Les faits sont là, la stratégie « à droite toute » sur les thèmes régaliens de l'immigration et de la sécurité qui ont marqué la campagne du premier tour, a échoué. En témoigne l’énorme score de Marine Le Pen. Comme ont coutume de le dire les dirigeants frontistes « les Français ont préféré l’original à la copie ». Mais pour autant, Nicolas Sarkozy est aujourd’hui plus combatif que jamais. On l'a vu dès hier soir lorsqu’il a proposé à Francois Hollande qu’il y ait trois débats, pas moins, dans un entre-deux-tours.
Le candidat socialiste a bien sur refusé, mais cela montre l’envie d'en découdre de Nicolas Sarkozy. Car il estime que dans ce duel, ce face à face qui commence avec son rival socialiste, il garde ses chances de l’emporter.
Tout d’abord parce qu’il se réjouit du temps de parole retrouvé. « Dorénavant, ce ne sera plus du 9 contre 1 », fait valoir son entourage, « mais du 1 contre 1 », c'est-à-dire que le président-candidat va pouvoir concentrer tous ses coups contre le candidat socialiste, et tenter de susciter un « référendum anti-Hollande », prouver qu’il n’est pas l’homme de la situation, qu’il n'a pas les épaules –comme on dit alors que Nicolas Sarkozy mettra lui en avant sa capacité à gérer les crises comme il assure l'avoir fait ces dernières années, comme il assure avoir évité à « la France le sort de la Grèce ».
Voilà pourquoi dès hier soir, Nicolas Sarkozy appelait « à la confrontation des projets », disait comprendre les inquiétudes des Français, tandis que l UMP clamait haut et fort que c’était « un nouveau match qui commençait » pour le second tour.
Nicolas Sarkozy a-t-il encore des chances de l’emporter ?
Rien n’est fait, mais ça va être très difficile. Car voilà, Nicolas Sarkozy contraint à un périlleux grand écart qui va devoir séduire les électeurs frontistes tout en tentant de rassembler au centre. Bref, réconcilier l’eau et le feu .
Cela sera d’autant moins facile que la dynamique n’est pas de son côté après ce premier tour perdu et que le report de voix n’est pas en sa faveur.
Alors que Francois Hollande peut compter sur un report massif des électeurs du Front de gauche et des écologistes, Nicolas Sarkozy, selon les sondages, n’obtiendrait que 50% des voix du FN et 25 % des voix du MoDem. Et, 40% des voix centristes iraient même à Francois Hollande.
Alors rien n’est impossible, mais, on le voit, cela va être terriblement difficile pour Nicolas Sarkozy. Ses chances de l’emporter sont extrêmement minces.
Les militants de l'UMP sont plutôt optimistes. Ils pensent que tout est possible au second tour : quinze jours pour renverser la tendance.
Le candidat socialiste a bien sur refusé, mais cela montre l’envie d'en découdre de Nicolas Sarkozy. Car il estime que dans ce duel, ce face à face qui commence avec son rival socialiste, il garde ses chances de l’emporter.
Tout d’abord parce qu’il se réjouit du temps de parole retrouvé. « Dorénavant, ce ne sera plus du 9 contre 1 », fait valoir son entourage, « mais du 1 contre 1 », c'est-à-dire que le président-candidat va pouvoir concentrer tous ses coups contre le candidat socialiste, et tenter de susciter un « référendum anti-Hollande », prouver qu’il n’est pas l’homme de la situation, qu’il n'a pas les épaules –comme on dit alors que Nicolas Sarkozy mettra lui en avant sa capacité à gérer les crises comme il assure l'avoir fait ces dernières années, comme il assure avoir évité à « la France le sort de la Grèce ».
Voilà pourquoi dès hier soir, Nicolas Sarkozy appelait « à la confrontation des projets », disait comprendre les inquiétudes des Français, tandis que l UMP clamait haut et fort que c’était « un nouveau match qui commençait » pour le second tour.
Nicolas Sarkozy a-t-il encore des chances de l’emporter ?
Rien n’est fait, mais ça va être très difficile. Car voilà, Nicolas Sarkozy contraint à un périlleux grand écart qui va devoir séduire les électeurs frontistes tout en tentant de rassembler au centre. Bref, réconcilier l’eau et le feu .
Cela sera d’autant moins facile que la dynamique n’est pas de son côté après ce premier tour perdu et que le report de voix n’est pas en sa faveur.
Alors que Francois Hollande peut compter sur un report massif des électeurs du Front de gauche et des écologistes, Nicolas Sarkozy, selon les sondages, n’obtiendrait que 50% des voix du FN et 25 % des voix du MoDem. Et, 40% des voix centristes iraient même à Francois Hollande.
Alors rien n’est impossible, mais, on le voit, cela va être terriblement difficile pour Nicolas Sarkozy. Ses chances de l’emporter sont extrêmement minces.
Les militants de l'UMP sont plutôt optimistes. Ils pensent que tout est possible au second tour : quinze jours pour renverser la tendance.
Réaction des militants de l'UMP, après l'annonce des résultats du 1er tour à la Mutualité à Paris « C'est une déception. Cette défaite est due à l'anti-sarkosisme qui a marqué la campagne. Mais le combat continue. Les deux semaines vont être décisives ». |
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