Pour la coalition Lamuka, hors de question de cautionner une fraude électorale. « Pourquoi entrerait-on dans un gouvernement formé sur la base d'un accord passé entre Cach [la plateforme de Félix Tshisekedi, NDLR] et le FCC (Front commun congolais, la plateforme de Joseph Kabila, NDLR) ? » S'interroge Pierre Lumbi, directeur de campagne de Martin Fayulu.
« Qu'on nous parle de la main tendue, c'est impudique, ce n'est pas acceptable. C'est une main qui n'est pas propre », rejette Pierre Lumbi. Le directeur de campagne de Martin Fayulu s'insurge : « Aller là [au gouvernement] pour faire quoi ? Pour prendre des poses ? Et un gouvernement d'union nationale, sur quelles bases ? On peut avoir un gouvernement d'union nationale, mais sur la base de la vérité bien sûr. »
Ce refus avait déjà été émis par différents regroupements politiques de cette plateforme électorale, mais les messages de félicitation de certains députés proches de l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, avaient jeté le trouble. Et surtout le silence de ce cofondateur de Lamuka. Dans l'entourage de Moïse Katumbi, on assure que l'ancien gouverneur, très occupé, fixera rapidement l'opinion. Mais qu'il est bel et bien engagé au sein de la coalition qui soutient Martin Fayulu et son combat pour la vérité des urnes.
S’il y a eu une tolérance pendant la campagne – Ensemble, sa plateforme électorale, avait accepté que certains députés issus des Kasaï, fiefs de Félix Tshisekedi, fassent campagne pour lui –, cette même tolérance ne s'appliquera, dit-on, en cas de participation au gouvernement. Mais Lamuka n'exclut pas des ralliements individuels. « Le débauchage des cadres de l'opposition, c'est la coutume en Kabilie », explique un de ses leaders.
Les députés Lamuka siégeront au Parlement
Malgré la contestation des résultats, les députés nationaux comme provinciaux de Lamuka siégeront bien dans leurs assemblées respectives, en attendant la fin du contentieux. C'est le doyen des députés, Gabriel Kyungu, issu de Lamuka, qui prend la tête du bureau provisoire de l'Assemblée. « Nous ne sommes pas pour la politique de la chaise vide et nous allons assumer le leadership de l'opposition », assure Pierre Lumbi.
La Lamuka continue donc de contester la légalité de l’arrêt de la Cour constitutionnelle ayant confirmé la victoire de Félix Tshisekedi.
Ce qui choque, explique Eve Baizaba, secrétaire général du MLC et membre de Lamuka, c'est notamment que la Cour constitutionnelle dit avoir reçu de la Commission électorale tous les PV des bureaux de vote jusqu'au centre national de traitement de résultats. Des documents auxquels les avocats de Martin Fayulu n'ont jamais eu accès.
Les avocats n'ont jamais eu accès à ces dossiers et la Céni elle-même avait dit qu'il n'était pas important pour elle de verser ces procès-verbaux étant donné que la circonscription pour ce scrutin, c'est toute l'étendue du territoire national.
Eve Bazaiba, membre de la Lamuka
La coalition Lamuka dit être prête à introduire des recours au niveau régional et international pour faire reconnaître la vérité des urnes
« Qu'on nous parle de la main tendue, c'est impudique, ce n'est pas acceptable. C'est une main qui n'est pas propre », rejette Pierre Lumbi. Le directeur de campagne de Martin Fayulu s'insurge : « Aller là [au gouvernement] pour faire quoi ? Pour prendre des poses ? Et un gouvernement d'union nationale, sur quelles bases ? On peut avoir un gouvernement d'union nationale, mais sur la base de la vérité bien sûr. »
Ce refus avait déjà été émis par différents regroupements politiques de cette plateforme électorale, mais les messages de félicitation de certains députés proches de l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, avaient jeté le trouble. Et surtout le silence de ce cofondateur de Lamuka. Dans l'entourage de Moïse Katumbi, on assure que l'ancien gouverneur, très occupé, fixera rapidement l'opinion. Mais qu'il est bel et bien engagé au sein de la coalition qui soutient Martin Fayulu et son combat pour la vérité des urnes.
S’il y a eu une tolérance pendant la campagne – Ensemble, sa plateforme électorale, avait accepté que certains députés issus des Kasaï, fiefs de Félix Tshisekedi, fassent campagne pour lui –, cette même tolérance ne s'appliquera, dit-on, en cas de participation au gouvernement. Mais Lamuka n'exclut pas des ralliements individuels. « Le débauchage des cadres de l'opposition, c'est la coutume en Kabilie », explique un de ses leaders.
Les députés Lamuka siégeront au Parlement
Malgré la contestation des résultats, les députés nationaux comme provinciaux de Lamuka siégeront bien dans leurs assemblées respectives, en attendant la fin du contentieux. C'est le doyen des députés, Gabriel Kyungu, issu de Lamuka, qui prend la tête du bureau provisoire de l'Assemblée. « Nous ne sommes pas pour la politique de la chaise vide et nous allons assumer le leadership de l'opposition », assure Pierre Lumbi.
La Lamuka continue donc de contester la légalité de l’arrêt de la Cour constitutionnelle ayant confirmé la victoire de Félix Tshisekedi.
Ce qui choque, explique Eve Baizaba, secrétaire général du MLC et membre de Lamuka, c'est notamment que la Cour constitutionnelle dit avoir reçu de la Commission électorale tous les PV des bureaux de vote jusqu'au centre national de traitement de résultats. Des documents auxquels les avocats de Martin Fayulu n'ont jamais eu accès.
Les avocats n'ont jamais eu accès à ces dossiers et la Céni elle-même avait dit qu'il n'était pas important pour elle de verser ces procès-verbaux étant donné que la circonscription pour ce scrutin, c'est toute l'étendue du territoire national.
Eve Bazaiba, membre de la Lamuka
La coalition Lamuka dit être prête à introduire des recours au niveau régional et international pour faire reconnaître la vérité des urnes
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