Selon l’organisation, certains d’entre eux sont "menacés" et "contraints à abandonner leur religion"..
Le rapport ajoute qu’après avoir "contraint des dizaines de milliers de musulmans à fuir l'ouest du pays, les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes et animistes, s'en prennent à l'identité religieuse des centaines de musulmans qui sont restés ou revenus", a déclaré Joanne Mariner, d'Amnesty International, citée dans le document.
Le document, qui parle de "nettoyage ethnique" dans l'ouest durant la crise indique que des personnes "ont été menacées de mort afin qu'elles se convertissent au christianisme" et "les musulmans sont pris pour cible en toute impunité" dans les zones où la force de maintien de la paix de l'ONU est absente.
D'autre part, Amnesty a recensé des zones où "les prières sont interdites, les tenues traditionnelles musulmanes ne peuvent être portées librement et la reconstruction de mosquées, dont on estime que 400 ont été détruites dans tout le pays, n'est pas autorisée".
Amnesty International appelle la communauté internationale à "renforcer la présence des forces de maintien de la paix afin de mieux protéger la population des milices anti-balaka".
Après le renversement en mars 2013 du président François Bozizé, un chrétien par Michel Djotodia, à la tête d'une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, la République centrafricaine était plongée dans la plus grave crise de son histoire.
Le rapport ajoute qu’après avoir "contraint des dizaines de milliers de musulmans à fuir l'ouest du pays, les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes et animistes, s'en prennent à l'identité religieuse des centaines de musulmans qui sont restés ou revenus", a déclaré Joanne Mariner, d'Amnesty International, citée dans le document.
Le document, qui parle de "nettoyage ethnique" dans l'ouest durant la crise indique que des personnes "ont été menacées de mort afin qu'elles se convertissent au christianisme" et "les musulmans sont pris pour cible en toute impunité" dans les zones où la force de maintien de la paix de l'ONU est absente.
D'autre part, Amnesty a recensé des zones où "les prières sont interdites, les tenues traditionnelles musulmanes ne peuvent être portées librement et la reconstruction de mosquées, dont on estime que 400 ont été détruites dans tout le pays, n'est pas autorisée".
Amnesty International appelle la communauté internationale à "renforcer la présence des forces de maintien de la paix afin de mieux protéger la population des milices anti-balaka".
Après le renversement en mars 2013 du président François Bozizé, un chrétien par Michel Djotodia, à la tête d'une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, la République centrafricaine était plongée dans la plus grave crise de son histoire.
Autres articles
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU