Alain Giresse, pourquoi avez-vous préféré le Sénégal à la Libye ?
A.G : Il faut savoir que l’année dernière, après le départ d’Amara Traoré, j’avais déjà fait acte de candidature. C’était donc une relance. Le Sénégal est francophone, la plupart des joueurs évolue en Europe, et c’est un vrai pays de football. C’est un choix dans la lignée de mes expériences au Gabon, puis au Mali.
Avez-vous vraiment envisagé de diriger la Libye ?
A.G : Je suis allé sur place, la proposition était intéressante et les dirigeants de la fédération libyenne me voulaient vraiment. Oui, j’aurais pu accepter, même si, en Libye, la situation reste assez difficile niveau football, puisque le championnat n’a pas repris et que la sélection nationale ne peut pas recevoir.
Vous avez fait connaissance avec votre équipe à l’occasion du match contre la Guinée (1:1), le 5 février dernier en France. Avez-vous trouvé des joueurs marqués par la CAN 2012 et la non participation à la CAN 2013 ?
A.G : Non. Je n’ai pas voulu ressasser le passé avec eux, et eux n’ont pas cherché non plus à le faire. A quoi cela aurait-il servi de rouvrir certaines blessures ? A rien ! On ne va pas refaire l’histoire. Moi, je regarde devant, je me projette sur l’avenir. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur le passé.
N’avez-vous même pas visionné les matches de l’année dernière ?
A.G : J’ai vu certains matches du Sénégal. Je n’a pas besoin de les revoir. Cela ne m’aurait rien appris de particulier. Et puis, depuis ma nomination le 10 janvier dernier, je n’ai pas eu beaucoup de temps. J’ai dû composer un staff technique, très majoritairement local, publier une liste de 23 joueurs pour le match amical face à la Guinée, et me rendre en Gambie, où la rencontre contre l’Angola aurait pu avoir lieu. Finalement, nous avons choisi Conakry en Guinée, car la pelouse du stade de Banjul n’était pas satisfaisante.
Vous avez rappelé plusieurs joueurs, comme Roger Gomis, Moustapha Bayal, Armand Traoré, pour le match face aux Guinéens…
A.G : (Il coupe) Non, ce n’est pas tout à fait cela. Je n’ai pas "rappelé" ces joueurs, je les ai "appelés". Moi, je viens d’arriver, et je le répète, ce qui s’est passé avant, ce n’est pas mon problème. Certains joueurs n’avaient plus joué en sélection depuis un certain temps, mais moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir sur qui je peux compter. La question est là, pas ailleurs. J’ai un projet, et je demande à ceux qui seront sélectionnés d’y adhérer. Si ce n’est pas le cas, qu’ils me le disent. Cela leur évitera de perdre leur temps, et moi le mien.
Chose rare au niveau international, vous avez autorisé Demba Ba à ne pas venir faire constater sa blessure par votre staff médical avant le match du 5 février. Pour quelle raison ?
A.G : A quoi cela aurait-il servi ? J’avais vu Demba Ba sortir du terrain le week-end précédent avec le nez cassé. Je savais qu’il devait aller à l’hôpital. Il avait le nez en vrac, cela aurait été stupide de lui imposer un aller-retour Londres-Paris.
Avez-vous pu tirer des enseignements de ce match amical ?
A.G : Ce n’est pas évident. Je n’ai passé que trois jours avec les joueurs. Donc je n’ai pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec eux ! J’avais besoin de savoir comment ils vivent, comment ils s’entraînent. C’était un premier contact. Le match en lui-même m’a permis de faire jouer à peu près tout le monde. Le résultat (1:1) est ce qu’il est. Ce n’était qu’un match amical, même si le résultat est toujours important.
Vous allez affronter le 23 mars l’Angola à Conakry, en Guinée, sur terrain neutre. Est-ce un désavantage ?
A.G : Oui, mais il y a eu des incidents sérieux lors du match à Dakar face à la Côte d’Ivoire en octobre dernier (0:2 en qualifications pour la CAN 2013), et il faut bien en assumer les conséquences. C’est une situation particulière. Nous n’aurons pas l’impression d’évoluer chez nous, mais il faudra s’y faire.
Le Sénégal est en tête de son groupe de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Votre nouvel employeur a-t-il fait d’une qualification pour le Brésil l’objectif prioritaire de votre contrat ?
A.G : J’ai signé un contrat de deux ans. Je ne connais pas d’entraîneur qui ait d’autre objectif que celui de gagner. La qualification pour la Coupe du Monde 2014 est un objectif, comme l’est la CAN 2015 au Maroc.
Allez-vous faire de Dakar votre base ?
A.G : Oui. Comme je l’avais fait au Gabon puis au Mali, je vais m’installer dans le pays qui m’emploie. Je vais assister à des matches de championnat, de Ligue des champions et de Coupe de la CAF, rencontrer des entraîneurs locaux, etc. Je ne conçois pas ma fonction autrement, même si je serai appelé à voyager en Europe pour superviser et rencontrer des internationaux.
Source Fifa.com
A.G : Il faut savoir que l’année dernière, après le départ d’Amara Traoré, j’avais déjà fait acte de candidature. C’était donc une relance. Le Sénégal est francophone, la plupart des joueurs évolue en Europe, et c’est un vrai pays de football. C’est un choix dans la lignée de mes expériences au Gabon, puis au Mali.
