"Le parquet général s’insurge contre les allégations du conseil de Mme Gbagbo", a indiqué M. Yéo précisant que l’ex-première dame ivoirienne "a depuis son séjour à Odiénné (Nord-ouest, où elle était détenue) jusqu'à ce jour été suivie par ses médecins personnels".
Lundi, le procureur général de la Cour d'Assises a annoncé que Simone Gbagbo, jugée pour "crimes contre l’humanité", a été hospitalisée depuis vendredi suite à un "malaise" dû à une "baisse de son taux de glycémie".
Cette situation a obligé le juge à reporter l’audience en assises de l’ex-première dame au 11 juillet pour lui "permettre un temps de convalescence".
Les avocats de la défense qui ont souligné n’avoir "pas encore discuté avec le médecin" traitant de leur cliente ont accusé les autorités judiciaires de "les priver de toutes informations relatives à son état de santé", dans un communiqué.
"En plus de ses médecins personnels, Mme Gbagbo bénéficie des soins prodigués par des médecins militaires", a ajouté le procureur général de la Cour d'Assises affirmant que "l’administration judicaire est à l’écoute de l’ex-Première dame pour lui apporter les soins nécessités".
Jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes, Simone Gbagbo devrait quitter l’hôpital mardi.
Source: Alerte Infos
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