Une lettre signée par 15 associations et acteurs de la lettre a été adressée au ministre des Pêches et de l’Économie maritime (Mpem).
Ces acteurs attirent l’attention de Papa Sagna Mbaye sur la «Problématique du chalutage de fond au Sénégal».
Pour atténuer les impacts environnementaux et socioéconomiques de ce type de pêche, et protéger les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des communautés de pêcheurs artisanaux, les signataires soulignent que les communautés de pêche artisanale sont au cœur du secteur de la pêche au Sénégal. «Or, ces communautés se voient menacées par un grave déclin des populations de poissons, causé en partie par la surpêche du fait de la surcapacité globale associée au chalutage de fond. La flotte sénégalaise de chalutiers de fond est l’une des plus importantes d’Afrique de l’Ouest. Elle s’est développée ces dernières années, alors même qu’elle était déjà en surcapacité», déplorent-ils.
Par ailleurs, la lettre note que «les pratiques de pêche destructrices de l’environnement, comme l’utilisation de filets au maillage non réglementaire et les incursions de chalutiers de fond dans la zone réservée à la pêche artisanale, aggravent la crise du secteur».
Le document ajoute : «Les pêcheurs artisans ont vu le volume de leurs captures diminuer considérablement et sont contraints de rivaliser avec les chalutiers de fond pour des ressources qui s’amenuisent dans des zones de pêche surexploitées. La flotte de chalutiers de fond du pays est essentiellement contrôlée par des acteurs étrangers provenant de l’Union européenne, de Chine et d’ailleurs en Asie, par le biais de sociétés mixtes de pêche. Ces structures favorisent le pillage des ressources halieutiques du Sénégal. Au Sénégal, les produits issus du chalutage de fond approvisionnent presque exclusivement les marchés étrangers, alors que de nombreux foyers sénégalais peinent à se fournir en pois- son sur les marchés locaux pour leur consommation personnelle. L’étendue réelle des dommages causés par le chalutage de fond est occultée par l’insuffisance des données disponibles.»
Afin de limiter les dommages causés par le chalutage de fond au Sénégal et de protéger les populations de la précarité, les signataires appellent le ministre des Pêches et de l’Économie maritime à prendre des mesures ambitieuses et fortes. Il s’agit de prévenir et réduire les impacts du chalutage de fond sur l’environnement, y compris à travers une diminution sensible de la capacité de pêche du secteur, et œuvrer à la restauration des écosystèmes dégradés.
Ces acteurs exigent l’amélioration de la transparence dans la gouvernance des pêches, notamment en facilitant les échanges d’informations mais aussi de réformer la gestion des pêches en mettant l’accent sur la démarche participative.
La lettre suggère à Papa Sagna Mbaye de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche et de prévoir des sanctions effectives et dissuasives à l’encontre des opérations de pêche illégale.
Ces acteurs attirent l’attention de Papa Sagna Mbaye sur la «Problématique du chalutage de fond au Sénégal».
Pour atténuer les impacts environnementaux et socioéconomiques de ce type de pêche, et protéger les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des communautés de pêcheurs artisanaux, les signataires soulignent que les communautés de pêche artisanale sont au cœur du secteur de la pêche au Sénégal. «Or, ces communautés se voient menacées par un grave déclin des populations de poissons, causé en partie par la surpêche du fait de la surcapacité globale associée au chalutage de fond. La flotte sénégalaise de chalutiers de fond est l’une des plus importantes d’Afrique de l’Ouest. Elle s’est développée ces dernières années, alors même qu’elle était déjà en surcapacité», déplorent-ils.
Par ailleurs, la lettre note que «les pratiques de pêche destructrices de l’environnement, comme l’utilisation de filets au maillage non réglementaire et les incursions de chalutiers de fond dans la zone réservée à la pêche artisanale, aggravent la crise du secteur».
Le document ajoute : «Les pêcheurs artisans ont vu le volume de leurs captures diminuer considérablement et sont contraints de rivaliser avec les chalutiers de fond pour des ressources qui s’amenuisent dans des zones de pêche surexploitées. La flotte de chalutiers de fond du pays est essentiellement contrôlée par des acteurs étrangers provenant de l’Union européenne, de Chine et d’ailleurs en Asie, par le biais de sociétés mixtes de pêche. Ces structures favorisent le pillage des ressources halieutiques du Sénégal. Au Sénégal, les produits issus du chalutage de fond approvisionnent presque exclusivement les marchés étrangers, alors que de nombreux foyers sénégalais peinent à se fournir en pois- son sur les marchés locaux pour leur consommation personnelle. L’étendue réelle des dommages causés par le chalutage de fond est occultée par l’insuffisance des données disponibles.»
Afin de limiter les dommages causés par le chalutage de fond au Sénégal et de protéger les populations de la précarité, les signataires appellent le ministre des Pêches et de l’Économie maritime à prendre des mesures ambitieuses et fortes. Il s’agit de prévenir et réduire les impacts du chalutage de fond sur l’environnement, y compris à travers une diminution sensible de la capacité de pêche du secteur, et œuvrer à la restauration des écosystèmes dégradés.
Ces acteurs exigent l’amélioration de la transparence dans la gouvernance des pêches, notamment en facilitant les échanges d’informations mais aussi de réformer la gestion des pêches en mettant l’accent sur la démarche participative.
La lettre suggère à Papa Sagna Mbaye de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche et de prévoir des sanctions effectives et dissuasives à l’encontre des opérations de pêche illégale.
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