Les socialistes du Pas-de-Calais (nord de la France) et les socialistes en général redoutaient la publication du livre de l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville.
Dans son ouvrage au titre évocateur, Rose Mafia (éditions Jacob-Duvernet), il décrit « un système pourri jusqu’à la moelle ». Le livre détaille le fonctionnement supposé « d’un système de corruption organisé par les élus socialistes » : emplois fictifs, commissions sur les marchés publics et dons de militants qui seraient remboursés par des entreprises.
Gérard Dalongeville, qui fut membre du Parti socialiste, avant d’être mis en examen en 2009 par la justice locale pour détournement de fonds et corruption, affirme détenir les preuves de ses accusations. L’ancien élu avait déjà en 2010 écrit plusieurs lettres à une juge d’instruction en charge des investigations sur le dossier Hénin-
Beaumont.
Gérard Dalongeville, dans ses courriers, dénonçait un système de financement occulte du Parti socialiste du Pas-de-Calais. Il estime que son livre ne va pas perturber la campagne de François Hollande. La première secrétaire du PS, Martine Aubry, affirme de son côté que Gérard Dalongeville n’a aucune crédibilité.
Pas de dédiabolisation au FN
Autre exemple de livre choc avec celui d’une journaliste indépendante, Claire Checcaglini, qui s’est immergée au cœur du Front national. Pendant huit mois, sous un nom d’emprunt et une profession inventée, elle a voulu comprendre et décortiquer la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen.
Elle raconte son expérience dans un livre : « Bienvenue au Front national-Journal d’une infiltrée » (éditions Jacob-Duvernet). Selon elle, le constat est sans appel : « La dédiabolisation n’existe pas, ce n’est qu’une façade, c’est juste une politique de communication efficace. »
En fait, cette journaliste s’est inscrite à la fédération des Hauts-de-Seine du Front national en mai 2011 par le site internet du parti. Puis, très vite elle a gravi les échelons : secrétaire locale puis responsable des formations-débats pour l’Ile-de-France et enfin on lui aurait même proposé d’être candidate pour le FN pour les prochaines législatives. La journaliste infiltrée a tout fait : tractages, marchés, réunions de militants et même des manifestations pour réclamer l’expulsion de personnes maghrébines de leur HLM.
Très vite, elle s’aperçoit « qu’islamophobie et racisme restent le fond de commerce du parti ». Enfin, cette « espionne » découvre que le maire UMP du Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine, a voté pour Jean-Marie Le Pen en 2002 contre Jacques Chirac et qu’il se vante de faire de la discrimination contre les Arabes dans l’attribution des logements sociaux.
RFI
Dans son ouvrage au titre évocateur, Rose Mafia (éditions Jacob-Duvernet), il décrit « un système pourri jusqu’à la moelle ». Le livre détaille le fonctionnement supposé « d’un système de corruption organisé par les élus socialistes » : emplois fictifs, commissions sur les marchés publics et dons de militants qui seraient remboursés par des entreprises.
Gérard Dalongeville, qui fut membre du Parti socialiste, avant d’être mis en examen en 2009 par la justice locale pour détournement de fonds et corruption, affirme détenir les preuves de ses accusations. L’ancien élu avait déjà en 2010 écrit plusieurs lettres à une juge d’instruction en charge des investigations sur le dossier Hénin-
Beaumont.
Gérard Dalongeville, dans ses courriers, dénonçait un système de financement occulte du Parti socialiste du Pas-de-Calais. Il estime que son livre ne va pas perturber la campagne de François Hollande. La première secrétaire du PS, Martine Aubry, affirme de son côté que Gérard Dalongeville n’a aucune crédibilité.
Pas de dédiabolisation au FN
Autre exemple de livre choc avec celui d’une journaliste indépendante, Claire Checcaglini, qui s’est immergée au cœur du Front national. Pendant huit mois, sous un nom d’emprunt et une profession inventée, elle a voulu comprendre et décortiquer la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen.
Elle raconte son expérience dans un livre : « Bienvenue au Front national-Journal d’une infiltrée » (éditions Jacob-Duvernet). Selon elle, le constat est sans appel : « La dédiabolisation n’existe pas, ce n’est qu’une façade, c’est juste une politique de communication efficace. »
En fait, cette journaliste s’est inscrite à la fédération des Hauts-de-Seine du Front national en mai 2011 par le site internet du parti. Puis, très vite elle a gravi les échelons : secrétaire locale puis responsable des formations-débats pour l’Ile-de-France et enfin on lui aurait même proposé d’être candidate pour le FN pour les prochaines législatives. La journaliste infiltrée a tout fait : tractages, marchés, réunions de militants et même des manifestations pour réclamer l’expulsion de personnes maghrébines de leur HLM.
Très vite, elle s’aperçoit « qu’islamophobie et racisme restent le fond de commerce du parti ». Enfin, cette « espionne » découvre que le maire UMP du Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine, a voté pour Jean-Marie Le Pen en 2002 contre Jacques Chirac et qu’il se vante de faire de la discrimination contre les Arabes dans l’attribution des logements sociaux.
RFI
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