Au Tchad, les deux syndicats du personnel de la justice parlent de « nominations illogiques sans aucun égard pour l’expérience professionnelle ou encore les qualités des magistrats désignés ». Ceci est grave pour des juridictions d’un niveau aussi élevé, estime Abdoulaye Cheikh, président du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) :
« Ces nominations n’ont obéi à aucun critère arrêté dans la Constitution tchadienne et ce sont des nominations sur des bases claniques, familiales. Et voilà que les magistrats les plus gradés à l’exception de quatre ou cinq, les autres ne sont que des gens qui n’ont même pas totalisé dix ans d’exercice ».
Le plus grave selon les deux syndicats, c’est que les décisions concernant le fonctionnement du ministère de la Justice viennent d’ailleurs. Il est temps que cessent ces dérives et c’est pourquoi ils demandent à rencontrer le chef de l’Etat pour lui expliquer dans le détail pourquoi la justice tchadienne est aussi décriée par les citoyens.
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