un système de garde tour- nante les cliniques privées « avec des stratégies de compensation financière». L’essentiel, selon lui, c’est mettre au centre du dispositif le patient et de créer les conditions d’une sécurité sanitaire sans faille. « L’exercice de la médecine est une obligation de moyens. La médecine est un art pratique et non de la philosophie encore moins des voeux pieux » ajoute ce membre de l’Ordre des médecins du Sénégal.
Urgences médicales : Tous les Sénégalais en sursis
A l’en croire, il serait impératif de sortir le SAMU national de l’opérationnel pour en faire un véritable centre stratégique de coordination, d’orientation et d’organisation des secours et urgences du Sénégal. Pis, estime-t-il, « ce SAMU tel qu’il est conçu est juste un outil cosmétique destiné à quelques privilégiés de Dakar et son coût peut ne pas être social du tout (pour certains) ». Le Dr Falilou Samb préconise enfin que dans chaque région une équipe de coordination soit rapidement mobilisable en cas de besoin. Une équipe mixte constituée des acteurs de la santé, des sapeurs-pompiers, des forces de défense et de sécurité, de l’administration territoriale etc.
Le Témoin
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