A l’heure où la crise de la dette secoue terriblement les Etats Unis et le continent européen, les africains qui craignent des répercussions néfastes, ne devraient pourtant pas s’inquiéter. Cette situation, loin d’être une contrainte, selon la directrice de la Société financière internationale (SFI), Yolande Duhem, devrait par contre servir de catalyseur pour le continent, en favorisant l’arrivée de nouveaux investisseurs. En conférence de presse ce mardi, pour la présentation du bilan annuel de son organisation, Yolande Duhem estime que la crise de la dette pourrait permettre à l’Afrique qui a une croissance moyenne de 6% par an, de pouvoir capter de nouveaux investissements. «Les investisseurs qui ont été un peu refroidis par ce qui se passe en Europe et aux Etats Unis vont voir que l’Afrique fait des progrès dans l’environnement des affaires, qu’il y a des taux de croissance intéressants et ils vont probablement se dire qu’il est temps de diversifier plus et donc de venir en Afrique», a prédit, dans les colonnes du journal le quotidien», la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du centre de la SFI.
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