L’affaire commence le 21 septembre dernier lorsqu’un concierge découvre quarante machettes et un millier de munitions calibrées pour des armes de guerre, au domicile de Jacques Mangoua, dans le village de N’Guessankro, tout près de la ville de Bouaké. D’après son chargé de mission Moïse Amani, le vice-président du PDCI, qui est également président du conseil régional du Gbéké, a été averti par le chef du village.
Les gendarmes de Bouaké ont aussi été contactés. Sur place, ils ont fait le constat et ont même trouvé des traces d’effraction sur une clôture et traces de pas sur un mur, toujours selon le chargé de mission. De retour d’un voyage à l’étranger, Jacques Mangoua aurait lui-même appelé la gendarmerie pour lui notifier son intention de porter plainte. Mais une fois arrivé à Bouaké vendredi dernier, les autorités l’arrêtent et le placent en garde à vue.
Un complot pour le PDCI local
Lundi soir, le procureur de Bouaké Braman Koné, a annoncé le maintien en détention de Jacques Mangoua et son jugement en correctionnelle dès jeudi prochain. Le magistrat justifie sa décision en se référant aux violences intercommunautaires meurtrières en mai dernier à Béoumi, un village voisin de N’Guessankro. « La découverte d’un tel arsenal chez M. Mangoua donne lieu à interrogation », précise le procureur de Bouaké.
Pour sa part, la section PDCI locale dénonce un complot contre son haut-cadre. Jacques Mangoua risque jusqu’à dix ans de prison.
Les gendarmes de Bouaké ont aussi été contactés. Sur place, ils ont fait le constat et ont même trouvé des traces d’effraction sur une clôture et traces de pas sur un mur, toujours selon le chargé de mission. De retour d’un voyage à l’étranger, Jacques Mangoua aurait lui-même appelé la gendarmerie pour lui notifier son intention de porter plainte. Mais une fois arrivé à Bouaké vendredi dernier, les autorités l’arrêtent et le placent en garde à vue.
Un complot pour le PDCI local
Lundi soir, le procureur de Bouaké Braman Koné, a annoncé le maintien en détention de Jacques Mangoua et son jugement en correctionnelle dès jeudi prochain. Le magistrat justifie sa décision en se référant aux violences intercommunautaires meurtrières en mai dernier à Béoumi, un village voisin de N’Guessankro. « La découverte d’un tel arsenal chez M. Mangoua donne lieu à interrogation », précise le procureur de Bouaké.
Pour sa part, la section PDCI locale dénonce un complot contre son haut-cadre. Jacques Mangoua risque jusqu’à dix ans de prison.
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