En avril 2012, un mouvement étudiant avait déjà donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre à Libreville. AFP/Tiphaine Saint-Criq
Ils voulaient se rendre à la présidence de la République. La police a stoppé leur marche à environ 500 m du palais. Déterminés, ils ont occupé la chaussée, brandissant des pancartes face à la police anti-émeute.
Selon la loi, ces étudiants non boursiers auraient pu obtenir une bourse pour avoir obtenu un succès l’année passée. Ce que ne veut pas appliquer l’Agence nationale des bourses Gabon (ANBG), a affirmé le porte-parole des manifestants avant son arrestation : « Nous dénonçons l’opposition insidieuse de l’Agence nationale des bourses du Gabon, qui a entrepris de s’opposer à l’application des instructions fermes du président par lesquelles le président demandait à ce que la bourse soit accordée à tout étudiant en situation de succès. »
Il y a des divergences dans l’interprétation de la loi, reconnaît Jean François Thardin, directeur général de l’Agence nationale des bourses : « Nous avons une mésentente. La semaine dernière, le président de la commission technique s’est rapproché du Premier ministre, qui a demandé l’avis du Conseil d’Etat sur les articles incriminés. Nous sommes dans l’attente de la réponse du Conseil d’Etat sur la base de laquelle les dossiers seront réexaminés ou non. »
Finalement les étudiants ont été relaxés dans la soirée mais le problème reste entier. Cet événement s'inscrit dans un contexte troublé au sein de l'université Omar-Bongo. En avril dernier, avait ainsi pris fin une grève d'enseignants de plus de 80 jours, et en 2012, des manifestations d'étudiants avaient donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.
Source : Rfi.fr
Selon la loi, ces étudiants non boursiers auraient pu obtenir une bourse pour avoir obtenu un succès l’année passée. Ce que ne veut pas appliquer l’Agence nationale des bourses Gabon (ANBG), a affirmé le porte-parole des manifestants avant son arrestation : « Nous dénonçons l’opposition insidieuse de l’Agence nationale des bourses du Gabon, qui a entrepris de s’opposer à l’application des instructions fermes du président par lesquelles le président demandait à ce que la bourse soit accordée à tout étudiant en situation de succès. »
Il y a des divergences dans l’interprétation de la loi, reconnaît Jean François Thardin, directeur général de l’Agence nationale des bourses : « Nous avons une mésentente. La semaine dernière, le président de la commission technique s’est rapproché du Premier ministre, qui a demandé l’avis du Conseil d’Etat sur les articles incriminés. Nous sommes dans l’attente de la réponse du Conseil d’Etat sur la base de laquelle les dossiers seront réexaminés ou non. »
Finalement les étudiants ont été relaxés dans la soirée mais le problème reste entier. Cet événement s'inscrit dans un contexte troublé au sein de l'université Omar-Bongo. En avril dernier, avait ainsi pris fin une grève d'enseignants de plus de 80 jours, et en 2012, des manifestations d'étudiants avaient donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.
Source : Rfi.fr
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