Avez-vous vraiment envisagé de diriger la Libye ?
A.G : Je suis allé sur place, la proposition était intéressante et les dirigeants de la fédération libyenne me voulaient vraiment. Oui, j’aurais pu accepter, même si, en Libye, la situation reste assez difficile niveau football, puisque le championnat n’a pas repris et que la sélection nationale ne peut pas recevoir.
Vous avez fait connaissance avec votre équipe à l’occasion du match contre la Guinée (1:1), le 5 février dernier en France. Avez-vous trouvé des joueurs marqués par la CAN 2012 et la non participation à la CAN 2013 ?
A.G : Non. Je n’ai pas voulu ressasser le passé avec eux, et eux n’ont pas cherché non plus à le faire. A quoi cela aurait-il servi de rouvrir certaines blessures ? A rien ! On ne va pas refaire l’histoire. Moi, je regarde devant, je me projette sur l’avenir. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur le passé.
N’avez-vous même pas visionné les matches de l’année dernière ?
A.G : J’ai vu certains matches du Sénégal. Je n’a pas besoin de les revoir. Cela ne m’aurait rien appris de particulier. Et puis, depuis ma nomination le 10 janvier dernier, je n’ai pas eu beaucoup de temps. J’ai dû composer un staff technique, très majoritairement local, publier une liste de 23 joueurs pour le match amical face à la Guinée, et me rendre en Gambie, où la rencontre contre l’Angola aurait pu avoir lieu. Finalement, nous avons choisi Conakry en Guinée, car la pelouse du stade de Banjul n’était pas satisfaisante.
Vous avez rappelé plusieurs joueurs, comme Roger Gomis, Moustapha Bayal, Armand Traoré, pour le match face aux Guinéens…
A.G : (Il coupe) Non, ce n’est pas tout à fait cela. Je n’ai pas "rappelé" ces joueurs, je les ai "appelés". Moi, je viens d’arriver, et je le répète, ce qui s’est passé avant, ce n’est pas mon problème. Certains joueurs n’avaient plus joué en sélection depuis un certain temps, mais moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir sur qui je peux compter. La question est là, pas ailleurs. J’ai un projet, et je demande à ceux qui seront sélectionnés d’y adhérer. Si ce n’est pas le cas, qu’ils me le disent. Cela leur évitera de perdre leur temps, et moi le mien.
Chose rare au niveau international, vous avez autorisé Demba Ba à ne pas venir faire constater sa blessure par votre staff médical avant le match du 5 février. Pour quelle raison ?
A.G : A quoi cela aurait-il servi ? J’avais vu Demba Ba sortir du terrain le week-end précédent avec le nez cassé. Je savais qu’il devait aller à l’hôpital. Il avait le nez en vrac, cela aurait été stupide de lui imposer un aller-retour Londres-Paris.
Avez-vous pu tirer des enseignements de ce match amical ?
A.G : Ce n’est pas évident. Je n’ai passé que trois jours avec les joueurs. Donc je n’ai pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec eux ! J’avais besoin de savoir comment ils vivent, comment ils s’entraînent. C’était un premier contact. Le match en lui-même m’a permis de faire jouer à peu près tout le monde. Le résultat (1:1) est ce qu’il est. Ce n’était qu’un match amical, même si le résultat est toujours important.
Vous allez affronter le 23 mars l’Angola à Conakry, en Guinée, sur terrain neutre. Est-ce un désavantage ?
A.G : Oui, mais il y a eu des incidents sérieux lors du match à Dakar face à la Côte d’Ivoire en octobre dernier (0:2 en qualifications pour la CAN 2013), et il faut bien en assumer les conséquences. C’est une situation particulière. Nous n’aurons pas l’impression d’évoluer chez nous, mais il faudra s’y faire.
Le Sénégal est en tête de son groupe de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Votre nouvel employeur a-t-il fait d’une qualification pour le Brésil l’objectif prioritaire de votre contrat ?
A.G : J’ai signé un contrat de deux ans. Je ne connais pas d’entraîneur qui ait d’autre objectif que celui de gagner. La qualification pour la Coupe du Monde 2014 est un objectif, comme l’est la CAN 2015 au Maroc.
Allez-vous faire de Dakar votre base ?
A.G : Oui. Comme je l’avais fait au Gabon puis au Mali, je vais m’installer dans le pays qui m’emploie. Je vais assister à des matches de championnat, de Ligue des champions et de Coupe de la CAF, rencontrer des entraîneurs locaux, etc. Je ne conçois pas ma fonction autrement, même si je serai appelé à voyager en Europe pour superviser et rencontrer des internationaux.
Source Fifa.com
Autres articles
-
Boxe: Usyk bat encore Fury et conserve ses ceintures mondiales des lourds
-
Éliminatoires CHAN 2025 : le Sénégal affronte le Libéria ce dimanche à Monrovia
-
Ligue 1 : Wally Daan déroule, Sonacos accroche AJEL, Jamono se relance face au Casa
-
Liga : l’Atlético de Madrid renverse le Barça et prend seul la tête du championnat
-
CAN 2025 au Maroc : le coup d'envoi prévu pour le 21 décembre 2025