L’annulation du contrat de concession de l’hôtel King Fadh Palace (ex-Méridien président) liant l’Etat du Sénégal au groupe Sha-Soleil d’Afrique « se confirme » si l’on en croit à Saer Niang. Le Directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) a fait savoir que le Premier Ministre, Abdoul Mbaye à marquer son accord sur la résiliation du contrat de gestion de l’hôtel. Une décision qui découle sur la base d’une analyse du dossier montrant ainsi l’attribution du marché sur la gestion de l’hôtel par entente directe.
« Sur la base d’une analyse, le premier ministre a donné son accord de résilier le contrat avec la société et de lancer un appel d’offre », a souligné le Directeur Général de l’Armp sur les ondes de la Rfm non sans avoir rappelé que le marché était non seulement de gré à gré mais aussi les dispositions prises font perdre à l’Etat de l’argent. « le contrat est un gré à gré avec des conditions exorbitantes, le bénéficiaire en gagne trop par rapport à l’Etat » a révélé Saer Niang.
Avec ce contrat la société en charge de la gestion du King Fahd Palace gagne à tous les coups
« La société ne court pas de risques, elle n’a que des bénéfices contrairement à l’Etat du Sénégal, elle n’a aucun risque car elle ne participe pas au risque en tant que délégataire de service public. Pire le titulaire de la concession est rémunéré sur le chiffre d’affaires et sur le bénéfice brut d’investissement ! », précise-t-il. C’est ce qui a poussé l’Armp à reprendre les correspondances restées sans suite qu’elle avait adressées au ministre du tourisme sous le régime sortant d’Abdoulaye Wade, en les adressant au nouveau ministre avec ampliation au Pm Abdoul Mbaye. Ce dernier prenant en compte les observations formulées par l’autorité est en phase avec elle pour enclencher la procédure d’annulation du marché.
Vers une abrogation du décret portant la modification de l’article 3 du code des marchés publics…
Face à Assane Gueye à l’émission hebdomadaire “Yoon wi“ de la Rfm, la question du plan takkal s’est invité au débat. Le gardien de la passation des marchés publics s’est félicité de l’engagement pris par le nouveau gouvernement pour abroger le décret portant la modification de l’article 3 du code des marchés publics. Selon lui « le plan takkal estimé à cout de milliards ne pas échapper à l’autorité de régulation».
Pour rappel, la modification de l’article 3 du code des marchés publics permettait à la Senelec dans le cadre de son plan takkal, d’acheter du fuel sans contrôle de l’autorité de régulation.
En ce qui concerne les audits de l’Anoci, Saer Niang précise que « la majeure partie des marchés a été attribuée entre 2006 et 2007 par entente directe avec autorisation préalable de la Cnca. Alors que le code des marchés publics a été régi le 1er janvier 2008. Plusieurs marchés ne sont pas concernés». Toutefois, il lance un appel aux autorités de prendre des dispositions compte tenu des rapports fournis qui depuis lors dorment dans les tiroirs.
Le patron de l’instance de régulation des marchés n’a pas manqué de rappeler que le code des marchés publics favorise l’expertise communautaire. En d’autres termes sur un marché financé par l’Etat, seules les entreprises de l’espace Uemoa sont concernées. Une entreprise étrangère soumissionne des lors que la prestation ne peut être faite par une entreprise communautaire.
Source : Sudonline
« Sur la base d’une analyse, le premier ministre a donné son accord de résilier le contrat avec la société et de lancer un appel d’offre », a souligné le Directeur Général de l’Armp sur les ondes de la Rfm non sans avoir rappelé que le marché était non seulement de gré à gré mais aussi les dispositions prises font perdre à l’Etat de l’argent. « le contrat est un gré à gré avec des conditions exorbitantes, le bénéficiaire en gagne trop par rapport à l’Etat » a révélé Saer Niang.
Avec ce contrat la société en charge de la gestion du King Fahd Palace gagne à tous les coups
« La société ne court pas de risques, elle n’a que des bénéfices contrairement à l’Etat du Sénégal, elle n’a aucun risque car elle ne participe pas au risque en tant que délégataire de service public. Pire le titulaire de la concession est rémunéré sur le chiffre d’affaires et sur le bénéfice brut d’investissement ! », précise-t-il. C’est ce qui a poussé l’Armp à reprendre les correspondances restées sans suite qu’elle avait adressées au ministre du tourisme sous le régime sortant d’Abdoulaye Wade, en les adressant au nouveau ministre avec ampliation au Pm Abdoul Mbaye. Ce dernier prenant en compte les observations formulées par l’autorité est en phase avec elle pour enclencher la procédure d’annulation du marché.
Vers une abrogation du décret portant la modification de l’article 3 du code des marchés publics…
Face à Assane Gueye à l’émission hebdomadaire “Yoon wi“ de la Rfm, la question du plan takkal s’est invité au débat. Le gardien de la passation des marchés publics s’est félicité de l’engagement pris par le nouveau gouvernement pour abroger le décret portant la modification de l’article 3 du code des marchés publics. Selon lui « le plan takkal estimé à cout de milliards ne pas échapper à l’autorité de régulation».
Pour rappel, la modification de l’article 3 du code des marchés publics permettait à la Senelec dans le cadre de son plan takkal, d’acheter du fuel sans contrôle de l’autorité de régulation.
En ce qui concerne les audits de l’Anoci, Saer Niang précise que « la majeure partie des marchés a été attribuée entre 2006 et 2007 par entente directe avec autorisation préalable de la Cnca. Alors que le code des marchés publics a été régi le 1er janvier 2008. Plusieurs marchés ne sont pas concernés». Toutefois, il lance un appel aux autorités de prendre des dispositions compte tenu des rapports fournis qui depuis lors dorment dans les tiroirs.
Le patron de l’instance de régulation des marchés n’a pas manqué de rappeler que le code des marchés publics favorise l’expertise communautaire. En d’autres termes sur un marché financé par l’Etat, seules les entreprises de l’espace Uemoa sont concernées. Une entreprise étrangère soumissionne des lors que la prestation ne peut être faite par une entreprise communautaire.
Source : Sudonline
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