Il devra fermer ses portes la semaine prochaine.
Selon les autorités, le centre aurait violé les réglementations du ministère de la santé.
Mais la directrice du centre, Aida Seuf Al Dawla, n'a pas l'intention de baisser les bras.
Elle a déclaré "à moins d'être tous arrêtés, nous poursuivrons notre travail."
Pour elle, cette décision a un caractère politique.
Elle a décrit cette action comme la répression la plus sévère sur les dissidents dans l'histoire moderne de l'Egypte.
Amnesty International a également condamné l'arrêt des activités du centre expliquant que cette ONG apporte un soutien vital aux victimes de torture.
Cet ordre de fermeture intervient dans un contexte où les disparitions forcées sont en augmentation.
Il y a deux semaines, le chercheur italien Giulio Regini a été battu à mort et son corps a été balancé sur le côté d'une route du Caire.
D'après le ministre italien de l'intérieur, l'autopsie aurait révélé de choquantes marques de torture.
Les militants ont pointé du doigt les forces de sécurité mais les autorités ont nié toute implication.
L'enquête sur cette mort se poursuit.
Source: BBC Afrique
-
Mozambique : la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord, l’Unicef s’inquiète des rapts d’enfants
-
RDC : 25 ans après les massacres de Kisangani, un rapport d'Amnesty International dénonce l’impunité
-
Soudan: au moins 14 morts dans un bombardement d'un camp de déplacés au Darfou
-
Cameroun : après les fuites au baccalauréat, un syndicat enseignant s'inquiète du silence des autorités
-
Migrants en Libye: exactions et vols deviennent la norme, accusent des militants des droits humains