Les 16 talibés de Cheikh Béthio Thioune, arrêté dans le cadre du double meurtre de Madinatou Salam, et détenu à la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Thiès, n'en peuvent plus de la longue détention préventive. Huit d'entre eux menacent tout simplement de se suicider, s'ils ne sont pas jugés.
"Nous tenons à rappeler aux autorités judiciaires que les responsabilités qui leur incombent à l'endroit des détenus que nous sommes au sein de la Mac de Thiès. Diète et tentative de suicide n'ont servi à rien jusqu'ici. Notez que Face au désespoir qui nous habite, nous comptons bien retrouver liberté et dignité devant votre juge ou devant LE JUGE, notre vie d'ici-bas n'ayant plus aucun sens", ont-ils menacé.
Dans une lettre qu'ils ont adressé le 20 novembre 2018 à l'Association pour le soutien et la réinsertion des détenus (Asred) pour se plaindre de leur longue détention provisoire, ils ont également étalé les dégâts collatéraux ressentis au sein de leurs foyers respectifs. "En effet, en plus des 6 années de détention, nombre d'entre eux ont vu leurs parents quitter ce bas-monde sans pouvoir leur adresser leurs adieux ou même assister à leurs obsèques. D'autres ont vu leurs épouses venir demander vigoureusement le divorce au parloir. Plusieurs familles se sont disloquées, faute d'horizon limpide autant pour les détenus que pour leurs proches", peut-on lire dans un communiqué de l'Asred.
Ces Thiantkones dénoncent également leurs conditions de détention marquée, selon eux, par "la torture permanente depuis maintenant plus de 2400 jours, qui d'attendre de manière quotidienne, pour ne pas dire permanente, une fin à ce supplice, un honneur rendu, un horizon de liberté volée... autrement dit, un jugement".
L'Asred a rappelé dans son communiqué que l'un de ces détenus avait déjà tenté, en vain de se suicider en s'immolant par le feu dans les toilettes de la prison. Aussi, deux autres avaient ingurgité de l'eau de javel pour en finir avec la vie.
"Nous tenons à rappeler aux autorités judiciaires que les responsabilités qui leur incombent à l'endroit des détenus que nous sommes au sein de la Mac de Thiès. Diète et tentative de suicide n'ont servi à rien jusqu'ici. Notez que Face au désespoir qui nous habite, nous comptons bien retrouver liberté et dignité devant votre juge ou devant LE JUGE, notre vie d'ici-bas n'ayant plus aucun sens", ont-ils menacé.
Dans une lettre qu'ils ont adressé le 20 novembre 2018 à l'Association pour le soutien et la réinsertion des détenus (Asred) pour se plaindre de leur longue détention provisoire, ils ont également étalé les dégâts collatéraux ressentis au sein de leurs foyers respectifs. "En effet, en plus des 6 années de détention, nombre d'entre eux ont vu leurs parents quitter ce bas-monde sans pouvoir leur adresser leurs adieux ou même assister à leurs obsèques. D'autres ont vu leurs épouses venir demander vigoureusement le divorce au parloir. Plusieurs familles se sont disloquées, faute d'horizon limpide autant pour les détenus que pour leurs proches", peut-on lire dans un communiqué de l'Asred.
Ces Thiantkones dénoncent également leurs conditions de détention marquée, selon eux, par "la torture permanente depuis maintenant plus de 2400 jours, qui d'attendre de manière quotidienne, pour ne pas dire permanente, une fin à ce supplice, un honneur rendu, un horizon de liberté volée... autrement dit, un jugement".
L'Asred a rappelé dans son communiqué que l'un de ces détenus avait déjà tenté, en vain de se suicider en s'immolant par le feu dans les toilettes de la prison. Aussi, deux autres avaient ingurgité de l'eau de javel pour en finir avec la vie.
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