C’est un dérapage incontrôlé qui risque de laisser des traces. Le 23 février dernier, Helen Zille, chef de file de l’Alliance démocratique, a posté une série de messages très agressifs sur le réseau social Twitter. Pendant plus d’une heure, elle s’en est prise à la journaliste Carien Duplessis, connue pour être l’une des plumes de l’hebdomadaire City Press.
Dans ses tweets, Helen Zille a d’abord reproché à la reporter de « tordre la réalité », de publier des articles biaisés et inexacts sur l’Alliance démocratique. Puis le ton est monté. Jusqu’au dérapage. Dans un message, Helen Zille écrit ainsi : « Carien Duplessis m’a dit qu’elle votait pour les Combattants de la liberté économique [le parti de Julius Malema, ndrl]. Cela transparaît quand on lit ses articles. »
Mais ce qui ne passe vraiment pas en Afrique du Sud, ce sont les attaques personnelles dans lesquelles Helen Zille mentionne la couleur de peau de la journaliste. « Carien Duplessis a tellement peur d’être critiqué parce qu’elle est blanche qu’elle préfère s’agenouiller pour prouver qu’elle est politiquement correcte. » Le tweet coupable a eu beau être effacé depuis, ces quelques mots ont provoqué une vive polémique en Afrique du Sud. Ils risquent de coûter des votes à l’Alliance démocratique.
Source : Rfi.fr
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