Il était environ 9 h, heure locale, ce dimanche matin à Kaboul, lorsqu’un kamikaze en voiture a fait exploser sa charge à proximité de l’aéroport, au moment du passage d’un convoi de deux voitures de la police européenne, l’Eupol. Ces policiers ont pour mission de former leurs homologues afghans, un travail débuté il y a maintenant huit ans et dont l’action doit se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Après un début d’année relativement calme dans la capitale, comparé à un dernier trimestre 2014 marqué lui par de très nombreux attentats consécutifs à l’investiture du président Ashraf Ghani, Kaboul semble connaître à présent une nouvelle vague de violences. Notamment à l’encontre de cibles étrangères et ce alors que les talibans ont officiellement annoncé fin avril la reprise de la saison dite des combats. D’où des affrontements qui sont particulièrement violents depuis le mois dernier, dans la région de Kunduz, dans le nord du pays.
Il reste actuellement quelque 12 000 militaires internationaux à travers l’Afghanistan, dont la mission essentielle consiste à former les forces de sécurité afghanes. Mais les insurgés n’ont de cesse de répéter qu’ils ne déposeront pas les armes tant qu’il restera le moindre soldat étranger en Afghanistan.
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